Le coup d'envoi de la rentrée scolaire 2012-2013, qui a été préparée durant l'année en cours, va être donné par le tout nouveau ministre, Abdelatif Baba Ahmed. Un homme sans doute rompu aux affaires du secteur de l'Enseignement supérieur puisqu'il a exercé de nombreuses fonctions au sein de ce département ministériel. Seulement aujourd'hui, il a hérité d'un cadeau empoisonné que lui a légué, certainement à contre-cœur, son prédécesseur tenant les rênes durant deux décennies. Le résultat est navrant et le secteur sur une poudrière. Benbouzid depuis sa nomination à la tête de l'Education a fermé les yeux sur l'idéologie de ceux qui l'ont précédé, à savoir Mohamed Cherif Kharroubiet son idée « illuminée » de l'école fondamentale, et cédé tous les espaces aux activistes de l'ex-Fis et nous rabattait les oreilles, chaque année, avec ses bilans chiffrés. Mais Baba Ahmed aura-t-il vraiment les coudées franches pour redresser l'école algérienne, lui est plutôt familier avec l'université. D'abord il va lui falloir une sacrée dose de tact pour que la colère des enseignants et du personnel de l'éducation, dont les revendications jusqu'à ce jour n'ont jamais été satisfaites, ne lui explose en pleine figure. En tout premier lieu le premier grincement de dents vient de la surcharge des classes que connaîtront dix wilayas. La raison ? C'est encore la faute aux entreprises qui n'ont pas respecté les délais de réalisation. Dixit Benbouzid ! Mais la priorité pour les autorités qui ont innové c'est la sécurité des élèves et des enseignants. Et pour garantir toutes ces conditions, la Gendarmerie nationale a été appelée à la rescousse aux abords des écoles, lycées et universités. Seconde mesure, le secteur a lancé en juin dernier le concours pour le recrutement de 11.000 enseignants pour pallier le déficit pour les 8.300.000 élèves qui rejoindront les bancs de l'école demain. Ceci dit, une lourde tâche attend le nouveau ministre de l'Education devant toutes les doléances, qu'elles viennent des enseignants pour leur sempiternel problème de statut ou pour les parents qui se plaignent de la surcharge des programmes. Reste encore la réforme qui attend le jour et c'est sur pièce qu'on jugera. Le coup d'envoi de la rentrée scolaire 2012-2013, qui a été préparée durant l'année en cours, va être donné par le tout nouveau ministre, Abdelatif Baba Ahmed. Un homme sans doute rompu aux affaires du secteur de l'Enseignement supérieur puisqu'il a exercé de nombreuses fonctions au sein de ce département ministériel. Seulement aujourd'hui, il a hérité d'un cadeau empoisonné que lui a légué, certainement à contre-cœur, son prédécesseur tenant les rênes durant deux décennies. Le résultat est navrant et le secteur sur une poudrière. Benbouzid depuis sa nomination à la tête de l'Education a fermé les yeux sur l'idéologie de ceux qui l'ont précédé, à savoir Mohamed Cherif Kharroubiet son idée « illuminée » de l'école fondamentale, et cédé tous les espaces aux activistes de l'ex-Fis et nous rabattait les oreilles, chaque année, avec ses bilans chiffrés. Mais Baba Ahmed aura-t-il vraiment les coudées franches pour redresser l'école algérienne, lui est plutôt familier avec l'université. D'abord il va lui falloir une sacrée dose de tact pour que la colère des enseignants et du personnel de l'éducation, dont les revendications jusqu'à ce jour n'ont jamais été satisfaites, ne lui explose en pleine figure. En tout premier lieu le premier grincement de dents vient de la surcharge des classes que connaîtront dix wilayas. La raison ? C'est encore la faute aux entreprises qui n'ont pas respecté les délais de réalisation. Dixit Benbouzid ! Mais la priorité pour les autorités qui ont innové c'est la sécurité des élèves et des enseignants. Et pour garantir toutes ces conditions, la Gendarmerie nationale a été appelée à la rescousse aux abords des écoles, lycées et universités. Seconde mesure, le secteur a lancé en juin dernier le concours pour le recrutement de 11.000 enseignants pour pallier le déficit pour les 8.300.000 élèves qui rejoindront les bancs de l'école demain. Ceci dit, une lourde tâche attend le nouveau ministre de l'Education devant toutes les doléances, qu'elles viennent des enseignants pour leur sempiternel problème de statut ou pour les parents qui se plaignent de la surcharge des programmes. Reste encore la réforme qui attend le jour et c'est sur pièce qu'on jugera.