Le conflit syrien constitue désormais "une menace" pour l'ensemble de la région, notamment après les incidents militaires survenus ces derniers jours entre la Turquie et la Syrie, une situation qualifiée d'"extrêmement dangereuse" par l'Onu qui a appelé, hier, Damas à un cessez-le-feu "unilatéral". Le conflit syrien constitue désormais "une menace" pour l'ensemble de la région, notamment après les incidents militaires survenus ces derniers jours entre la Turquie et la Syrie, une situation qualifiée d'"extrêmement dangereuse" par l'Onu qui a appelé, hier, Damas à un cessez-le-feu "unilatéral". Depuis le déclenchement de la crise syrienne en mars 2011, les relations entre Damas et Ankara sont marquées par des tensions et ont connu une brusque escalade après des tirs syriens meurtriers sur un village frontalier turc la semaine dernière. Selon le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, la situation en Syrie "a empiré de manière dramatique. Elle pose des risques sérieux à la stabilité des voisins de la Syrie et à l'ensemble de la région". S'exprimant lundi à l'ouverture à Luxembourg du premier Forum mondial de la démocratie, M. Ban a averti que "l'escalade du conflit à la frontière Syrie-Turquie et l'impact de la crise sur le Liban sont extrêmement dangereux". Les propos de M. Ban sont intervenus peu après que la Turquie eut riposté, pour la sixième fois, à la chute d'un obus syrien, en tirant sur des positions de l'armée gouvernementale syrienne. Depuis le bombardement mercredi dernier du village frontalier turc d'Akçakale, qui a causé la mort de cinq civils turcs, les troupes d'Ankara ripostent à chaque tir syrien qui touche le territoire turc. Le gouvernement turc a obtenu jeudi le feu vert formel de son Parlement pour poursuivre les opérations militaires contre la Syrie, "si nécessaire". L'incident d'Akçakale est le plus grave entre la Turquie et la Syrie depuis la destruction d'un avion de chasse turc par la défense antiaérienne syrienne en juin dernier. Face à la tension croissante entre la Turquie et la Syrie, le chef d'état-major des armées turques, le général Necdet Ozel, inspectait hier les troupes turques à la frontière syrienne, selon l'agence de presse Anatolie. Il s'est rendu dans la province de Hatay (Sud), théâtre d'échanges de tirs d'artillerie entre les deux pays. Le général turc devra aussi se rendre sur d'autreS points de la frontière pour inspecter l'état des troupes turques, renforcées en raison du conflit en Syrie, ajoute l'agence turque. Par ailleurs, les appels à l'arrêt de la violence en Syrie se poursuivent. Mardi, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon a exhorté les autorités de Damas à mettre en place un cessez-le-feu "unilatéral", et demandé à l'opposition syrienne de l'accepter. Pour M. Ban, il est "insupportable" que la population syrienne continue à souffrir de cette manière. "J'exhorte les forces d'opposition à accepter un cessez-le-feu unilatéral, si et lorsque le gouvernement syrien l'annonce", a dit M. Ban lors d'une conférence de presse commune à Paris avec le président français, François Hollande. De son côté M. Hollande a évoqué la tension régnant à la frontière turco-syrienne. "Il faut refaire des sanctions afin que le régime cède" en Syrie, a estimé le président français avant de passer en revue la "proposition" turque d'une période de transition en Syrie dirigée par l'actuel vice-président syrien Farouk al-Charaa, qui remplacerait le président Bachar al-Assad. Cependant, la proposition d'Ankara a été vivement dénoncée lundi par Damas. "Ce que (le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet) Davutoglu a dit reflète un embarras et une gêne politique et diplomatique flagrants", a estimé le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, dans des déclarations diffusées par la télévision officielle syrienne. "Nous ne sommes plus à l'époque de l'empire ottoman. Je conseille au gouvernement turc de renoncer au (pouvoir) en faveur de personnalités acceptables par le peuple turc", a poursuivi le ministre.Lors d'un entretien télévisé samedi soir, M. Davutoglu a proposé que Farouk al-Charaa remplace Bachar al-Assad à la tête d'un gouvernement de transition en Syrie pour mettre un terme au conflit dans le pays. Aux yeux du ministre turc, M. al-Charaa "est un homme de raison et de conscience et il n'a pas pris part dans les massacres en Syrie". "Personne d'autre que lui ne connaît mieux le système" en Syrie. Depuis le déclenchement de la crise syrienne en mars 2011, les relations entre Damas et Ankara sont marquées par des tensions et ont connu une brusque escalade après des tirs syriens meurtriers sur un village frontalier turc la semaine dernière. Selon le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, la situation en Syrie "a empiré de manière dramatique. Elle pose des risques sérieux à la stabilité des voisins de la Syrie et à l'ensemble de la région". S'exprimant lundi à l'ouverture à Luxembourg du premier Forum mondial de la démocratie, M. Ban a averti que "l'escalade du conflit à la frontière Syrie-Turquie et l'impact de la crise sur le Liban sont extrêmement dangereux". Les propos de M. Ban sont intervenus peu après que la Turquie eut riposté, pour la sixième fois, à la chute d'un obus syrien, en tirant sur des positions de l'armée gouvernementale syrienne. Depuis le bombardement mercredi dernier du village frontalier turc d'Akçakale, qui a causé la mort de cinq civils turcs, les troupes d'Ankara ripostent à chaque tir syrien qui touche le territoire turc. Le gouvernement turc a obtenu jeudi le feu vert formel de son Parlement pour poursuivre les opérations militaires contre la Syrie, "si nécessaire". L'incident d'Akçakale est le plus grave entre la Turquie et la Syrie depuis la destruction d'un avion de chasse turc par la défense antiaérienne syrienne en juin dernier. Face à la tension croissante entre la Turquie et la Syrie, le chef d'état-major des armées turques, le général Necdet Ozel, inspectait hier les troupes turques à la frontière syrienne, selon l'agence de presse Anatolie. Il s'est rendu dans la province de Hatay (Sud), théâtre d'échanges de tirs d'artillerie entre les deux pays. Le général turc devra aussi se rendre sur d'autreS points de la frontière pour inspecter l'état des troupes turques, renforcées en raison du conflit en Syrie, ajoute l'agence turque. Par ailleurs, les appels à l'arrêt de la violence en Syrie se poursuivent. Mardi, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon a exhorté les autorités de Damas à mettre en place un cessez-le-feu "unilatéral", et demandé à l'opposition syrienne de l'accepter. Pour M. Ban, il est "insupportable" que la population syrienne continue à souffrir de cette manière. "J'exhorte les forces d'opposition à accepter un cessez-le-feu unilatéral, si et lorsque le gouvernement syrien l'annonce", a dit M. Ban lors d'une conférence de presse commune à Paris avec le président français, François Hollande. De son côté M. Hollande a évoqué la tension régnant à la frontière turco-syrienne. "Il faut refaire des sanctions afin que le régime cède" en Syrie, a estimé le président français avant de passer en revue la "proposition" turque d'une période de transition en Syrie dirigée par l'actuel vice-président syrien Farouk al-Charaa, qui remplacerait le président Bachar al-Assad. Cependant, la proposition d'Ankara a été vivement dénoncée lundi par Damas. "Ce que (le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet) Davutoglu a dit reflète un embarras et une gêne politique et diplomatique flagrants", a estimé le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, dans des déclarations diffusées par la télévision officielle syrienne. "Nous ne sommes plus à l'époque de l'empire ottoman. Je conseille au gouvernement turc de renoncer au (pouvoir) en faveur de personnalités acceptables par le peuple turc", a poursuivi le ministre.Lors d'un entretien télévisé samedi soir, M. Davutoglu a proposé que Farouk al-Charaa remplace Bachar al-Assad à la tête d'un gouvernement de transition en Syrie pour mettre un terme au conflit dans le pays. Aux yeux du ministre turc, M. al-Charaa "est un homme de raison et de conscience et il n'a pas pris part dans les massacres en Syrie". "Personne d'autre que lui ne connaît mieux le système" en Syrie.