La prudence budgétaire prônée par l'Algérie se traduira par le renforcement de la fiscalité ordinaire mais ne fera en aucun cas appel à la réduction des transferts sociaux, du soutien des prix ou encore de la masse salariale a affirmé, jeudi, le ministre des Finances, Karim Djoudi. La prudence budgétaire prônée par l'Algérie se traduira par le renforcement de la fiscalité ordinaire mais ne fera en aucun cas appel à la réduction des transferts sociaux, du soutien des prix ou encore de la masse salariale a affirmé, jeudi, le ministre des Finances, Karim Djoudi. La prudence "nous conduit à augmenter nos revenus fiscaux non pétroliers et non pas à réduire nos dépenses de fonctionnement tout en ayant en tête de stabiliser au mieux ces dépenses pour pouvoir retirer les niches d'excès", a expliqué M. Djoudi sur les ondes de la Radio nationale. Il a souligné que la politique financière et économique de l'Etat s'inscrivait dans une "démarche de projet de société" dans lequel le soutien aux populations défavorisées était un "principe sur lequel l'Etat n'envisage pas de revenir". C'est qu'il est difficile d'envisager une réduction de la masse salariale, des transferts sociaux et des actions de solidarité au titre du dispositif de soutien à l'emploi, alors que l'économie n'arrive toujours pas à répondre à la demande en matière d'emploi et de croissance, a-t-il argué. L'aide étatique au titre des transferts sociaux et de soutien des produits mérite, cependant, "une plus grande rigueur en termes d'attribution", a-t-il reconnu, ajoutant qu'une telle rigueur s'affronterait à de "grosses contraintes" dans sa mise en œuvre. Mais la "rationalité budgétaire" ne signifie en aucun cas une "rigueur budgétaire" surtout avec une épargne budgétaire (ressources du FRR) équivalant 40% du PIB qui permet de régler la dette interne, a-t-il rassuré. M. Djoudi a fait remarquer que le Projet de loi de finances (PLF) pour 2013, qu'il doit présenter ce jeudi à la commission des finances de l'APN, prévoit une hausse de 3% des dépenses de fonctionnement si l'on enlevait le montant des rappels des salaires consacré pour 2012 et qui n'est évidement pas reconduit pour 2013. Sinon, la dépense de fonctionnement est en baisse de 12% dans le cadre du PLF 2013 par rapport à la loi de finances complémentaire de 2012, soit une économie de quelque 600 milliards (mds) de dinars. Les transferts sociaux seront, quant à eux, maintenus presque au même niveau de 2012 à plus de 1.400 mds de dinars. Pour ce qui est des dépenses d'équipement, leur baisse de 10% dans le cadre du PLF 2013 est justifiée, selon M. Djoudi, par le fait que le plan quinquennal d'investissement public (2010-2014) tirait à sa fin. "Avec les nouveaux projets inscrits en 2013, le plan quinquennal sera notifié à plus de 92%. Il n'y a pas, donc, de rigueur puisqu'il n'y a pas d'annulation des nouveaux projets", a précisé le premier argentier du pays. Mais les dépenses d'investissement posent, par ailleurs,, la "problématique" du renouvellement des équipements et de l'entretien qui nécessite de rechercher des solutions, selon lui. Evoquant le déficit du Trésor, estimé à 18% du PIB en 2013, le ministre a fait savoir que l'Algérie aura besoin d'un baril de pétrole légèrement supérieur à 70% pour financer ce déficit et ce, après la couverture par les ressources disponibles dans les circuits du Trésor.Interrogé, par ailleurs, sur la pression fiscale souvent évoquée par les opérateurs économiques, M. Djoudi a assuré qu'avec un "abandon" (exonérations) fiscal de 450 mds de dinars par an et les différentes facilitations fiscales accordées depuis deux ans, "l'impôt ne représente pas aujourd'hui une contrainte à l'investissement en Algérie surtout avec une croissance hors hydrocarbures importante". La richesse hors hydrocarbures s'est, en fait, multipliée par 5 durant les 12 dernières années et représente actuellement 70% du PIB, s'est-il réjoui. Quant aux revendications relatives à l'amnistie fiscale, le ministre a souligné que l'impôt était "un acte de solidarité et un instrument de financement de la dépense publique qui profite à la collectivité nationale" et qu'il ne pouvait pas donc être supprimé. Evoquant la règle 51/49%, régissant l'investissement étranger en Algérie, M. Djoudi a, encore une fois, assuré qu'elle n'était pas un frein à l'investissement et que, au contraire, "beaucoup de projets se réalisent sous son angle". Sur la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent, il a fait savoir qu'un "tissu" de lutte contre ces délits était en train de se mettre en place afin d'accroître le degré d'efficacité des dispositifs de lutte déjà existants. Quant à un éventuel achat par l'Algérie du capital d'Al Watania télécoms, en cas où cette dernière voudrait céder une part de son capital, le ministre a précisé : "J'ai simplement fait une lecture réglementaire en réponse à une question qui m'était posée mais il appartient à l'Etat d'exercer ou pas son droit de préemption." Les négociations sur l'achat de 51% du capital de Djezzy (OTA) sont toujours "en cours" alors que l'Algérie répondra dans les prochains jours à la demande de l'augmentation des fonds du FMI, s'est-il contenté de rappeler à propos de ces deux dossiers. La prudence "nous conduit à augmenter nos revenus fiscaux non pétroliers et non pas à réduire nos dépenses de fonctionnement tout en ayant en tête de stabiliser au mieux ces dépenses pour pouvoir retirer les niches d'excès", a expliqué M. Djoudi sur les ondes de la Radio nationale. Il a souligné que la politique financière et économique de l'Etat s'inscrivait dans une "démarche de projet de société" dans lequel le soutien aux populations défavorisées était un "principe sur lequel l'Etat n'envisage pas de revenir". C'est qu'il est difficile d'envisager une réduction de la masse salariale, des transferts sociaux et des actions de solidarité au titre du dispositif de soutien à l'emploi, alors que l'économie n'arrive toujours pas à répondre à la demande en matière d'emploi et de croissance, a-t-il argué. L'aide étatique au titre des transferts sociaux et de soutien des produits mérite, cependant, "une plus grande rigueur en termes d'attribution", a-t-il reconnu, ajoutant qu'une telle rigueur s'affronterait à de "grosses contraintes" dans sa mise en œuvre. Mais la "rationalité budgétaire" ne signifie en aucun cas une "rigueur budgétaire" surtout avec une épargne budgétaire (ressources du FRR) équivalant 40% du PIB qui permet de régler la dette interne, a-t-il rassuré. M. Djoudi a fait remarquer que le Projet de loi de finances (PLF) pour 2013, qu'il doit présenter ce jeudi à la commission des finances de l'APN, prévoit une hausse de 3% des dépenses de fonctionnement si l'on enlevait le montant des rappels des salaires consacré pour 2012 et qui n'est évidement pas reconduit pour 2013. Sinon, la dépense de fonctionnement est en baisse de 12% dans le cadre du PLF 2013 par rapport à la loi de finances complémentaire de 2012, soit une économie de quelque 600 milliards (mds) de dinars. Les transferts sociaux seront, quant à eux, maintenus presque au même niveau de 2012 à plus de 1.400 mds de dinars. Pour ce qui est des dépenses d'équipement, leur baisse de 10% dans le cadre du PLF 2013 est justifiée, selon M. Djoudi, par le fait que le plan quinquennal d'investissement public (2010-2014) tirait à sa fin. "Avec les nouveaux projets inscrits en 2013, le plan quinquennal sera notifié à plus de 92%. Il n'y a pas, donc, de rigueur puisqu'il n'y a pas d'annulation des nouveaux projets", a précisé le premier argentier du pays. Mais les dépenses d'investissement posent, par ailleurs,, la "problématique" du renouvellement des équipements et de l'entretien qui nécessite de rechercher des solutions, selon lui. Evoquant le déficit du Trésor, estimé à 18% du PIB en 2013, le ministre a fait savoir que l'Algérie aura besoin d'un baril de pétrole légèrement supérieur à 70% pour financer ce déficit et ce, après la couverture par les ressources disponibles dans les circuits du Trésor.Interrogé, par ailleurs, sur la pression fiscale souvent évoquée par les opérateurs économiques, M. Djoudi a assuré qu'avec un "abandon" (exonérations) fiscal de 450 mds de dinars par an et les différentes facilitations fiscales accordées depuis deux ans, "l'impôt ne représente pas aujourd'hui une contrainte à l'investissement en Algérie surtout avec une croissance hors hydrocarbures importante". La richesse hors hydrocarbures s'est, en fait, multipliée par 5 durant les 12 dernières années et représente actuellement 70% du PIB, s'est-il réjoui. Quant aux revendications relatives à l'amnistie fiscale, le ministre a souligné que l'impôt était "un acte de solidarité et un instrument de financement de la dépense publique qui profite à la collectivité nationale" et qu'il ne pouvait pas donc être supprimé. Evoquant la règle 51/49%, régissant l'investissement étranger en Algérie, M. Djoudi a, encore une fois, assuré qu'elle n'était pas un frein à l'investissement et que, au contraire, "beaucoup de projets se réalisent sous son angle". Sur la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent, il a fait savoir qu'un "tissu" de lutte contre ces délits était en train de se mettre en place afin d'accroître le degré d'efficacité des dispositifs de lutte déjà existants. Quant à un éventuel achat par l'Algérie du capital d'Al Watania télécoms, en cas où cette dernière voudrait céder une part de son capital, le ministre a précisé : "J'ai simplement fait une lecture réglementaire en réponse à une question qui m'était posée mais il appartient à l'Etat d'exercer ou pas son droit de préemption." Les négociations sur l'achat de 51% du capital de Djezzy (OTA) sont toujours "en cours" alors que l'Algérie répondra dans les prochains jours à la demande de l'augmentation des fonds du FMI, s'est-il contenté de rappeler à propos de ces deux dossiers.