Pour devenir plus compétitives et concurrentielles sur le plan international, les entreprises algériennes ont opté pour le partenariat et la coopération avec des entreprises suédoises afin d'améliorer la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Pour devenir plus compétitives et concurrentielles sur le plan international, les entreprises algériennes ont opté pour le partenariat et la coopération avec des entreprises suédoises afin d'améliorer la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Il s'agit, en fait, pour les entreprises algériennes d'obtenir la certification ISO 26000 afin de s'adapter aux normes et standards internationaux, ainsi qu'à l'environnement économique régissant les relations économiques et commerciales mondiales, en termes de règles normatives. « Le gouvernement suédois est prêt à accompagner la certification des entreprises algériennes selon la norme ISO 26000 relative à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) », a affirmé Gustav Ahlsson, ministre suédois délégué chargé du Commerce extérieur. La Suède est favorable à la conclusion d'un mémorandum d'entente qui permettra d'identifier et de définir les modalités de cet accompagnement avec l'Algérie, a indiqué Ahlsson lors d'une rencontre sur la RSE, rapporte l'APS. Celle-ci ajoute qu'au total, 45 pays, dont plusieurs de la région Mena, comme le Maroc, la Tunisie et l'Egypte ont déjà paraphé des mémorandum avec la Suède, considérée comme « un pays modèle en matière d'application des normes et critères de la RSE », précise Ahlsson, souhaitant voir le gouvernement algérien adhérer à cette démarche. Le respect de l'environnement, les droits de l'Homme et les droits des travailleurs sont les principaux aspects à cibler dans ce sens, soulignant qu'une plus grande implication des entreprises algériennes leur permettrait de « mieux identifier les exigences de leurs clients mais aussi minimiser les risques liés à leurs activités ». En outre, la partie algérienne a exprimé sa volonté de promouvoir les principes de la RSE au sein de l'ensemble des entreprises en activité, a déclaré, quant à lui, le directeur de la compétitivité industrielle au ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Rachid Meksen. Selon lui, le programme national de mise à niveau des PME comprend plusieurs volets ayant trait aux principes de la RSE, notamment l'environnement et les droits des travailleurs. De même, quelque 350 entreprises algériennes de différentes tailles sont certifiées par les différentes normes ISO, a-t-il fait remarquer, poursuit l'agence. Nécessaire implication des opérateurs économiques algériens dans la RSE Le rôle et les missions des dirigeants d'entreprises algériennes seront, ainsi, plus clairs et bien déterminés pour mener à bien les recommandations et les vertus de la RSE. Meksen a ajouté que « la coopération avec la partie suédoise permettra d'améliorer l'implication des opérateurs économiques algériens dans l'application des principes de la RSE. » Le même avis a été partagé par Bendaoud Djenidi, consultant international, qui affirme que les sociétés algériennes devant être certifiées par la norme ISO 26000 « seront obligées de respecter leurs engagements ». ISO 26000 est une norme d'application volontaire. Elle a été instituée en novembre 2010 par l'Organisation ISO à l'issue de cinq ans de négociations au sein des membres de l'Organisation et a vu une importante mobilisation internationale. Il s'agit de la toute nouvelle norme fondamentale symbolisant une compréhension uniforme de la responsabilité sociétale au niveau mondial. Au total, 7 questions centrales sont définies et pour lesquelles tout organisme postulant à la norme ISO 26000 devrait s'y conformer, à savoir la gouvernance de l'organisation de l'entité, le respect des droits de l'Homme, les relations et conditions de travail, le respect de l'environnement, le respect de la loi, la relation avec le consommateur et le développement local. Au total, six sociétés algériennes ont entamé leur processus de certification relative à cette norme depuis 2011 sous le pilotage de l'Institut national de normalisation (IANOR). Il s'agit du laboratoire public de Contrôle des constructions CETIM de Boumerdès et le groupe privé d'agroalimentaire NCA (Nouvelles conserveries algériennes), retenus en 2011, et aussi de l'Entreprise nationale de canalisation (Enac, filiale de Sonatrach), Algérie Télécom, le groupe Antar trade Condor et Cevital Béjaïa pour l'année en cours. L'Ianor espère retenir trois à quatre autres sociétés par an jusqu'à 2014, selon Ratiba Chibani, cadre de cet établissement public qui représente l'Algérie au sein de l'Organisation ISO. Le temps de l'alignement sur les normes industrielles mondiales a donc sonné pour les entreprises algériennes ; condition sine qua none pour percer sur le marché international et trouver des débouchés pour les exportations. Il s'agit, en fait, pour les entreprises algériennes d'obtenir la certification ISO 26000 afin de s'adapter aux normes et standards internationaux, ainsi qu'à l'environnement économique régissant les relations économiques et commerciales mondiales, en termes de règles normatives. « Le gouvernement suédois est prêt à accompagner la certification des entreprises algériennes selon la norme ISO 26000 relative à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) », a affirmé Gustav Ahlsson, ministre suédois délégué chargé du Commerce extérieur. La Suède est favorable à la conclusion d'un mémorandum d'entente qui permettra d'identifier et de définir les modalités de cet accompagnement avec l'Algérie, a indiqué Ahlsson lors d'une rencontre sur la RSE, rapporte l'APS. Celle-ci ajoute qu'au total, 45 pays, dont plusieurs de la région Mena, comme le Maroc, la Tunisie et l'Egypte ont déjà paraphé des mémorandum avec la Suède, considérée comme « un pays modèle en matière d'application des normes et critères de la RSE », précise Ahlsson, souhaitant voir le gouvernement algérien adhérer à cette démarche. Le respect de l'environnement, les droits de l'Homme et les droits des travailleurs sont les principaux aspects à cibler dans ce sens, soulignant qu'une plus grande implication des entreprises algériennes leur permettrait de « mieux identifier les exigences de leurs clients mais aussi minimiser les risques liés à leurs activités ». En outre, la partie algérienne a exprimé sa volonté de promouvoir les principes de la RSE au sein de l'ensemble des entreprises en activité, a déclaré, quant à lui, le directeur de la compétitivité industrielle au ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Rachid Meksen. Selon lui, le programme national de mise à niveau des PME comprend plusieurs volets ayant trait aux principes de la RSE, notamment l'environnement et les droits des travailleurs. De même, quelque 350 entreprises algériennes de différentes tailles sont certifiées par les différentes normes ISO, a-t-il fait remarquer, poursuit l'agence. Nécessaire implication des opérateurs économiques algériens dans la RSE Le rôle et les missions des dirigeants d'entreprises algériennes seront, ainsi, plus clairs et bien déterminés pour mener à bien les recommandations et les vertus de la RSE. Meksen a ajouté que « la coopération avec la partie suédoise permettra d'améliorer l'implication des opérateurs économiques algériens dans l'application des principes de la RSE. » Le même avis a été partagé par Bendaoud Djenidi, consultant international, qui affirme que les sociétés algériennes devant être certifiées par la norme ISO 26000 « seront obligées de respecter leurs engagements ». ISO 26000 est une norme d'application volontaire. Elle a été instituée en novembre 2010 par l'Organisation ISO à l'issue de cinq ans de négociations au sein des membres de l'Organisation et a vu une importante mobilisation internationale. Il s'agit de la toute nouvelle norme fondamentale symbolisant une compréhension uniforme de la responsabilité sociétale au niveau mondial. Au total, 7 questions centrales sont définies et pour lesquelles tout organisme postulant à la norme ISO 26000 devrait s'y conformer, à savoir la gouvernance de l'organisation de l'entité, le respect des droits de l'Homme, les relations et conditions de travail, le respect de l'environnement, le respect de la loi, la relation avec le consommateur et le développement local. Au total, six sociétés algériennes ont entamé leur processus de certification relative à cette norme depuis 2011 sous le pilotage de l'Institut national de normalisation (IANOR). Il s'agit du laboratoire public de Contrôle des constructions CETIM de Boumerdès et le groupe privé d'agroalimentaire NCA (Nouvelles conserveries algériennes), retenus en 2011, et aussi de l'Entreprise nationale de canalisation (Enac, filiale de Sonatrach), Algérie Télécom, le groupe Antar trade Condor et Cevital Béjaïa pour l'année en cours. L'Ianor espère retenir trois à quatre autres sociétés par an jusqu'à 2014, selon Ratiba Chibani, cadre de cet établissement public qui représente l'Algérie au sein de l'Organisation ISO. Le temps de l'alignement sur les normes industrielles mondiales a donc sonné pour les entreprises algériennes ; condition sine qua none pour percer sur le marché international et trouver des débouchés pour les exportations.