En dehors des hydrocarbures, la ville qui a drainé le plus d'investisseurs étrangers est la Coquette : pôle touristique pour les Algériens, elle accueille à elle seule, plus de 13 nationalités. Aujourd'hui Britanniques, Espagnols et Français se la disputent pour investir sur place et la rénover. En dehors des hydrocarbures, la ville qui a drainé le plus d'investisseurs étrangers est la Coquette : pôle touristique pour les Algériens, elle accueille à elle seule, plus de 13 nationalités. Aujourd'hui Britanniques, Espagnols et Français se la disputent pour investir sur place et la rénover. La ville d‘Oran a la cote avec les Britanniques. C‘est en tout cas ce qui ressort du dernier conseil d‘affaires algéro-britannique (ABBC), tenu ces trois dernier jours dans la capitale britannique, en partenariat avec la Middle east association (MEA) et auquel a pris part Lord Marland, représentant du Premier ministre pour le Commerce et l‘Investissement. La délégation algérienne est reçue aujourd‘hui à la Chambre des Lords (Chambre haute du Parlement britannique) pour étudier éventuellement, et de concert, les potentialités d‘investissement dans le marché algérien Il en ressort un intérêt pour les projets de développement de la wilaya pour les prochaines années. Estimés à 14 milliards d‘euros, pour réaliser, selon le wali d‘Oran, Abdelmalek Boudiaf, dans une déclaration à l‘APS, 131 projet structurants (construction aéroport, métro, tramway, marinas, routes, hôpitaux et logements). Convaincu, le premier élu de la Coquette est pour le savoir-faire des Britanniques pour faire d‘Oran « un pôle méditerranéen, une ville internationale ou déjà 13 nationalités travaillent ». Pour appuyer ses propos l‘ambassadeur d‘Algérie en Grande-Bretagne, Amar Abba, a remarqué « l‘intérêt qu‘accorde l‘Algérie à la Grande-Bretagne » pour, entre autres, le transfert de technologie, des finances et de l‘enseignement. Du côté britannique même si le terrain semble encore méconnu, reste que la destination Algérie intéresse les opérateurs économiques britanniques et les autorités commerciales. En témoigne les déclarations de Lord Marland portant sur la sécurité énergétique britannique et du rôle que peut avoir l‘Algérie « Nous voulons accroître les importations de gaz d‘Algérie afin de sécuriser les approvisionnements en énergie dans le futur » a-t-il déclaré à cette rencontre. Il faut savoir que depuis 2006 la coopération algéro-britanique a connu une forte expansion. Les derniers chiffres communiqués par l‘ambassade d‘Algérie au Royaume-Uni datent de 2011. Ils avancent une augmentation du volume d‘échanges entre les deux parties de l‘ordre de 96% par rapport à 2010. Ce qui représente 2,2 mds d‘euros. Selon la même source les exportation de l‘Algérie vers la Grande-Bretagne ont augmenté, dans la même période, à hauteur de 111 %. Elle sont axées essentiellement sur le fioul ; si cette coopération se renforce du côté d‘Oran le montant passera donc à plus de 16 mds d‘euros. Somme rondelette et intéressante par cette conjoncture marquée par un marasme économique mondial. Toutefois et au regard du chassé- croisé économique observé à Oran par les investisseurs étrangers de différents secteurs l‘on a remarqué l‘attrait qu‘exerce cette ville sur ces opérateurs économique. Pour rappel le dernier forum algéro-espagnol n‘a pas caché son intérêt d‘investir et de s‘implanter à Oran. En outre la volonté non dissimulée de la marque de voiture française au losange de s‘installer aussi dans cette ville en interpelle plus d‘un. L‘on est même tenté de penser qu‘Homère aurait dissimulé les sirènes d‘Ulysse dans les eaux oranaises. Plus objectif, le directeur de l‘Institut de développement des ressources humaines d‘Oran (IDRH), Mohamed Bahloul, y voit plutôt les atouts que recèle cette ville d‘où, en fin observateur de la scène économique, il préconise même d‘améliorer la gouvernance économique pour augmenter encore la compétitivité de cette ville en matière d‘investissement. Midi Libre : Pourquoi la ville d‘Oran draine-t-elle autant d‘investisseurs étrangers ? Mohamed Bahloul : C‘est un signe comme quoi cette ville a beaucoup d‘atouts et potentialités économiques importantes. Il faut savoir qu‘Oran est l‘une des grandes villes qui draine le plus de touristes nationaux. C‘est donc un indicateur touristique qui met en évidence les richesses que recèle cette ville en matière d‘infrastructures. Ainsi la région de l‘Oranie possède trois ports en termes de fonctionnalité urbaine et territoriale. Elle est aussi à tradition industrielle comme en témoigne si bien le complexe d‘Arzew. Ajouté à cela sa richesse humaine, la diversité de ses écoles et pôles de recherches. De plus cette ville a un système bancaire des plus développés. Sur ce sujet Oran est le lieu de deuxième implantation d‘agences bancaires privées ainsi que celles du secteur public. En bref il s‘agit bel et bien d‘une ville qui présente des atouts en termes d‘attractivité, de compétitivité et d‘investissements. Encore faut-il l‘adapter à une bonne gouvernance économique. C‘est à dire en améliorant les services et la gestion du volet social et administratif et en développant encore son tissu industriel D. A. La ville d‘Oran a la cote avec les Britanniques. C‘est en tout cas ce qui ressort du dernier conseil d‘affaires algéro-britannique (ABBC), tenu ces trois dernier jours dans la capitale britannique, en partenariat avec la Middle east association (MEA) et auquel a pris part Lord Marland, représentant du Premier ministre pour le Commerce et l‘Investissement. La délégation algérienne est reçue aujourd‘hui à la Chambre des Lords (Chambre haute du Parlement britannique) pour étudier éventuellement, et de concert, les potentialités d‘investissement dans le marché algérien Il en ressort un intérêt pour les projets de développement de la wilaya pour les prochaines années. Estimés à 14 milliards d‘euros, pour réaliser, selon le wali d‘Oran, Abdelmalek Boudiaf, dans une déclaration à l‘APS, 131 projet structurants (construction aéroport, métro, tramway, marinas, routes, hôpitaux et logements). Convaincu, le premier élu de la Coquette est pour le savoir-faire des Britanniques pour faire d‘Oran « un pôle méditerranéen, une ville internationale ou déjà 13 nationalités travaillent ». Pour appuyer ses propos l‘ambassadeur d‘Algérie en Grande-Bretagne, Amar Abba, a remarqué « l‘intérêt qu‘accorde l‘Algérie à la Grande-Bretagne » pour, entre autres, le transfert de technologie, des finances et de l‘enseignement. Du côté britannique même si le terrain semble encore méconnu, reste que la destination Algérie intéresse les opérateurs économiques britanniques et les autorités commerciales. En témoigne les déclarations de Lord Marland portant sur la sécurité énergétique britannique et du rôle que peut avoir l‘Algérie « Nous voulons accroître les importations de gaz d‘Algérie afin de sécuriser les approvisionnements en énergie dans le futur » a-t-il déclaré à cette rencontre. Il faut savoir que depuis 2006 la coopération algéro-britanique a connu une forte expansion. Les derniers chiffres communiqués par l‘ambassade d‘Algérie au Royaume-Uni datent de 2011. Ils avancent une augmentation du volume d‘échanges entre les deux parties de l‘ordre de 96% par rapport à 2010. Ce qui représente 2,2 mds d‘euros. Selon la même source les exportation de l‘Algérie vers la Grande-Bretagne ont augmenté, dans la même période, à hauteur de 111 %. Elle sont axées essentiellement sur le fioul ; si cette coopération se renforce du côté d‘Oran le montant passera donc à plus de 16 mds d‘euros. Somme rondelette et intéressante par cette conjoncture marquée par un marasme économique mondial. Toutefois et au regard du chassé- croisé économique observé à Oran par les investisseurs étrangers de différents secteurs l‘on a remarqué l‘attrait qu‘exerce cette ville sur ces opérateurs économique. Pour rappel le dernier forum algéro-espagnol n‘a pas caché son intérêt d‘investir et de s‘implanter à Oran. En outre la volonté non dissimulée de la marque de voiture française au losange de s‘installer aussi dans cette ville en interpelle plus d‘un. L‘on est même tenté de penser qu‘Homère aurait dissimulé les sirènes d‘Ulysse dans les eaux oranaises. Plus objectif, le directeur de l‘Institut de développement des ressources humaines d‘Oran (IDRH), Mohamed Bahloul, y voit plutôt les atouts que recèle cette ville d‘où, en fin observateur de la scène économique, il préconise même d‘améliorer la gouvernance économique pour augmenter encore la compétitivité de cette ville en matière d‘investissement. Midi Libre : Pourquoi la ville d‘Oran draine-t-elle autant d‘investisseurs étrangers ? Mohamed Bahloul : C‘est un signe comme quoi cette ville a beaucoup d‘atouts et potentialités économiques importantes. Il faut savoir qu‘Oran est l‘une des grandes villes qui draine le plus de touristes nationaux. C‘est donc un indicateur touristique qui met en évidence les richesses que recèle cette ville en matière d‘infrastructures. Ainsi la région de l‘Oranie possède trois ports en termes de fonctionnalité urbaine et territoriale. Elle est aussi à tradition industrielle comme en témoigne si bien le complexe d‘Arzew. Ajouté à cela sa richesse humaine, la diversité de ses écoles et pôles de recherches. De plus cette ville a un système bancaire des plus développés. Sur ce sujet Oran est le lieu de deuxième implantation d‘agences bancaires privées ainsi que celles du secteur public. En bref il s‘agit bel et bien d‘une ville qui présente des atouts en termes d‘attractivité, de compétitivité et d‘investissements. Encore faut-il l‘adapter à une bonne gouvernance économique. C‘est à dire en améliorant les services et la gestion du volet social et administratif et en développant encore son tissu industriel D. A.