Le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, l'Argentin Juan Mendez, en visite au Maroc et au Sahara occidental, a déclaré samedi à Rabat qu'il avait reçu des "témoignages crédibles faisant état de pressions physiques et mentales excessives sur des détenus au cours d'interrogatoires". "Bien que la pratique des traitements cruels persiste dans les affaires criminelles ordinaires, il ne devrait pas être surprenant que des actes équivalant à la torture soient commis à l'occasion d'événements particulièrement intenses, tels que des grandes manifestations, perçues comme une menace à la sécurité nationale ou des actes de terrorisme", a souligné M. Mendez dans une conférence de presse à l'issue de sa visite au Maroc et au Sahara occidental (15-22 septembre 2012). Le rapporteur de spécial de l'ONU a ajouté que "dans ces moments-là, l'on peut remarquer une augmentation des actes de tortures et de mauvais traitements pendant la détention et l'arrestation", et ce, après avoir souligner qu'il était "regrettable" que ses rencontres avec la société civile aient été "surveillées par les autorités et les médias, et que son arrivée ait été scrutée par les caméras à chaque endroit" créant un climat d'intimidation ressenti par un certain nombre de personnes qu'il a rencontrées lors de sa visite. Après avoir signalé qu'un médecin légiste "indépendant et réputé" avait accompagné son équipe, examiné les rapports médicaux et mené un certain nombre d'examens médicaux, M. Mendez a indiqué que dans sa conclusion préliminaire par rapport à des cas récents, il y a "des informations crédibles faisant état de coups violents infligés par coups de poings et bâtons, de l'utilisation de décharges électriques et de brûlures de cigarette". Il a, en outre, noté qu'il y avait des "allégations crédibles d'agression sexuelle et de menace de viol commis sur des victimes ou des membres de la famille de celles-ci et d'autres formes de mauvais traitements". "Un certain nombre de cas a été porté à mon attention où les lésions montrent le traitement qui constitue des actes de torture", a-t-il dit. Le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, l'Argentin Juan Mendez, en visite au Maroc et au Sahara occidental, a déclaré samedi à Rabat qu'il avait reçu des "témoignages crédibles faisant état de pressions physiques et mentales excessives sur des détenus au cours d'interrogatoires". "Bien que la pratique des traitements cruels persiste dans les affaires criminelles ordinaires, il ne devrait pas être surprenant que des actes équivalant à la torture soient commis à l'occasion d'événements particulièrement intenses, tels que des grandes manifestations, perçues comme une menace à la sécurité nationale ou des actes de terrorisme", a souligné M. Mendez dans une conférence de presse à l'issue de sa visite au Maroc et au Sahara occidental (15-22 septembre 2012). Le rapporteur de spécial de l'ONU a ajouté que "dans ces moments-là, l'on peut remarquer une augmentation des actes de tortures et de mauvais traitements pendant la détention et l'arrestation", et ce, après avoir souligner qu'il était "regrettable" que ses rencontres avec la société civile aient été "surveillées par les autorités et les médias, et que son arrivée ait été scrutée par les caméras à chaque endroit" créant un climat d'intimidation ressenti par un certain nombre de personnes qu'il a rencontrées lors de sa visite. Après avoir signalé qu'un médecin légiste "indépendant et réputé" avait accompagné son équipe, examiné les rapports médicaux et mené un certain nombre d'examens médicaux, M. Mendez a indiqué que dans sa conclusion préliminaire par rapport à des cas récents, il y a "des informations crédibles faisant état de coups violents infligés par coups de poings et bâtons, de l'utilisation de décharges électriques et de brûlures de cigarette". Il a, en outre, noté qu'il y avait des "allégations crédibles d'agression sexuelle et de menace de viol commis sur des victimes ou des membres de la famille de celles-ci et d'autres formes de mauvais traitements". "Un certain nombre de cas a été porté à mon attention où les lésions montrent le traitement qui constitue des actes de torture", a-t-il dit.