La 4e Commission de l'Onu chargée de la décolonisation a poursuivi, à New York, l'audition des pétitionnaires sur la question du Sahara occidental, dont la grande majorité a défendu fermement le caractère intangible du droit des Sahraouis à l'autodétermination, tout en déplorant l'incapacité de l'Onu à élargir le mandat de la Minurso au mécanisme des droits de l'Homme. A ce propos, les pétitionnaires ont rappelé que la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis soutenant le droit des Sahraouis à exercer, par référendum, leur droit à l'autodétermination, et si tel est leur volonté, à l'indépendance. Présente à cette audition, Mme Katlyn Thomas, qui avait présidé la Commission des Nations unies de l'Association des avocats de New York, a expliqué qu'au cours des deux dernières années, cette Commission avait mené des enquêtes exhaustives sur des questions d'ordre juridique relatives au Sahara occidental. Suite à ces enquêtes, a-t-elle soutenu, ''la Commission a conclu qu'il n'existait aucun fondement juridique pour que le Maroc puisse invoquer sa relation historique avec les territoires sahraouis, avant la colonisation espagnole, pour justifier des droits sur le Sahara occidental''. "Partant du principe que sur la base du droit international, le Sahara occidental n'a jamais été reconnu comme faisant intégralement partie du Maroc, il n'est donc pas acceptable de comparer le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui à celui d'une population habitant une région particulière d'un Etat établi, ce qui est la position marocaine", a encore précisé cette juriste américaine. La 4e Commission de l'Onu chargée de la décolonisation a poursuivi, à New York, l'audition des pétitionnaires sur la question du Sahara occidental, dont la grande majorité a défendu fermement le caractère intangible du droit des Sahraouis à l'autodétermination, tout en déplorant l'incapacité de l'Onu à élargir le mandat de la Minurso au mécanisme des droits de l'Homme. A ce propos, les pétitionnaires ont rappelé que la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis soutenant le droit des Sahraouis à exercer, par référendum, leur droit à l'autodétermination, et si tel est leur volonté, à l'indépendance. Présente à cette audition, Mme Katlyn Thomas, qui avait présidé la Commission des Nations unies de l'Association des avocats de New York, a expliqué qu'au cours des deux dernières années, cette Commission avait mené des enquêtes exhaustives sur des questions d'ordre juridique relatives au Sahara occidental. Suite à ces enquêtes, a-t-elle soutenu, ''la Commission a conclu qu'il n'existait aucun fondement juridique pour que le Maroc puisse invoquer sa relation historique avec les territoires sahraouis, avant la colonisation espagnole, pour justifier des droits sur le Sahara occidental''. "Partant du principe que sur la base du droit international, le Sahara occidental n'a jamais été reconnu comme faisant intégralement partie du Maroc, il n'est donc pas acceptable de comparer le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui à celui d'une population habitant une région particulière d'un Etat établi, ce qui est la position marocaine", a encore précisé cette juriste américaine.