Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier, le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, au terme de sa visite de travail en Algérie. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier, le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, au terme de sa visite de travail en Algérie. L'audience s'est déroulée à la résidence Djenane El Mufti en présence des ministres de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani. Manuel Valls a eu dans la journée des entretiens avec des responsables politiques algériens. Il a été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. L'entretien a porté sur l'évaluation de la coopération bilatérale ainsi que sur d'autres questions d'intérêt commun, précise un communiqué des services du Premier ministre. L'audience s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, Daho Ould Kablia, ajoute la même source. Auparavant, il a eu des entretiens avec Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères. Ces entretiens ont permis aux deux responsables politiques de témoigner de «la convergence de vues entre nos deux diplomaties et nos deux pays», sur la situation au Sahel. La situation au Sahel et la menace terroriste ont été au centre des entretiens des responsables politiques algériens et le ministre français et la délégation qui l'accompagne, notamment le directeur général de la Gendarmerie nationale française, relevant du ministère de l'Intérieur, le général d'armée Jacques Mignaux, et le directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises, Jean-Paul Kihl. «Parmi les sujets abordés» lors de ses entretiens avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, «il y a la situation au Sahel et nous avons souligné à ce propos la convergence de vues entre nos deux diplomaties et nos deux pays», a souligné Manuel Valls, selon un compte rendu de l'agence Algérie Presse Service. Ces entretiens interviennent après une série de déclarations politiques cette semaine à Alger et Paris, montrant clairement une divergence de vues entre l'Algérie, qui pousse encore au dialogue politique au Sahel, et la France qui penche avec insistance en faveur d'une intervention militaire. Le chef de la diplomatie algérienne estime, quant à lui, qu' «on a souvent exacerbé, exagéré les divergences de points de vues de l'Algérie et de la France sur ces questions-là». Le ministre français de l'Intérieur a encore rappelé que sa visite s'inscrivait dans le cadre de la préparation de celle du président français, François Hollande en Algérie, prévue début décembre. Manuel Valls a rencontré ,hier après-midi, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. L'entretien a porté, selon le communiqué des services du Premier ministre diffusé par l'Aps, sur l'évaluation de la coopération bilatérale ainsi que sur d'autres questions d'intérêt commun, précise le communiqué. L'audience s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, Daho Ould Kablia, ajoute la même source. Auparavant, le chef de la diplomatie algérienne et le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls ont évoqué la coopération bilatérale et, selon Manuel Valls, son «état d'esprit fructueux et de grande qualité». Le responsable politique français a souligné que les deux parties (l'Algérie et la France) sont «convaincues que cette visite est l'occasion d'une nouvelle étape dans la relation entre les deux pays », rappelant encore une fois que sa visite s'inscrivait dans le cadre de la préparation de celle du président français, François Hollande en Algérie, prévue début décembre. L'hôte de l'Algérie a eu également des entretiens avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah. "Nous sommes au service des musulmans de France et ce, en accord avec la République française", a indiqué M. Ghlamallah dans une déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens avec le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls. « Nous avons évoqué avec le ministre français la situation de l'islam et des musulmans en France et à ce titre, nous avons convenu que l'Algérie réponde aux besoins et aux attentes des musulmans de ce pays », a indiqué M. Ghlamallah. Il a ajouté que l'Algérie a la « volonté » d'aider les musulmans de France à pratiquer leur culte dans la "sérénité" en dépêchant dans ce pays, a-t-il précisé, des imams «formés» et «qualifiés». De son côté, M.Valls a relevé le rôle "essentiel" que joue la Grande mosquée de Paris, laquelle est «profondément ancrée dans l'histoire de France». Il affirme que "cette mosquée est un beau symbole vivant, pas uniquement pour le passé, mais aussi pour le présent et l'avenir de l'islam dans notre pays". Il souligne , que l'objectif (de la France) est de «faire en sorte que les Français, les Franco-Algériens et les Algériens vivant en France puissent pratiquer leur culte de la manière la plus apaisée et la plus tranquille possible avec une volonté partagée de dépolitisation absolue de ces questions». Par ailleurs, le ministre français a été interrogé sur les otages français. "Ils doivent être libérés vite, avant qu'il ne soit trop tard", a-t-il menacé. La France «ne cédera à aucune menace dans ce domaine", a-t-il prévenu. Le ministre français de l'Intérieur était interrogé sur les menaces lancées par les ravisseurs des six otages français détenus au Sahel. «Le président de la République (François Hollande) a eu l'occasion de réagir hier (samedi NDLR) aux menaces et il l'a fait de la manière la plus ferme», a-t-il rappelé. L'audience s'est déroulée à la résidence Djenane El Mufti en présence des ministres de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprises et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani. Manuel Valls a eu dans la journée des entretiens avec des responsables politiques algériens. Il a été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. L'entretien a porté sur l'évaluation de la coopération bilatérale ainsi que sur d'autres questions d'intérêt commun, précise un communiqué des services du Premier ministre. L'audience s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, Daho Ould Kablia, ajoute la même source. Auparavant, il a eu des entretiens avec Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères. Ces entretiens ont permis aux deux responsables politiques de témoigner de «la convergence de vues entre nos deux diplomaties et nos deux pays», sur la situation au Sahel. La situation au Sahel et la menace terroriste ont été au centre des entretiens des responsables politiques algériens et le ministre français et la délégation qui l'accompagne, notamment le directeur général de la Gendarmerie nationale française, relevant du ministère de l'Intérieur, le général d'armée Jacques Mignaux, et le directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises, Jean-Paul Kihl. «Parmi les sujets abordés» lors de ses entretiens avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, «il y a la situation au Sahel et nous avons souligné à ce propos la convergence de vues entre nos deux diplomaties et nos deux pays», a souligné Manuel Valls, selon un compte rendu de l'agence Algérie Presse Service. Ces entretiens interviennent après une série de déclarations politiques cette semaine à Alger et Paris, montrant clairement une divergence de vues entre l'Algérie, qui pousse encore au dialogue politique au Sahel, et la France qui penche avec insistance en faveur d'une intervention militaire. Le chef de la diplomatie algérienne estime, quant à lui, qu' «on a souvent exacerbé, exagéré les divergences de points de vues de l'Algérie et de la France sur ces questions-là». Le ministre français de l'Intérieur a encore rappelé que sa visite s'inscrivait dans le cadre de la préparation de celle du président français, François Hollande en Algérie, prévue début décembre. Manuel Valls a rencontré ,hier après-midi, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. L'entretien a porté, selon le communiqué des services du Premier ministre diffusé par l'Aps, sur l'évaluation de la coopération bilatérale ainsi que sur d'autres questions d'intérêt commun, précise le communiqué. L'audience s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, Daho Ould Kablia, ajoute la même source. Auparavant, le chef de la diplomatie algérienne et le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls ont évoqué la coopération bilatérale et, selon Manuel Valls, son «état d'esprit fructueux et de grande qualité». Le responsable politique français a souligné que les deux parties (l'Algérie et la France) sont «convaincues que cette visite est l'occasion d'une nouvelle étape dans la relation entre les deux pays », rappelant encore une fois que sa visite s'inscrivait dans le cadre de la préparation de celle du président français, François Hollande en Algérie, prévue début décembre. L'hôte de l'Algérie a eu également des entretiens avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah. "Nous sommes au service des musulmans de France et ce, en accord avec la République française", a indiqué M. Ghlamallah dans une déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens avec le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls. « Nous avons évoqué avec le ministre français la situation de l'islam et des musulmans en France et à ce titre, nous avons convenu que l'Algérie réponde aux besoins et aux attentes des musulmans de ce pays », a indiqué M. Ghlamallah. Il a ajouté que l'Algérie a la « volonté » d'aider les musulmans de France à pratiquer leur culte dans la "sérénité" en dépêchant dans ce pays, a-t-il précisé, des imams «formés» et «qualifiés». De son côté, M.Valls a relevé le rôle "essentiel" que joue la Grande mosquée de Paris, laquelle est «profondément ancrée dans l'histoire de France». Il affirme que "cette mosquée est un beau symbole vivant, pas uniquement pour le passé, mais aussi pour le présent et l'avenir de l'islam dans notre pays". Il souligne , que l'objectif (de la France) est de «faire en sorte que les Français, les Franco-Algériens et les Algériens vivant en France puissent pratiquer leur culte de la manière la plus apaisée et la plus tranquille possible avec une volonté partagée de dépolitisation absolue de ces questions». Par ailleurs, le ministre français a été interrogé sur les otages français. "Ils doivent être libérés vite, avant qu'il ne soit trop tard", a-t-il menacé. La France «ne cédera à aucune menace dans ce domaine", a-t-il prévenu. Le ministre français de l'Intérieur était interrogé sur les menaces lancées par les ravisseurs des six otages français détenus au Sahel. «Le président de la République (François Hollande) a eu l'occasion de réagir hier (samedi NDLR) aux menaces et il l'a fait de la manière la plus ferme», a-t-il rappelé.