Le Parlement somalien s'est réuni hier pour choisir un nouveau président parmi les 25 candidats en lice, une élection très attendue par la communauté internationale qui s'efforce de contribuer à la stabilisation de ce pays, privé depuis plus de 20 ans de réel gouvernement central. Le Parlement somalien s'est réuni hier pour choisir un nouveau président parmi les 25 candidats en lice, une élection très attendue par la communauté internationale qui s'efforce de contribuer à la stabilisation de ce pays, privé depuis plus de 20 ans de réel gouvernement central. L'élection du président de la Somalie, déjà reportée plusieurs fois, doit parachever un processus politique parrainé par l'Onu et destiné à doter le pays d'institutions stables. Plus de 250 députés, eux-mêmes désignés par un comité de chefs coutumiers, doivent choisir le président de la République dans un scrutin à bulletin secret. Le président sortant ,Sharif Cheikh Ahmed, élu en 2009, figure parmi les candidats à cette élection qui interviendra quelques semaines après l'élection à Mogadiscio d'un nouveau président du Parlement, à savoir Mohamed Osman Jawari, qui avait été ministre du temps du président Mohamed Siad Barre, renversé en 1991. Parmi les adversaires du chef de l'Etat sortant figurent son Premier ministre Abdiweli Mohamed Ali, Abdullahi Mohamed Farmajo, ex-Premier ministre du président Sharif entre fin 2010 et mi-2011 et Abdullahi Ahmed Addow, ex-ministre des Finances et ancien ambassadeur aux Etats-Unis sous le régime de Siad Barre. Le vote de lundi sera supervisé par le nouveau président du Parlement, Mohamed Osman Jawari. Une victoire au premier tour nécessitera au moins deux tiers des votes. Si personne ne recueille autant de suffrages, les quatre candidats arrivés en tête du premier tour s'affronteront dans un deuxième tour également à la majorité qualifiée. A défaut, un troisième tour départagera, à la majorité simple, les deux candidats sortis en tête au tour précédent, a-t-on indiqué. Depuis la chute du président Barre en 1991, la Somalie est livrée aux chefs de clans, seigneurs de guerre, groupes d'insurgés et autres gangs alors que les autorités de transition peinent à rétablir l'ordre et la sécurité dans ce pays de la Corne de l'Afrique. Pour l'envoyé spécial des Nations unies pour la Somalie, Augustine Mahiga, l'avenir de la Somalie "dépend du vote de chacun des députés". Cet émissaire a ainsi appelé les parlementaires à élire le président qui, à leurs yeux, serait le mieux à même de diriger le pays, sans céder à d'éventuelles pressions extérieures. Le processus politique en Somalie se déroule alors que la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), qui intervient en soutien des forces pro-gouvernementales somaliennes, a enregistré une série de progrès militaires contre la principale rébellion du pays, celle des shebab, a-t-on estimé. Les shebab, ralliés au réseau terroriste d'Al-Qaïda, ont été chassés de la capitale Mogadiscio enaoût 2011 et ont perdu ces derniers mois plusieurs bastions, confrontés aux offensives conjuguées de l'Amisom et des troupes éthiopiennes, entrées en novembre en Somalie. Cependant, ces insurgés continuent de contrôler de larges portions du centre et du sud somaliens et restent, selon les analystes, une "sérieuse menace" au rétablissement de la paix en Somalie. L'élection d'un nouveau président pour la Somalie, jugée cruciale pour l'avenir de ce pays instable, est très attendue tant par les observateurs que par l'ensemble de la communauté internationale. Aux Etats-Unis, le département d'Etat, a prévenu récemment qu'"Il est temps pour le Parlement d'agir avec courage, détermination et intégrité pour une élection juste et transparente" parlant du 10 septembre comme d'un "jour historique pour la Somalie". La pacification du pays, la reconstitution de ses institutions, et l'amélioration de la situation humanitaire figurent parmi les nombreux défis qui attendent le futur président somalien. L'élection du président de la Somalie, déjà reportée plusieurs fois, doit parachever un processus politique parrainé par l'Onu et destiné à doter le pays d'institutions stables. Plus de 250 députés, eux-mêmes désignés par un comité de chefs coutumiers, doivent choisir le président de la République dans un scrutin à bulletin secret. Le président sortant ,Sharif Cheikh Ahmed, élu en 2009, figure parmi les candidats à cette élection qui interviendra quelques semaines après l'élection à Mogadiscio d'un nouveau président du Parlement, à savoir Mohamed Osman Jawari, qui avait été ministre du temps du président Mohamed Siad Barre, renversé en 1991. Parmi les adversaires du chef de l'Etat sortant figurent son Premier ministre Abdiweli Mohamed Ali, Abdullahi Mohamed Farmajo, ex-Premier ministre du président Sharif entre fin 2010 et mi-2011 et Abdullahi Ahmed Addow, ex-ministre des Finances et ancien ambassadeur aux Etats-Unis sous le régime de Siad Barre. Le vote de lundi sera supervisé par le nouveau président du Parlement, Mohamed Osman Jawari. Une victoire au premier tour nécessitera au moins deux tiers des votes. Si personne ne recueille autant de suffrages, les quatre candidats arrivés en tête du premier tour s'affronteront dans un deuxième tour également à la majorité qualifiée. A défaut, un troisième tour départagera, à la majorité simple, les deux candidats sortis en tête au tour précédent, a-t-on indiqué. Depuis la chute du président Barre en 1991, la Somalie est livrée aux chefs de clans, seigneurs de guerre, groupes d'insurgés et autres gangs alors que les autorités de transition peinent à rétablir l'ordre et la sécurité dans ce pays de la Corne de l'Afrique. Pour l'envoyé spécial des Nations unies pour la Somalie, Augustine Mahiga, l'avenir de la Somalie "dépend du vote de chacun des députés". Cet émissaire a ainsi appelé les parlementaires à élire le président qui, à leurs yeux, serait le mieux à même de diriger le pays, sans céder à d'éventuelles pressions extérieures. Le processus politique en Somalie se déroule alors que la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), qui intervient en soutien des forces pro-gouvernementales somaliennes, a enregistré une série de progrès militaires contre la principale rébellion du pays, celle des shebab, a-t-on estimé. Les shebab, ralliés au réseau terroriste d'Al-Qaïda, ont été chassés de la capitale Mogadiscio enaoût 2011 et ont perdu ces derniers mois plusieurs bastions, confrontés aux offensives conjuguées de l'Amisom et des troupes éthiopiennes, entrées en novembre en Somalie. Cependant, ces insurgés continuent de contrôler de larges portions du centre et du sud somaliens et restent, selon les analystes, une "sérieuse menace" au rétablissement de la paix en Somalie. L'élection d'un nouveau président pour la Somalie, jugée cruciale pour l'avenir de ce pays instable, est très attendue tant par les observateurs que par l'ensemble de la communauté internationale. Aux Etats-Unis, le département d'Etat, a prévenu récemment qu'"Il est temps pour le Parlement d'agir avec courage, détermination et intégrité pour une élection juste et transparente" parlant du 10 septembre comme d'un "jour historique pour la Somalie". La pacification du pays, la reconstitution de ses institutions, et l'amélioration de la situation humanitaire figurent parmi les nombreux défis qui attendent le futur président somalien.