Quatorze militants islamistes égyptiens ont été condamnés à mort par pendaison et quatre autres à la prison à vie pour des attaques contre les forces de sécurité l'an dernier dans la péninsule du Sinaï, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Les condamnés, membres du groupe "Tawhid et Djihad", ont été reconnus coupables de la mort de trois policiers, d'un militaire et d'un civil lors d'attaques menées en juin et juillet 2011. Huit des 14 condamnations à mort ont été prononcées par contumace.A l'énoncé du verdict, les accusés ont crié des insultes à l'adresse du président Mohamed Morsi. "C'est un infidèle comme tous ceux qui le suivent", a crié l'un des militants, tandis que d'autres scandaient "Allah est grand !". Les condamnés, qui portaient des robes blanches et arboraient des barbes, certains brandissant des exemplaires du Coran, sont accusés d'avoir ouvert le feu contre un poste de police et une banque dans le nord du Sinaï.Le procureur a affirmé que Tawhid et Djihad défendait une ligne islamiste dure qui permet à ses partisans de considérer le chef d'Etat comme un infidèle et de mener des attaques armées contre le gouvernement."Cette décision du tribunal est une étape importante", a jugé Nageh Ibrahim, ancien responsable du mouvement Gama'a Islamiya (Groupe islamique), et qui a depuis renoncé au militantisme. "Cela fait clairement comprendre aux groupes militants que l'Etat et le gouvernement du président Mohamed Morsi ne toléreront pas les attaques sur les forces armées et la police égyptienne." Nageh Ibrahim, emprisonné dans les années 1990 mais devenu l'un des principaux islamistes à demander l'arrêt des violences, a déclaré que les verdicts décourageraient d'autres militants d'attaquer Israël."Le gouvernement de Morsi tient absolument à éviter toute attaque le long de la frontière car cela donnerait une raison à Israël pour réoccuper le Sinaï", a-t-il expliqué. L'insécurité a augmenté dans le Sinaï depuis la chute du président Hosni Moubarak en février 2011. En août, 16 gardes-frontières ont été tués dans une attaque qui a déclenché une vaste offensive des forces de sécurité égyptiennes. L'armée égyptienne a annoncé début septembre avoir coordonné avec Israël l'offensive, au cours de laquelle des centaines de soldats, des chars, des véhicules blindés et des hélicoptères ont été déployés, afin d'effectuer un raid dans des cachettes islamistes, d'arrêter des suspects et de saisir des armes. Quatorze militants islamistes égyptiens ont été condamnés à mort par pendaison et quatre autres à la prison à vie pour des attaques contre les forces de sécurité l'an dernier dans la péninsule du Sinaï, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Les condamnés, membres du groupe "Tawhid et Djihad", ont été reconnus coupables de la mort de trois policiers, d'un militaire et d'un civil lors d'attaques menées en juin et juillet 2011. Huit des 14 condamnations à mort ont été prononcées par contumace.A l'énoncé du verdict, les accusés ont crié des insultes à l'adresse du président Mohamed Morsi. "C'est un infidèle comme tous ceux qui le suivent", a crié l'un des militants, tandis que d'autres scandaient "Allah est grand !". Les condamnés, qui portaient des robes blanches et arboraient des barbes, certains brandissant des exemplaires du Coran, sont accusés d'avoir ouvert le feu contre un poste de police et une banque dans le nord du Sinaï.Le procureur a affirmé que Tawhid et Djihad défendait une ligne islamiste dure qui permet à ses partisans de considérer le chef d'Etat comme un infidèle et de mener des attaques armées contre le gouvernement."Cette décision du tribunal est une étape importante", a jugé Nageh Ibrahim, ancien responsable du mouvement Gama'a Islamiya (Groupe islamique), et qui a depuis renoncé au militantisme. "Cela fait clairement comprendre aux groupes militants que l'Etat et le gouvernement du président Mohamed Morsi ne toléreront pas les attaques sur les forces armées et la police égyptienne." Nageh Ibrahim, emprisonné dans les années 1990 mais devenu l'un des principaux islamistes à demander l'arrêt des violences, a déclaré que les verdicts décourageraient d'autres militants d'attaquer Israël."Le gouvernement de Morsi tient absolument à éviter toute attaque le long de la frontière car cela donnerait une raison à Israël pour réoccuper le Sinaï", a-t-il expliqué. L'insécurité a augmenté dans le Sinaï depuis la chute du président Hosni Moubarak en février 2011. En août, 16 gardes-frontières ont été tués dans une attaque qui a déclenché une vaste offensive des forces de sécurité égyptiennes. L'armée égyptienne a annoncé début septembre avoir coordonné avec Israël l'offensive, au cours de laquelle des centaines de soldats, des chars, des véhicules blindés et des hélicoptères ont été déployés, afin d'effectuer un raid dans des cachettes islamistes, d'arrêter des suspects et de saisir des armes.