L'opération « nettoyage » promis par Sellal va connaître aujourd'hui son premier bilan. Les actions entreprises par les pouvoirs publics vont être « scannés » lors de cette réunion régionale à laquelle participent les walis des wilayas du Centre, du Sud et des Hauts-Plateaux du Centre. Et bien sûr des recommandations vont être « données » pour améliorer la situation sur tous les plans. Le ministre de l'intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, renoue avec les traditionnelles rencontres avec les walis. Aujourd'hui, il tiendra une réunion régionale regroupant les walis des wilayas du Centre, du Sud et des Hauts-Plateaux du Centre, au Palais des Nations (Club des Pins). C'est ce qu'a annoncé jeudi un communiqué du ministère. Les walis concernés sont ceux d'Adrar, Laghouat, Biskra, Béchar, Blida, Bouira, Tamanrasset, Tizi-Ouzou, Alger, Djelfa, Médéa, M'sila, Ouargla, Illizi, Boumerdès, Tindouf, El Oued, Tipaza, Aïn Defla et Ghardaïa. Il s'agit de la première rencontre tenue sous le gouvernement Sellal. L'ordre du jour de cette rencontre portera sur le bilan des opérations d'éradication des marchés informels et propositions de mesures de redéploiement, le bilan et mesures prises dans le cadre de l'opération d'envergure nationale pour l'hygiène du milieu, l'enlèvement des ordures ménagères et des déchets solides et les propositions de mesures concrètes pour la réhabilitation, l'organisation et l'encadrement des services publics d'hygiène du milieu et leur pérennisation, ajoute le communiqué. Cela va droit dans le sens du plan d'action du Premier ministre Abdelmalek Sellal qui à peine installé dans ses nouvelles fonctions, a insisté sur la nécessité de réhabiliter le service public. Le Premier ministre a usé du terme « nettoyage ». Il a estimé que le service public « est aujourd'hui en panne » et que le moment était venu de nettoyer le pays. Auparavant, alors qu'il était ministre lors de son passage au forum du quotidien Liberté, il a eu déjà à décrier l'absence de la notion de service public aussi bien au sein de l'administration aux niveaux central et local, qu'au sein des entreprises de service public qu'elles soient privées ou publiques. Déjà en juin 2011, Daho Ould Kablia avait réunion les 48 walis du territoire national pour examiner cinq thèmes principaux, dont celui de l'amélioration des relations entre l'administration et le citoyen et la réhabilitation des services publics locaux. Il s'agissait également de « la gestion des villes et des grandes métropoles », « l'allègement et l'harmonisation des procédures administratives », le « développement des régions du Sud », ainsi que « l'évaluation et le renforcement de la coordination intersectorielle au niveau local en relation avec le développement et l'investissement économique ». Qu'en était-il des recommandations sorties de cette rencontre ? Rien ou plutôt la « mal gouvernance » a atteint son apogée, au point où les citoyens « se révoltent » presque quotidiennement contre « l'inertie » des élus locaux et des représentants du gouvernement au niveau local. Il était aussi question d'aller vers de nouvelles formes d'administration et de gouvernance, en privilégiant la relation de confiance entre l'Etat et le citoyen, dans le cadre de la politique de démocratie participative, de réhabilitation et d'amélioration du service public. Cette louable « intention » s'est-elle traduite sur le terrai ?. Il n'en est rien sur ce plan aussi. Pire les citoyens se plaignent désormais du « terrorisme » administratif tant les embûches, les tracasseries, la bureaucratie sont devenus « oppressants » et annihilent tous les efforts déployés par les pouvoirs publics pour rétablir une relation de confiance entre l'administration et les administrés. Les autres points inscrits à l'ordre du jour concernent le point de situation et bilan actualisé des activités du Calpiref (Commission d'assistance locale pour la promotion de l'investissement et de la régulation du foncier), les propositions de mesures incitatives dans le cadre de la revalorisation de l'activité agricole et la relance de l'investissement dans le domaine agricole, le point de la situation de la distribution des logements publics locatifs achevés et la lutte contre la délinquance et la criminalité. En somme, ce sont les mêmes points qui reviennent régulièrement et qui sont examinés et débattus lors des précédentes rencontres réunissant les walis et le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le conclave d'aujourd'hui sortira sûrement avec des recommandations pertinentes comme c'est l'usage dans ce genre de rencontres. C'est leur application sur le terrain qui pose problème, à moins que le nouveau Premier ministre exige de chacun des participants des résultats probants et palpables et non des états de situation écrits qu'il sera difficile de vérifier et d'évaluer physiqement. L'opération « nettoyage » promis par Sellal va connaître aujourd'hui son premier bilan. Les actions entreprises par les pouvoirs publics vont être « scannés » lors de cette réunion régionale à laquelle participent les walis des wilayas du Centre, du Sud et des Hauts-Plateaux du Centre. Et bien sûr des recommandations vont être « données » pour améliorer la situation sur tous les plans. Le ministre de l'intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, renoue avec les traditionnelles rencontres avec les walis. Aujourd'hui, il tiendra une réunion régionale regroupant les walis des wilayas du Centre, du Sud et des Hauts-Plateaux du Centre, au Palais des Nations (Club des Pins). C'est ce qu'a annoncé jeudi un communiqué du ministère. Les walis concernés sont ceux d'Adrar, Laghouat, Biskra, Béchar, Blida, Bouira, Tamanrasset, Tizi-Ouzou, Alger, Djelfa, Médéa, M'sila, Ouargla, Illizi, Boumerdès, Tindouf, El Oued, Tipaza, Aïn Defla et Ghardaïa. Il s'agit de la première rencontre tenue sous le gouvernement Sellal. L'ordre du jour de cette rencontre portera sur le bilan des opérations d'éradication des marchés informels et propositions de mesures de redéploiement, le bilan et mesures prises dans le cadre de l'opération d'envergure nationale pour l'hygiène du milieu, l'enlèvement des ordures ménagères et des déchets solides et les propositions de mesures concrètes pour la réhabilitation, l'organisation et l'encadrement des services publics d'hygiène du milieu et leur pérennisation, ajoute le communiqué. Cela va droit dans le sens du plan d'action du Premier ministre Abdelmalek Sellal qui à peine installé dans ses nouvelles fonctions, a insisté sur la nécessité de réhabiliter le service public. Le Premier ministre a usé du terme « nettoyage ». Il a estimé que le service public « est aujourd'hui en panne » et que le moment était venu de nettoyer le pays. Auparavant, alors qu'il était ministre lors de son passage au forum du quotidien Liberté, il a eu déjà à décrier l'absence de la notion de service public aussi bien au sein de l'administration aux niveaux central et local, qu'au sein des entreprises de service public qu'elles soient privées ou publiques. Déjà en juin 2011, Daho Ould Kablia avait réunion les 48 walis du territoire national pour examiner cinq thèmes principaux, dont celui de l'amélioration des relations entre l'administration et le citoyen et la réhabilitation des services publics locaux. Il s'agissait également de « la gestion des villes et des grandes métropoles », « l'allègement et l'harmonisation des procédures administratives », le « développement des régions du Sud », ainsi que « l'évaluation et le renforcement de la coordination intersectorielle au niveau local en relation avec le développement et l'investissement économique ». Qu'en était-il des recommandations sorties de cette rencontre ? Rien ou plutôt la « mal gouvernance » a atteint son apogée, au point où les citoyens « se révoltent » presque quotidiennement contre « l'inertie » des élus locaux et des représentants du gouvernement au niveau local. Il était aussi question d'aller vers de nouvelles formes d'administration et de gouvernance, en privilégiant la relation de confiance entre l'Etat et le citoyen, dans le cadre de la politique de démocratie participative, de réhabilitation et d'amélioration du service public. Cette louable « intention » s'est-elle traduite sur le terrai ?. Il n'en est rien sur ce plan aussi. Pire les citoyens se plaignent désormais du « terrorisme » administratif tant les embûches, les tracasseries, la bureaucratie sont devenus « oppressants » et annihilent tous les efforts déployés par les pouvoirs publics pour rétablir une relation de confiance entre l'administration et les administrés. Les autres points inscrits à l'ordre du jour concernent le point de situation et bilan actualisé des activités du Calpiref (Commission d'assistance locale pour la promotion de l'investissement et de la régulation du foncier), les propositions de mesures incitatives dans le cadre de la revalorisation de l'activité agricole et la relance de l'investissement dans le domaine agricole, le point de la situation de la distribution des logements publics locatifs achevés et la lutte contre la délinquance et la criminalité. En somme, ce sont les mêmes points qui reviennent régulièrement et qui sont examinés et débattus lors des précédentes rencontres réunissant les walis et le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Le conclave d'aujourd'hui sortira sûrement avec des recommandations pertinentes comme c'est l'usage dans ce genre de rencontres. C'est leur application sur le terrain qui pose problème, à moins que le nouveau Premier ministre exige de chacun des participants des résultats probants et palpables et non des états de situation écrits qu'il sera difficile de vérifier et d'évaluer physiqement.