La douleur constitue le symptôme essentiel d'une arthrose, liée à l'usure de l'articulation. Cette douleur, de type mécanique, s'accompagne d'une raideur de l'articulation qui peut, à la longue, devenir invalidante. La douleur constitue le symptôme essentiel d'une arthrose, liée à l'usure de l'articulation. Cette douleur, de type mécanique, s'accompagne d'une raideur de l'articulation qui peut, à la longue, devenir invalidante. Son évaluation précise, notamment par les échelles de douleur, est donc indispensable pour orienter le traitement des douleurs de l'arthrose. Celui-ci passe d'abord par la prise de médicaments antalgiques et anti-inflammatoires. L'infiltration intra-articulaire ou la chirurgie ne sont indiquées qu'en cas d'échec des traitements précédents de l'arthrose. Dans tous les cas, pensez à ménager vos articulations ! A quoi est due la douleur ? L'arthrose est un rhumatisme lié à l'usure du cartilage articulaire, favorisée par le vieillissement des articulations. L'arthrose touche le plus souvent la colonne vertébrale, la hanche, le genou et les doigts. La douleur en est dans la plupart des cas le principal symptôme et également le premier à apparaître. Le cartilage recouvrant les os qui composent une articulation est soumis à des phénomènes d'érosion qui, à l'état normal, sont compensés par des phénomènes de construction. Avec l'âge, cet équilibre n'est plus assuré et si l'érosion devient trop importante, le cartilage articulaire s'abîme et s'use. Résultat : lorsqu'elles sont sollicitées, les surfaces articulaires glissent mal les unes par rapport aux autres et une douleur apparaît, à la mobilisation de l'articulation. Il s'agit d'une douleur de type « mécanique », c'est-à-dire qu'elle augmente lors d'une activité physique et qu'elle diminue au repos. Cette douleur s'accompagne d'un enraidissement de l'articulation, celle-ci devient plus difficile à mobiliser. Le patient est de plus en plus gêné dans sa vie quotidienne. Une inflammation locale, touchant la synoviale, peut également entraîner une douleur, on parle de « poussée congestive ». Evaluer la douleur pour mieux la soulager Il est très important pour le médecin d'évaluer précisément les caractéristiques de la douleur, afin d'en trouver la cause. Cette évaluation lui permettra également de déterminer le traitement à prescrire et d'en suivre les effets. L'examen clinique est évidemment essentiel car la mobilisation de l'articulation atteinte déclenche une douleur que l'on peut évaluer. Le médecin peut également utiliser des échelles qui permettent de mieux préciser l'intensité de la douleur. Avec « l'échelle verbale simple », il vous sera demandé de donner une note à la douleur, comprise entre 0 et 3 : 0 correspond à l'absence de douleur et 3 à une douleur très intense. « L'échelle visuelle analogique » fait appel à une réglette qui comporte deux faces : le médecin vous demande d'indiquer avec un curseur l'intensité de la douleur ressentie et il lit au verso de la réglette la valeur indiquée par le curseur, cotée de 0 à 100 ; la douleur est considérée comme modérée en cas de valeur inférieure à 40, importante de 40 à 70 et très intense au-dessus de 70. De nombreux traitements permettent de soulager la douleur La lutte contre la douleur arthrosique fait d'abord appel à des médicaments antalgiques (comme le paracétamol, l'aspirine, leurs dérivés ou la codéine), éventuellement associés à des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) qui apportent un soulagement dans 75% des cas. Si l'arthrose est très douloureuse et invalidante, les AINS peuvent être pris au long cours. Dans ce cas, le médecin recherchera toujours la dose minimale efficace, et évaluera régulièrement la tolérance du traitement. De plus, l'association de médicaments spécifiques de l'arthrose, comme la chondroïtine sulfate, la diacérhéine ou l'oxacéprol, permet de réduire au minimum nécessaire la prise de médicaments antalgiques et anti-inflammatoires. En présence d'une forme très inflammatoire, ou rebelle au traitement précédent, votre médecin peut vous proposer une infiltration, c'est-à-dire l'injection dans l'articulation de produits dérivés de la cortisone. Elle permet d'apporter un soulagement durable de la douleur. Il est cependant recommandé de ne pas dépasser trois ou quatre infiltrations par an dans une même articulation. Si la douleur s'accompagne d'une gêne qui devient handicapante, ou est en rapport avec des malformations, le traitement chirurgical est alors envisagé. Il peut s'agir d'une chirurgie « correctrice » chez les sujets jeunes, qui consiste à corriger un défaut dans l'architecture d'une articulation. La chirurgie « prothétique », quant à elle, consiste à mettre en place une prothèse qui remplace l'élément défectueux de l'articulation, comme par exemple la tête du fémur au niveau de la hanche. Le traitement chirurgical a l'avantage de restituer la fonction de l'articulation et de soulager durablement la douleur. Dans le cas particulier de l'arthrose du genou (ou gonarthrose), il existe souvent une altération du liquide synovial qui n'assure plus correctement son rôle de lubrification de l'articulation. Un médicament, l'acide hyaluronique, peut être alors injecté dans l'articulation et constitue ainsi une sorte de substitut de liquide synovial. Ce traitement, proposé en cas d'arthrose modérée, a l'avantage de soulager rapidement et durablement (jusqu'à un an) la douleur. Ménagez vos articulations Le traitement médical ou chirurgical doit toujours s'accompagner de mesures visant à ménager les articulations atteintes. Elles consistent notamment : à maintenir (ou à retrouver) un poids acceptable à pratiquer une activité physique modérée, tout en évitant les mouvements brusques à éviter de rester trop longtemps debout et de porter de lourdes charges à se ménager des périodes de repos... Son évaluation précise, notamment par les échelles de douleur, est donc indispensable pour orienter le traitement des douleurs de l'arthrose. Celui-ci passe d'abord par la prise de médicaments antalgiques et anti-inflammatoires. L'infiltration intra-articulaire ou la chirurgie ne sont indiquées qu'en cas d'échec des traitements précédents de l'arthrose. Dans tous les cas, pensez à ménager vos articulations ! A quoi est due la douleur ? L'arthrose est un rhumatisme lié à l'usure du cartilage articulaire, favorisée par le vieillissement des articulations. L'arthrose touche le plus souvent la colonne vertébrale, la hanche, le genou et les doigts. La douleur en est dans la plupart des cas le principal symptôme et également le premier à apparaître. Le cartilage recouvrant les os qui composent une articulation est soumis à des phénomènes d'érosion qui, à l'état normal, sont compensés par des phénomènes de construction. Avec l'âge, cet équilibre n'est plus assuré et si l'érosion devient trop importante, le cartilage articulaire s'abîme et s'use. Résultat : lorsqu'elles sont sollicitées, les surfaces articulaires glissent mal les unes par rapport aux autres et une douleur apparaît, à la mobilisation de l'articulation. Il s'agit d'une douleur de type « mécanique », c'est-à-dire qu'elle augmente lors d'une activité physique et qu'elle diminue au repos. Cette douleur s'accompagne d'un enraidissement de l'articulation, celle-ci devient plus difficile à mobiliser. Le patient est de plus en plus gêné dans sa vie quotidienne. Une inflammation locale, touchant la synoviale, peut également entraîner une douleur, on parle de « poussée congestive ». Evaluer la douleur pour mieux la soulager Il est très important pour le médecin d'évaluer précisément les caractéristiques de la douleur, afin d'en trouver la cause. Cette évaluation lui permettra également de déterminer le traitement à prescrire et d'en suivre les effets. L'examen clinique est évidemment essentiel car la mobilisation de l'articulation atteinte déclenche une douleur que l'on peut évaluer. Le médecin peut également utiliser des échelles qui permettent de mieux préciser l'intensité de la douleur. Avec « l'échelle verbale simple », il vous sera demandé de donner une note à la douleur, comprise entre 0 et 3 : 0 correspond à l'absence de douleur et 3 à une douleur très intense. « L'échelle visuelle analogique » fait appel à une réglette qui comporte deux faces : le médecin vous demande d'indiquer avec un curseur l'intensité de la douleur ressentie et il lit au verso de la réglette la valeur indiquée par le curseur, cotée de 0 à 100 ; la douleur est considérée comme modérée en cas de valeur inférieure à 40, importante de 40 à 70 et très intense au-dessus de 70. De nombreux traitements permettent de soulager la douleur La lutte contre la douleur arthrosique fait d'abord appel à des médicaments antalgiques (comme le paracétamol, l'aspirine, leurs dérivés ou la codéine), éventuellement associés à des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) qui apportent un soulagement dans 75% des cas. Si l'arthrose est très douloureuse et invalidante, les AINS peuvent être pris au long cours. Dans ce cas, le médecin recherchera toujours la dose minimale efficace, et évaluera régulièrement la tolérance du traitement. De plus, l'association de médicaments spécifiques de l'arthrose, comme la chondroïtine sulfate, la diacérhéine ou l'oxacéprol, permet de réduire au minimum nécessaire la prise de médicaments antalgiques et anti-inflammatoires. En présence d'une forme très inflammatoire, ou rebelle au traitement précédent, votre médecin peut vous proposer une infiltration, c'est-à-dire l'injection dans l'articulation de produits dérivés de la cortisone. Elle permet d'apporter un soulagement durable de la douleur. Il est cependant recommandé de ne pas dépasser trois ou quatre infiltrations par an dans une même articulation. Si la douleur s'accompagne d'une gêne qui devient handicapante, ou est en rapport avec des malformations, le traitement chirurgical est alors envisagé. Il peut s'agir d'une chirurgie « correctrice » chez les sujets jeunes, qui consiste à corriger un défaut dans l'architecture d'une articulation. La chirurgie « prothétique », quant à elle, consiste à mettre en place une prothèse qui remplace l'élément défectueux de l'articulation, comme par exemple la tête du fémur au niveau de la hanche. Le traitement chirurgical a l'avantage de restituer la fonction de l'articulation et de soulager durablement la douleur. Dans le cas particulier de l'arthrose du genou (ou gonarthrose), il existe souvent une altération du liquide synovial qui n'assure plus correctement son rôle de lubrification de l'articulation. Un médicament, l'acide hyaluronique, peut être alors injecté dans l'articulation et constitue ainsi une sorte de substitut de liquide synovial. Ce traitement, proposé en cas d'arthrose modérée, a l'avantage de soulager rapidement et durablement (jusqu'à un an) la douleur. Ménagez vos articulations Le traitement médical ou chirurgical doit toujours s'accompagner de mesures visant à ménager les articulations atteintes. Elles consistent notamment : à maintenir (ou à retrouver) un poids acceptable à pratiquer une activité physique modérée, tout en évitant les mouvements brusques à éviter de rester trop longtemps debout et de porter de lourdes charges à se ménager des périodes de repos...