Finalement, le gouvernement semble avoir réussi sa rentrée. En effet, les menaces de grève brandies par certains syndicats, n'ont pas été mises à exécution. Les syndicats, notamment ceux de l'Education nationale, sont en fin de compte revenus à de meilleurs sentiments. Plusieurs paramètres sont à l'origine de cette position des principaux syndicats. Finalement, le gouvernement semble avoir réussi sa rentrée. En effet, les menaces de grève brandies par certains syndicats, n'ont pas été mises à exécution. Les syndicats, notamment ceux de l'Education nationale, sont en fin de compte revenus à de meilleurs sentiments. Plusieurs paramètres sont à l'origine de cette position des principaux syndicats. Mais la plus importante demeure, sans conteste aucun, le dernier remaniement gouvernemental. Il est évident que les organisations syndicales ont pris en considération le facteur relatif à la nomination d'un nouveau gouvernement. Certes cette inclinaison à l'apaisement s'est manifestée avant la nomination de Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre et l'arrivée au gouvernement de plusieurs nouveaux ministres. L'exemple des syndicats de l'éducation nationale, pour ne citer que ce secteur, est édifiant à ce propos. Les principaux syndicats de ce dernier secteur, le Cnapest et l'Unpef notamment, ont déjà pris l'engagement de ne pas perturber la rentrée scolaire devant l'ex ministre, Boubekeur Benbouzid. Un engagement renouvelé devant le nouveau ministre de l'Education nationale, Abdelatif, Baba Ahmed, qui a pris langue avec les syndicats dès son installation dans ses fonctions. Son homologue de la Santé, Abdelaziz Ziari, est en train de lui emboîtee le pas puisqu'il a, lui aussi, ouvert le dialogue avec les syndicats de son secteur. Rachid Harraoubia, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s'apprête à en faire de même. Il est évident que ces membres du gouvernement ont agi à la demande express du nouveau Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier se montre ainsi plus que jamais soucieux de stabiliser et d'apaiser le front social. Car en ouvrant ou en renouant le dialogue avec les syndicats dans des secteurs qui ont donné de forts soucis au précèdent gouvernement comme l'atteste la multiplication des mouvements de grèves, il veut apparemment rompre avec l'attitude adoptée par les anciens ministres qui entretenaient, souvent, des rapports conflictuels avec leurs partenaires sociaux. En plus de Abdelatif Baba Ahmed, qui a promis d'être constamment à l'écoute des représentants des travailleurs et s'est engagé à régler tous les problèmes en suspens, Abdelaziz Ziari, le nouveau ministre de la Santé, a fait preuve de sa volonté d'avoir de bons rapports avec les syndicats du secteur. Une attitude qui contraste avec celle de son prédécesseur. Djamal Ould Abbès, était en effet honni par les syndicats qui lui reprochaient d'être très peu enclin au dialogue. On se rappelle des nombreuses grèves initiées par les syndicats de la santé. Des grèves qui ont paralysées, les hôpitaux à plusieurs reprises. Son successeur veut ouvrir une nouvelle ère et, pour ce faire, il n'y a pas mieux que le dialogue. C'est dans ce cadre qu'il a reçu avant-hier, le bureau exécutif national du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP). Et tout indique qu'il recevra dans les prochains jours d'autres syndicats. Selon le communiqué du ministère de la Santé le ministre a « affirmé sa disponibilité et sa volonté d'être à l'écoute et de travailler (...) avec tous les partenaires sociaux, sur les bases de la concertation et du respect mutuel pour faire face aux graves problèmes que connaît le secteur de la santé ». Apaiser le front social, tel semble être donc le leitmotiv du nouveau Premier ministre et partant celle du gouvernement. Car ce dernier compte préparer les prochaines échéances politiques, notamment celles relatives aux élections locales du 29 novembre et la révision de la Constitution, dans la sérénité et donc loin des convulsions du front social. Mais la plus importante demeure, sans conteste aucun, le dernier remaniement gouvernemental. Il est évident que les organisations syndicales ont pris en considération le facteur relatif à la nomination d'un nouveau gouvernement. Certes cette inclinaison à l'apaisement s'est manifestée avant la nomination de Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre et l'arrivée au gouvernement de plusieurs nouveaux ministres. L'exemple des syndicats de l'éducation nationale, pour ne citer que ce secteur, est édifiant à ce propos. Les principaux syndicats de ce dernier secteur, le Cnapest et l'Unpef notamment, ont déjà pris l'engagement de ne pas perturber la rentrée scolaire devant l'ex ministre, Boubekeur Benbouzid. Un engagement renouvelé devant le nouveau ministre de l'Education nationale, Abdelatif, Baba Ahmed, qui a pris langue avec les syndicats dès son installation dans ses fonctions. Son homologue de la Santé, Abdelaziz Ziari, est en train de lui emboîtee le pas puisqu'il a, lui aussi, ouvert le dialogue avec les syndicats de son secteur. Rachid Harraoubia, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s'apprête à en faire de même. Il est évident que ces membres du gouvernement ont agi à la demande express du nouveau Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier se montre ainsi plus que jamais soucieux de stabiliser et d'apaiser le front social. Car en ouvrant ou en renouant le dialogue avec les syndicats dans des secteurs qui ont donné de forts soucis au précèdent gouvernement comme l'atteste la multiplication des mouvements de grèves, il veut apparemment rompre avec l'attitude adoptée par les anciens ministres qui entretenaient, souvent, des rapports conflictuels avec leurs partenaires sociaux. En plus de Abdelatif Baba Ahmed, qui a promis d'être constamment à l'écoute des représentants des travailleurs et s'est engagé à régler tous les problèmes en suspens, Abdelaziz Ziari, le nouveau ministre de la Santé, a fait preuve de sa volonté d'avoir de bons rapports avec les syndicats du secteur. Une attitude qui contraste avec celle de son prédécesseur. Djamal Ould Abbès, était en effet honni par les syndicats qui lui reprochaient d'être très peu enclin au dialogue. On se rappelle des nombreuses grèves initiées par les syndicats de la santé. Des grèves qui ont paralysées, les hôpitaux à plusieurs reprises. Son successeur veut ouvrir une nouvelle ère et, pour ce faire, il n'y a pas mieux que le dialogue. C'est dans ce cadre qu'il a reçu avant-hier, le bureau exécutif national du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP). Et tout indique qu'il recevra dans les prochains jours d'autres syndicats. Selon le communiqué du ministère de la Santé le ministre a « affirmé sa disponibilité et sa volonté d'être à l'écoute et de travailler (...) avec tous les partenaires sociaux, sur les bases de la concertation et du respect mutuel pour faire face aux graves problèmes que connaît le secteur de la santé ». Apaiser le front social, tel semble être donc le leitmotiv du nouveau Premier ministre et partant celle du gouvernement. Car ce dernier compte préparer les prochaines échéances politiques, notamment celles relatives aux élections locales du 29 novembre et la révision de la Constitution, dans la sérénité et donc loin des convulsions du front social.