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La FAO et l'OMC nient l'existence de toute crise
Cours internationaux et hausse des prix des denrées alimentaires
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 09 - 2012

Une progression des cours principalement sur le blé à la double faveur d'un nouvel assouplissement de la politique monétaire aux USA et de la vente de 235.000 tonnes de blé à l'Egypte, c'est ce qui a marqué le marché mondial en fin de semaine dernière, selon le site agritel. La Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) a décidé d'aider le marché obligataire à travers le rachat de 40 milliards de dollars par mois de dette immobilière. D'autre part, elle a prolongé jusquà mi-2015 sa volonté de conserver une politique monétaire à taux d'intérêts bas.
Une progression des cours principalement sur le blé à la double faveur d'un nouvel assouplissement de la politique monétaire aux USA et de la vente de 235.000 tonnes de blé à l'Egypte, c'est ce qui a marqué le marché mondial en fin de semaine dernière, selon le site agritel. La Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) a décidé d'aider le marché obligataire à travers le rachat de 40 milliards de dollars par mois de dette immobilière. D'autre part, elle a prolongé jusquà mi-2015 sa volonté de conserver une politique monétaire à taux d'intérêts bas.
Cela est assimilé à une nouvelle injection de liquidités dans le circuit financier connu sous le nom de quantitative easing (QE3). Conséquence de ce mouvement, le dollar repartait à la baisse, notamment contre l'euro et les matières premières, principalement or et pétrole, repartaient à la hausse. L'Egypte a acheté 235.000 tonnes de blé russe, français et ukrainien. La Tunisie, quant à elle, est aux achats pour 50;000 tonnes de blé dur. Les conditions climatiques très sèches devraient garder cette tendance haussière des cours qui ne semble pas inquiéter deux importants organismes mondiaux, à savoir la FAO et l'OMC. Effectivement, dans une déclaration conjointe, le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, et son homologue de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, ont convenu que les cours internationaux actuellement élevés des denrées alimentaires ne signifient pas une crise, bien que la vigilance soit de mise face au resserrement du marché. Lors d'un entretien prolongé au siège de la FAO, à Rome, la semaine dernière, les deux hommes ont fait observer que «le monde est mieux équipé aujourd'hui pour affronter les prix alimentaires élevés que durant la crise de 2007-2008». Une des raisons principales de ce changement est la mise en place, l'an dernier, par le G20 du Système d'information sur les marchés agricoles (plus connu sous son acronyme anglais AMIS), qui renforce la transparence du marché, ainsi que la création du Forum de réaction rapide (RRF - acronyme anglais) destiné à accélérer les réponses des pays en situations de crise. Graziano da Silva et Lamy ont exhorté les pays à utiliser ces instruments de coordination internationale et à se garder de recourir à des mesures unilatérales telles que les achats dictés par la panique ou les restrictions à l'exportation qui ont souvent pour effet d'aggraver la hausse des prix mondiaux. Ils ont, d'autre part, souligné le rôle du libre-échange pour assurer la sécurité alimentaire, le commerce étant le véhicule qui permet aux approvisionnements alimentaires de satisfaire la demande à travers le monde. Ils ont également insisté sur la nécessité de doter les marchés agricoles de plus de consistance, les prix des produits peu négociés étant parmi les plus volatils. Les deux organisations ont souligné l'importance d'harmoniser les mesures non tarifaires appliquées au commerce agricole et alimentaire, en particulier comme un moyen d'améliorer l'accès aux marchés et de renforcer la sécurité alimentaire. Ils sont tombés d'accord sur la nécessité de renforcer les normes mondiales, en particulier le Codex Alimentarius qui fixe les normes internationales de qualité et de salubrité des aliments au profit d'une alimentation sûre et plus nutritive pour les consommateurs du monde entier. Dans ce domaine, les deux organisations doivent coopérer sur de nombreuses études tout en améliorant l'échange d'informations et de connaissances. Elles doivent également continuer à se concerter sur la capacité des pays en développement à participer efficacement aux travaux des organes de normalisation alimentaire.
Indice des prix alimentaires
Des craintes d'une crise alimentaire avaient été récemment formulées suite à la hausse de 6% en juillet dernier de l'indice FAO des prix des produits alimentaires, instrument servant à mesurer les cours mondiaux des aliments de base. L'indice est, toutefois, resté stable au mois d'août. Les deux organisations ont aussi exprimé leur préoccupation face à l'impact possible des prix élevés sur les pays pauvres et souligné la nécessité de mesures de protection, notamment des filets de sécurité, un soutien à la production agricole locale et un renforcement des marchés régionaux. Dans le même ordre d'idées, ils ont souligné qu'il était important pour la communauté internationale de continuer à soutenir les pays les plus vulnérables, notamment grâce à l'initiative Aid-for-Trade (aide contre commerce) de l'OMC qui, en améliorant les infrastructures agricoles, transforme les opportunités d'accès au marché en de véritables flux commerciaux.
Quelques chiffres :
- En blé, le stock mondial à juin 2013 est attendu à 176.7 millions de tonnes contre des attentes de 174.5 millions
- En maïs, le stock mondial à août 2013 est attendu à 123.9 millions de tonnes contre 121 millions attendus. De plus, les rendements aux USA sont affichés à 122.8 boisseaux/acre, supérieurs aux attentes des traders.
- En soja, le stock mondial à août 2013 est attendu à 53.1 millions de tonnes contre 51.9 millions attendus. Cependant, les rendements aux USA sont affichés à 35.3 boisseaux/acre, inférieurs aux attentes des traders.
Parmi les éléments qui ne semblent pas avoir été suffisamment intégrés par l'USDA, ce sont les surfaces récoltées en maïs grain affichées à 87.4 millions d'acres, ce qui semble trop optimiste. D'autre part, on notera que l'USDA affiche la récolte de blé australienne à venir à 26 millions de tonnes, alors que la majorité des analystes s'attend à une récolte de l'ordre de seulement 22 millions de tonnes à ce jour.
Cela est assimilé à une nouvelle injection de liquidités dans le circuit financier connu sous le nom de quantitative easing (QE3). Conséquence de ce mouvement, le dollar repartait à la baisse, notamment contre l'euro et les matières premières, principalement or et pétrole, repartaient à la hausse. L'Egypte a acheté 235.000 tonnes de blé russe, français et ukrainien. La Tunisie, quant à elle, est aux achats pour 50;000 tonnes de blé dur. Les conditions climatiques très sèches devraient garder cette tendance haussière des cours qui ne semble pas inquiéter deux importants organismes mondiaux, à savoir la FAO et l'OMC. Effectivement, dans une déclaration conjointe, le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, et son homologue de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, ont convenu que les cours internationaux actuellement élevés des denrées alimentaires ne signifient pas une crise, bien que la vigilance soit de mise face au resserrement du marché. Lors d'un entretien prolongé au siège de la FAO, à Rome, la semaine dernière, les deux hommes ont fait observer que «le monde est mieux équipé aujourd'hui pour affronter les prix alimentaires élevés que durant la crise de 2007-2008». Une des raisons principales de ce changement est la mise en place, l'an dernier, par le G20 du Système d'information sur les marchés agricoles (plus connu sous son acronyme anglais AMIS), qui renforce la transparence du marché, ainsi que la création du Forum de réaction rapide (RRF - acronyme anglais) destiné à accélérer les réponses des pays en situations de crise. Graziano da Silva et Lamy ont exhorté les pays à utiliser ces instruments de coordination internationale et à se garder de recourir à des mesures unilatérales telles que les achats dictés par la panique ou les restrictions à l'exportation qui ont souvent pour effet d'aggraver la hausse des prix mondiaux. Ils ont, d'autre part, souligné le rôle du libre-échange pour assurer la sécurité alimentaire, le commerce étant le véhicule qui permet aux approvisionnements alimentaires de satisfaire la demande à travers le monde. Ils ont également insisté sur la nécessité de doter les marchés agricoles de plus de consistance, les prix des produits peu négociés étant parmi les plus volatils. Les deux organisations ont souligné l'importance d'harmoniser les mesures non tarifaires appliquées au commerce agricole et alimentaire, en particulier comme un moyen d'améliorer l'accès aux marchés et de renforcer la sécurité alimentaire. Ils sont tombés d'accord sur la nécessité de renforcer les normes mondiales, en particulier le Codex Alimentarius qui fixe les normes internationales de qualité et de salubrité des aliments au profit d'une alimentation sûre et plus nutritive pour les consommateurs du monde entier. Dans ce domaine, les deux organisations doivent coopérer sur de nombreuses études tout en améliorant l'échange d'informations et de connaissances. Elles doivent également continuer à se concerter sur la capacité des pays en développement à participer efficacement aux travaux des organes de normalisation alimentaire.
Indice des prix alimentaires
Des craintes d'une crise alimentaire avaient été récemment formulées suite à la hausse de 6% en juillet dernier de l'indice FAO des prix des produits alimentaires, instrument servant à mesurer les cours mondiaux des aliments de base. L'indice est, toutefois, resté stable au mois d'août. Les deux organisations ont aussi exprimé leur préoccupation face à l'impact possible des prix élevés sur les pays pauvres et souligné la nécessité de mesures de protection, notamment des filets de sécurité, un soutien à la production agricole locale et un renforcement des marchés régionaux. Dans le même ordre d'idées, ils ont souligné qu'il était important pour la communauté internationale de continuer à soutenir les pays les plus vulnérables, notamment grâce à l'initiative Aid-for-Trade (aide contre commerce) de l'OMC qui, en améliorant les infrastructures agricoles, transforme les opportunités d'accès au marché en de véritables flux commerciaux.
Quelques chiffres :
- En blé, le stock mondial à juin 2013 est attendu à 176.7 millions de tonnes contre des attentes de 174.5 millions
- En maïs, le stock mondial à août 2013 est attendu à 123.9 millions de tonnes contre 121 millions attendus. De plus, les rendements aux USA sont affichés à 122.8 boisseaux/acre, supérieurs aux attentes des traders.
- En soja, le stock mondial à août 2013 est attendu à 53.1 millions de tonnes contre 51.9 millions attendus. Cependant, les rendements aux USA sont affichés à 35.3 boisseaux/acre, inférieurs aux attentes des traders.
Parmi les éléments qui ne semblent pas avoir été suffisamment intégrés par l'USDA, ce sont les surfaces récoltées en maïs grain affichées à 87.4 millions d'acres, ce qui semble trop optimiste. D'autre part, on notera que l'USDA affiche la récolte de blé australienne à venir à 26 millions de tonnes, alors que la majorité des analystes s'attend à une récolte de l'ordre de seulement 22 millions de tonnes à ce jour.


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