Le développement durable et la protection de l'environnement et des villes, ainsi que la bonne gouvernance méditerranéenne sont les objectifs à atteindre par les pays méditerranéens. La signature, le 21 octobre 2011 à Marseille, d'une convention constitutive du groupement d'intérêt public "Agence française des villes et territoires méditerranéens durables" ouvre le champ à la création de cette agence qui s'inscrira dans le processus de Barcelone - Union pour la Méditerranée. Elle ne restera d'ailleurs pas française et épousera rapidement une dimension. "Il existe un vrai problème de gouvernance au sud de la Méditerranée. Ces pays possèdent des élites, mais l'organisation administrative des pouvoirs, la gestion des chantiers pèchent. Il faudrait qu'ils puissent recourir à une assistance, un échange d'expertises, pour un maximum d'efficacité sur les projets structurants. Henry Roux-Alezais, président de l'Institut de la Méditerranée, résume l'objectif de la future Agence française des villes et territoires méditerranéens durables. "La France bénéficie d'une forte expertise dans ces mécanismes complexes. Elle sait les mettre en oeuvre dans le cadre de la décentralisation" renchérit Jean-Claude Tourret, délégué général de l'Institut de la Méditerranée. Et de citer trois exemples : le Grand Paris, les contrats Etat-Région et la politique de la ville. L'Institut de la Méditerranée se trouve en première ligne sur ce projet. Il a su mobiliser non seulement l'Etat, via la Datar, mais aussi la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Conseil général du Var, la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, la ville de Marseille et l'établissement public Euroméditerranée. Participent également à ce projet, la Caisse des Dépôts et Consignations française, l'Agence Française de Développement (AFD), la CCI Marseille Provence, la Fondation Sophia Antipolis, l'association pour la fondation Jean Nouvel, l'Interpôle Solutions durables pour villes côtières et la fondation méditerranéenne d'études stratégiques. Formation, coopération et capitalisation "L'agence va canaliser le meilleur de la compétence française, elle sera la pompe aspirante de toute coopération opérationnelle sur les pays méditerranéens" affirme Henry Roux-Alezais. Déjà l'Algérie a donné son accord pour travailler avec elle à travers son Agence nationale d'aménagement du territoire. L'Agence française des villes et territoires méditerranéens durables s'appuiera sur trois composantes : la formation, la coopération et la capitalisation. Avec d'abord, la création, dès 2012, d'un programme (IHEDAT Med) à Marseille avec les élites méditerranéennes sur le modèle de celui dispensé par l'Institut des Hautes Etudes d'Aménagement du territoire à Paris. Il assurera une formation de haut niveau pour les cadres dirigeants. Ensuite, la coopération. "Avec les pays du Sud, elle est principalement technique et concerne l'eau, l'urbanisme, les déchets... il existe peu de coopération institutionnelle autour des grands projets structurants avec des compétences transverses et territoriales. C'est dans ce champ que nous voulons investir. Nous ne sommes pas dans le technique mais bien dans le traitement de la gouvernance : toute l'horlogerie administrative et politique" insiste Henry Roux-Alezais. Enfin, la capitalisation consistera à réfléchir ensemble avec les pays du sud sur ce qu'est une ville moderne au XXIème siècle. L'agence, qui attend encore un arrêté ministériel pour exister, disposera d'un budget de fonctionnement de 600 à 700.000 euros par an dans un premier temps. Basée à Marseille, elle devrait être opérationnelle dès le premier trimestre 2012. Le développement durable et la protection de l'environnement et des villes, ainsi que la bonne gouvernance méditerranéenne sont les objectifs à atteindre par les pays méditerranéens. La signature, le 21 octobre 2011 à Marseille, d'une convention constitutive du groupement d'intérêt public "Agence française des villes et territoires méditerranéens durables" ouvre le champ à la création de cette agence qui s'inscrira dans le processus de Barcelone - Union pour la Méditerranée. Elle ne restera d'ailleurs pas française et épousera rapidement une dimension. "Il existe un vrai problème de gouvernance au sud de la Méditerranée. Ces pays possèdent des élites, mais l'organisation administrative des pouvoirs, la gestion des chantiers pèchent. Il faudrait qu'ils puissent recourir à une assistance, un échange d'expertises, pour un maximum d'efficacité sur les projets structurants. Henry Roux-Alezais, président de l'Institut de la Méditerranée, résume l'objectif de la future Agence française des villes et territoires méditerranéens durables. "La France bénéficie d'une forte expertise dans ces mécanismes complexes. Elle sait les mettre en oeuvre dans le cadre de la décentralisation" renchérit Jean-Claude Tourret, délégué général de l'Institut de la Méditerranée. Et de citer trois exemples : le Grand Paris, les contrats Etat-Région et la politique de la ville. L'Institut de la Méditerranée se trouve en première ligne sur ce projet. Il a su mobiliser non seulement l'Etat, via la Datar, mais aussi la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Conseil général du Var, la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, la ville de Marseille et l'établissement public Euroméditerranée. Participent également à ce projet, la Caisse des Dépôts et Consignations française, l'Agence Française de Développement (AFD), la CCI Marseille Provence, la Fondation Sophia Antipolis, l'association pour la fondation Jean Nouvel, l'Interpôle Solutions durables pour villes côtières et la fondation méditerranéenne d'études stratégiques. Formation, coopération et capitalisation "L'agence va canaliser le meilleur de la compétence française, elle sera la pompe aspirante de toute coopération opérationnelle sur les pays méditerranéens" affirme Henry Roux-Alezais. Déjà l'Algérie a donné son accord pour travailler avec elle à travers son Agence nationale d'aménagement du territoire. L'Agence française des villes et territoires méditerranéens durables s'appuiera sur trois composantes : la formation, la coopération et la capitalisation. Avec d'abord, la création, dès 2012, d'un programme (IHEDAT Med) à Marseille avec les élites méditerranéennes sur le modèle de celui dispensé par l'Institut des Hautes Etudes d'Aménagement du territoire à Paris. Il assurera une formation de haut niveau pour les cadres dirigeants. Ensuite, la coopération. "Avec les pays du Sud, elle est principalement technique et concerne l'eau, l'urbanisme, les déchets... il existe peu de coopération institutionnelle autour des grands projets structurants avec des compétences transverses et territoriales. C'est dans ce champ que nous voulons investir. Nous ne sommes pas dans le technique mais bien dans le traitement de la gouvernance : toute l'horlogerie administrative et politique" insiste Henry Roux-Alezais. Enfin, la capitalisation consistera à réfléchir ensemble avec les pays du sud sur ce qu'est une ville moderne au XXIème siècle. L'agence, qui attend encore un arrêté ministériel pour exister, disposera d'un budget de fonctionnement de 600 à 700.000 euros par an dans un premier temps. Basée à Marseille, elle devrait être opérationnelle dès le premier trimestre 2012.