Après 48 ans d'existence, la plus vieille guérilla d'Amérique latine pourrait enfin déposer les armes. Les négociations de paix officielles entre les autorités colombiennes et la guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) commencent ce lundi à Oslo sous le patronage du Chili, de Cuba, de la Finlande et du Venezuela. Les représentants du gouvernement colombien sont arrivés de Bogota, et ceux de la guérilla en provenance de Cuba - sauf Simon Trinidad, condamné à 60 ans de prison aux Etats-Unis pour enlèvements, qui devrait participer aux débats par vidéoconférence de sa cellule nord-américaine. Mike Hammer, sous-secrétaire au département d'Etat des Etats-Unis, a assuré vendredi que «Washington appuyait totalement le processus de paix». Une conférence de presse est prévue mercredi. Les délégations poursuivront ensuite les discussions à La Havane. Ces négociations ne sont pas les premières entre le gouvernement colombien et la guérilla des Farc. En 1985, des discussions entre le gouvernement de Belisario Betancur et les Farc avaient permis la création d'un parti politique issu de la guérilla, l'Union patriotique. De 2.500 à 3.000 de ses membres avaient été massacrés ensuite, brisant tout espoir de paix. Au début des années 90, des négociations avaient abouti avec le M19 et l'EPL, deux autres guérillas, dont les principaux membres se sont reconvertis dans la politique. Une nouvelle Constitution avait été rédigée, prenant en compte les revendications du M19 et facilitant la réintégration des guérilleros au processus politique. L'actuel maire de Bogota, Gustavo Petro, est issu des rangs du M19. Après 48 ans d'existence, la plus vieille guérilla d'Amérique latine pourrait enfin déposer les armes. Les négociations de paix officielles entre les autorités colombiennes et la guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) commencent ce lundi à Oslo sous le patronage du Chili, de Cuba, de la Finlande et du Venezuela. Les représentants du gouvernement colombien sont arrivés de Bogota, et ceux de la guérilla en provenance de Cuba - sauf Simon Trinidad, condamné à 60 ans de prison aux Etats-Unis pour enlèvements, qui devrait participer aux débats par vidéoconférence de sa cellule nord-américaine. Mike Hammer, sous-secrétaire au département d'Etat des Etats-Unis, a assuré vendredi que «Washington appuyait totalement le processus de paix». Une conférence de presse est prévue mercredi. Les délégations poursuivront ensuite les discussions à La Havane. Ces négociations ne sont pas les premières entre le gouvernement colombien et la guérilla des Farc. En 1985, des discussions entre le gouvernement de Belisario Betancur et les Farc avaient permis la création d'un parti politique issu de la guérilla, l'Union patriotique. De 2.500 à 3.000 de ses membres avaient été massacrés ensuite, brisant tout espoir de paix. Au début des années 90, des négociations avaient abouti avec le M19 et l'EPL, deux autres guérillas, dont les principaux membres se sont reconvertis dans la politique. Une nouvelle Constitution avait été rédigée, prenant en compte les revendications du M19 et facilitant la réintégration des guérilleros au processus politique. L'actuel maire de Bogota, Gustavo Petro, est issu des rangs du M19.