L'entraîneur français Hubert Velud a qualifié mercredi de "référence" le match gagné, la veille, par son équipe lors de la réception de l'USM Alger (1-0) pour le compte de la 6e journée du championnat de Ligue ''une'' algérienne de football. "C'est le match référence de notre équipe depuis le début du championnat. J'estime qu'on a mérité amplement ce succès, vu qu'on a réalisé une très belle partie", a déclaré, à l'APS, l'ancien entraîneur de la sélection du Togo. L'ESS, qui venait d'essuyer sa première défaite de la saison sur le terrain de la JS Saoura (1-0), était dans l'obligation de renouer avec la victoire, au risque de se retrouver dans une zone de turbulence, selon les observateurs. "Il est vrai, la défaite face à la JSS nous a fait du mal, au regard du bruit qui s'en était suivi dans l'entourage du club, mais je pense qu'on en a parlé plus qu'il en faut, alors qu'il s'agissait d'une simple rencontre perdue dans un contexte particulier", a précisé le technicien français. "A Béchar, on avait joué sous une chaleur suffocante, rendant très difficile la mission des joueurs. Bref, cette page est tournée, et j'estime que mes protégés ont vite réagi, comme l'atteste leur belle production face à l'USMA", a t-il ajouté. Grâce à cette victoire, la formation phare des Hauts-Plateaux, intraitable jusque-là à domicile, revient sur le podium, en occupant la troisième place avec 11 points, soit à deux unités seulement du nouveau leader de la Ligue 1, l'USM El-Harrach. "Notre objectif est toujours de défendre notre titre de champion, je pense du reste, qu'on est dans les normes", a estimé Velud, avouant au passage qu'il a été très difficile pour lui "d'hériter d'un effectif presque totalement remanié" lors de l'intersaison. «Les présidents doivent être patients avec les entraîneurs» L'ESS, vainqueur du doublé (championnat et coupe d'Algérie) la saison passée, a connu un départ massif de ses meilleurs joueurs, à l'image de Hachoud, Djabou et Benmoussa, obligeant les dirigeants à recruter pas moins de 15 nouveaux éléments, en plus de l'entraîneur Velud, qui a succédé au Suisse, Alain Geiger, lui aussi ayant préféré changer d'air. "Avec le gros travail qu'on a effectué durant l'intersaison, je pense que l'équipe commence à trouver ses automatismes, et gagne en cohésion de match en match", a assuré l'entraîneur de l'ESS. Appelé à commenter la valse des entraîneurs qui a pris d'autres proportions cette saison dans le championnat algérien, Velud s'est dit "désolé" de la persistance de ce fléau qui marque le début de la compétition, appelant les dirigeants des clubs "à faire preuve de patience vis à vis de leurs entraîneurs respectifs". "Certes, dans tous les championnats du monde, l'avenir d'un entraîneur est tributaire de ses résultats, mais je pense qu'en Algérie, l'on est allé trop loin dans ce registre, en limogeant les entraîneurs dès le premier faux pas", a t-il regretté. Velud a estimé, en outre, qu'il se sentait à l'aise à Sétif, qualifiant de "tranquille et serein" le cadre de travail dans lequel il exerce au sein de l'ESS. "Je ne ressens aucune pression de la part de mes dirigeants, et cela me facilite évidemment le travail, dans l'optique de réaliser les objectifs assignés", a t-il conclu. L'entraîneur français Hubert Velud a qualifié mercredi de "référence" le match gagné, la veille, par son équipe lors de la réception de l'USM Alger (1-0) pour le compte de la 6e journée du championnat de Ligue ''une'' algérienne de football. "C'est le match référence de notre équipe depuis le début du championnat. J'estime qu'on a mérité amplement ce succès, vu qu'on a réalisé une très belle partie", a déclaré, à l'APS, l'ancien entraîneur de la sélection du Togo. L'ESS, qui venait d'essuyer sa première défaite de la saison sur le terrain de la JS Saoura (1-0), était dans l'obligation de renouer avec la victoire, au risque de se retrouver dans une zone de turbulence, selon les observateurs. "Il est vrai, la défaite face à la JSS nous a fait du mal, au regard du bruit qui s'en était suivi dans l'entourage du club, mais je pense qu'on en a parlé plus qu'il en faut, alors qu'il s'agissait d'une simple rencontre perdue dans un contexte particulier", a précisé le technicien français. "A Béchar, on avait joué sous une chaleur suffocante, rendant très difficile la mission des joueurs. Bref, cette page est tournée, et j'estime que mes protégés ont vite réagi, comme l'atteste leur belle production face à l'USMA", a t-il ajouté. Grâce à cette victoire, la formation phare des Hauts-Plateaux, intraitable jusque-là à domicile, revient sur le podium, en occupant la troisième place avec 11 points, soit à deux unités seulement du nouveau leader de la Ligue 1, l'USM El-Harrach. "Notre objectif est toujours de défendre notre titre de champion, je pense du reste, qu'on est dans les normes", a estimé Velud, avouant au passage qu'il a été très difficile pour lui "d'hériter d'un effectif presque totalement remanié" lors de l'intersaison. «Les présidents doivent être patients avec les entraîneurs» L'ESS, vainqueur du doublé (championnat et coupe d'Algérie) la saison passée, a connu un départ massif de ses meilleurs joueurs, à l'image de Hachoud, Djabou et Benmoussa, obligeant les dirigeants à recruter pas moins de 15 nouveaux éléments, en plus de l'entraîneur Velud, qui a succédé au Suisse, Alain Geiger, lui aussi ayant préféré changer d'air. "Avec le gros travail qu'on a effectué durant l'intersaison, je pense que l'équipe commence à trouver ses automatismes, et gagne en cohésion de match en match", a assuré l'entraîneur de l'ESS. Appelé à commenter la valse des entraîneurs qui a pris d'autres proportions cette saison dans le championnat algérien, Velud s'est dit "désolé" de la persistance de ce fléau qui marque le début de la compétition, appelant les dirigeants des clubs "à faire preuve de patience vis à vis de leurs entraîneurs respectifs". "Certes, dans tous les championnats du monde, l'avenir d'un entraîneur est tributaire de ses résultats, mais je pense qu'en Algérie, l'on est allé trop loin dans ce registre, en limogeant les entraîneurs dès le premier faux pas", a t-il regretté. Velud a estimé, en outre, qu'il se sentait à l'aise à Sétif, qualifiant de "tranquille et serein" le cadre de travail dans lequel il exerce au sein de l'ESS. "Je ne ressens aucune pression de la part de mes dirigeants, et cela me facilite évidemment le travail, dans l'optique de réaliser les objectifs assignés", a t-il conclu.