Les différentes régions du territoire tunisien vivent encore au rythme de tensions et de protestations contre les lenteurs dans la réalisation des projets de développement comme promis par le gouvernement intérimaire conduit par le mouvement islamique Ennahdha à l'approche de la date butoir du 23 octobre prévue pour l'élaboration de la nouvelle constitution. Les tensions se sont exacerbées dans plusieurs localités tunisiennes notamment Sidi Bouzid, Kasrein, Gafsa, Tataouine et Mednine qui ont été le théâtre d'affrontements et de manifestations hostiles aux gouvernent. La ville de Tala qui revendique la séparation de Kasrein a été paralysée par une grève générale. Une autre ville, Esaned dans le gouvernorat de Gafsa a également été paralysée par une grève générale suite à des condamnations prononcées à l'encontre de personnes accusées de participation aux émeute rapporte l'APS . A Tataouine des fonctionnaires au siège ont observé un sit-in devant le bureau du gouverneur de la région pour protester contre la décision "arbitraire et abusive" de leur mutation vers d'autres postes de travail. Le syndicat de base des agents et fonctionnaires du gouvernorat de Tataouine a dénoncé cette décision qui vise des agents titulaires. Dans le gouvernorat de Tozeur, les employés en sous-traitance de l'aéroport international Nefta/Tozeur observent, depuis mercredi, une grève et sit-in dans le hall de l'aéroport, en raison de "la non-application par la direction générale de l'Office de l'aviation civile et des aéroports (OACA) des conventions signées précédemment concernant leur titularisation, à l'expiration de leurs précédents contrats de travail". Sur le plan médiatique et suite à l'échec des négociations entre les représentants de Dar Assabah et ceux du gouvernement les journalistes, techniciens et personnels administratifs du journal sont entrés dans une grève de la faim et observent un sit-in illimité. L'Union générale tunisienne du travail qui a fait siennes les revendications des journalistes a adhéré au mouvement de protestation. Le porte-parole de ce syndicat, Sami Tahri, a décidé une grève de la faim en solidarité avec les journalistes de Dar Assabah. Par ailleurs le conseil des ministres tunisiens a passé en revu la situation du développement dans plusieurs gouvernorats notamment Tataouine, Mednine, Kasreine, Sidi Bouzid et Gafsa et examiné les moyens d'avancement de la préparation du budget de l'Etat complémentaire pour accélérer la réalisation des projets arrêtés en faveurs de ces régions. Dans le même contexte le président tunisien Moncef Marzouki a examiné avec des représentants de partis politiques, la situation qui prévaut dans certaines régions qui connaissent un climat de tension sociale et les mécanismes susceptibles d'apaiser ces tensions sans recourir à des solutions sécuritaires qui ne sauraient qu'aggraver la situation, selon un communiqué de la présidence tunisienne. Les différentes régions du territoire tunisien vivent encore au rythme de tensions et de protestations contre les lenteurs dans la réalisation des projets de développement comme promis par le gouvernement intérimaire conduit par le mouvement islamique Ennahdha à l'approche de la date butoir du 23 octobre prévue pour l'élaboration de la nouvelle constitution. Les tensions se sont exacerbées dans plusieurs localités tunisiennes notamment Sidi Bouzid, Kasrein, Gafsa, Tataouine et Mednine qui ont été le théâtre d'affrontements et de manifestations hostiles aux gouvernent. La ville de Tala qui revendique la séparation de Kasrein a été paralysée par une grève générale. Une autre ville, Esaned dans le gouvernorat de Gafsa a également été paralysée par une grève générale suite à des condamnations prononcées à l'encontre de personnes accusées de participation aux émeute rapporte l'APS . A Tataouine des fonctionnaires au siège ont observé un sit-in devant le bureau du gouverneur de la région pour protester contre la décision "arbitraire et abusive" de leur mutation vers d'autres postes de travail. Le syndicat de base des agents et fonctionnaires du gouvernorat de Tataouine a dénoncé cette décision qui vise des agents titulaires. Dans le gouvernorat de Tozeur, les employés en sous-traitance de l'aéroport international Nefta/Tozeur observent, depuis mercredi, une grève et sit-in dans le hall de l'aéroport, en raison de "la non-application par la direction générale de l'Office de l'aviation civile et des aéroports (OACA) des conventions signées précédemment concernant leur titularisation, à l'expiration de leurs précédents contrats de travail". Sur le plan médiatique et suite à l'échec des négociations entre les représentants de Dar Assabah et ceux du gouvernement les journalistes, techniciens et personnels administratifs du journal sont entrés dans une grève de la faim et observent un sit-in illimité. L'Union générale tunisienne du travail qui a fait siennes les revendications des journalistes a adhéré au mouvement de protestation. Le porte-parole de ce syndicat, Sami Tahri, a décidé une grève de la faim en solidarité avec les journalistes de Dar Assabah. Par ailleurs le conseil des ministres tunisiens a passé en revu la situation du développement dans plusieurs gouvernorats notamment Tataouine, Mednine, Kasreine, Sidi Bouzid et Gafsa et examiné les moyens d'avancement de la préparation du budget de l'Etat complémentaire pour accélérer la réalisation des projets arrêtés en faveurs de ces régions. Dans le même contexte le président tunisien Moncef Marzouki a examiné avec des représentants de partis politiques, la situation qui prévaut dans certaines régions qui connaissent un climat de tension sociale et les mécanismes susceptibles d'apaiser ces tensions sans recourir à des solutions sécuritaires qui ne sauraient qu'aggraver la situation, selon un communiqué de la présidence tunisienne.