Dans l'édition précédente, nous vous avons parlé des signes qui peuvent vous aider vous-même à comprendre s'il s'agit bien de ce cette maladie et comment évolue l'arthrose ? Dans l'édition précédente, nous vous avons parlé des signes qui peuvent vous aider vous-même à comprendre s'il s'agit bien de ce cette maladie et comment évolue l'arthrose ? Certaines arthroses sont très rapidement évolutives, alors que d'autres ne se développent que très lentement. L'évolution d'une arthrose se juge uniquement sur une radiographie. Aucune analyse biologique ne permet de juger de l'évolution d'une arthrose. L'évolution de la maladie arthrosique se fait vers l'aggravation progressive et le blocage articulaire. L'apparition de la limitation des mouvements (ankylose) et des déformations constitue l'élément majeur de la surveillance. Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire. Le dépistage des anomalies articulaires congénitales, suivi d'une correction dans l'enfance, est d'une importance capitale pour éviter l'apparition d'une arthrose douloureuse à l'âge adulte. Quel traitement peut-on préconiser ? Les mesures hygiéno-diététiques La mise au repos de l'articulation douloureuse est indispensable pendant les périodes douloureuses. L'appareillage (orthèse) permet d'éviter les déformations et de soutenir l'articulation pour éviter la douleur. On l'utilise notamment pour la mise au repos de l'articulation dans l'arthrose du pouce. Il ne faut cependant pas que ce repos soit trop prolongé, car il est ensuite d'autant plus difficile de remobiliser l'articulation en cause. En dehors des périodes très douloureuses, un exercice modéré est recommandé : pour les arthroses de la hanche, on conseille la bicyclette plutôt que la marche car cette activité sportive entretient la musculature en usant moins le cartilage de la hanche. Pour l'arthrose de la colonne lombaire, certains mouvements de gymnastique sont contre-indiqués. La perte de poids augmente considérablement le confort des patients. Il est démontré que l'amaigrissement des patients arthrosiques en surpoids retarde l'évolution de la maladie. Les médicaments Les médicaments les plus utilisés dans le traitement de l'arthrose sont : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Les antalgiques. Les anti-inflammatoires stéroïdiens. Les anti-inflammatoires et les corticoïdes ont démontré qu'ils ralentissaient l'évolution de l'arthrose vers l'ankylose, mais ils ne sont pas tolérés par les personnes ayant des problèmes d'estomac. La kinésithérapie Elle est souvent indispensable car elle permet de repousser très loin la survenue de l'ankylose articulaire. Il est également indispensable, pour soulager l'articulation arthrosique, de renforcer les muscles avoisinants. Divers autres thérapeutiques Il est tout à fait évident qu'avant d'opter pour la chirurgie qu'on laisse comme dernier recours lorsque l'arthrose est vraiment poussée et la douleur est très importante, le médecin traitant usera de tous les autres moyens thérapeutiques pour pouvoir y remédier. Cependant, les thérapeutiques physiques sont les plus utilisées dans ce domaine dont : la physiothérapie, les massages, les cures thermales, l'acupuncture … Certes, elles sont très efficaces sur la douleur, mais malheureusement, elles n'ont pas démontré leur efficacité sur l'évolution de la maladie. La chaleur sous toutes ses formes (enveloppements chauds, bains chauds…) soulage les douleurs. Les cures thermales sont utiles : la vie bien réglée et hygiénique que mène le curiste met ses articulations au repos, tandis que les massages et les séances de kinésithérapie tonifient sa musculature. Certaines stations thermales proposent des eaux sulfureuses, chaudes, d'autres eaux contenant du chlorure de sodium. La piscine est particulièrement favorable à la rééducation active car l'articulation est soulagée du poids du corps. La chirurgie La chirurgie préventive permet de rétablir des conditions mécaniques correctes en cas d'anomalie de l'articulation : luxation congénitale de hanche, scoliose… La chirurgie conservatrice est parfois utile au niveau de la hanche et du genou. Dans les cas évolués les plus invalidants, (blocage définitif de l'articulation), une prothèse totale (hanche, genou, doigt) peuvent être proposées au malade. Certaines arthroses sont très rapidement évolutives, alors que d'autres ne se développent que très lentement. L'évolution d'une arthrose se juge uniquement sur une radiographie. Aucune analyse biologique ne permet de juger de l'évolution d'une arthrose. L'évolution de la maladie arthrosique se fait vers l'aggravation progressive et le blocage articulaire. L'apparition de la limitation des mouvements (ankylose) et des déformations constitue l'élément majeur de la surveillance. Les lésions arthrosiques sont irréversibles et aboutissent, outre les déformations, à un raidissement articulaire. Le dépistage des anomalies articulaires congénitales, suivi d'une correction dans l'enfance, est d'une importance capitale pour éviter l'apparition d'une arthrose douloureuse à l'âge adulte. Quel traitement peut-on préconiser ? Les mesures hygiéno-diététiques La mise au repos de l'articulation douloureuse est indispensable pendant les périodes douloureuses. L'appareillage (orthèse) permet d'éviter les déformations et de soutenir l'articulation pour éviter la douleur. On l'utilise notamment pour la mise au repos de l'articulation dans l'arthrose du pouce. Il ne faut cependant pas que ce repos soit trop prolongé, car il est ensuite d'autant plus difficile de remobiliser l'articulation en cause. En dehors des périodes très douloureuses, un exercice modéré est recommandé : pour les arthroses de la hanche, on conseille la bicyclette plutôt que la marche car cette activité sportive entretient la musculature en usant moins le cartilage de la hanche. Pour l'arthrose de la colonne lombaire, certains mouvements de gymnastique sont contre-indiqués. La perte de poids augmente considérablement le confort des patients. Il est démontré que l'amaigrissement des patients arthrosiques en surpoids retarde l'évolution de la maladie. Les médicaments Les médicaments les plus utilisés dans le traitement de l'arthrose sont : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Les antalgiques. Les anti-inflammatoires stéroïdiens. Les anti-inflammatoires et les corticoïdes ont démontré qu'ils ralentissaient l'évolution de l'arthrose vers l'ankylose, mais ils ne sont pas tolérés par les personnes ayant des problèmes d'estomac. La kinésithérapie Elle est souvent indispensable car elle permet de repousser très loin la survenue de l'ankylose articulaire. Il est également indispensable, pour soulager l'articulation arthrosique, de renforcer les muscles avoisinants. Divers autres thérapeutiques Il est tout à fait évident qu'avant d'opter pour la chirurgie qu'on laisse comme dernier recours lorsque l'arthrose est vraiment poussée et la douleur est très importante, le médecin traitant usera de tous les autres moyens thérapeutiques pour pouvoir y remédier. Cependant, les thérapeutiques physiques sont les plus utilisées dans ce domaine dont : la physiothérapie, les massages, les cures thermales, l'acupuncture … Certes, elles sont très efficaces sur la douleur, mais malheureusement, elles n'ont pas démontré leur efficacité sur l'évolution de la maladie. La chaleur sous toutes ses formes (enveloppements chauds, bains chauds…) soulage les douleurs. Les cures thermales sont utiles : la vie bien réglée et hygiénique que mène le curiste met ses articulations au repos, tandis que les massages et les séances de kinésithérapie tonifient sa musculature. Certaines stations thermales proposent des eaux sulfureuses, chaudes, d'autres eaux contenant du chlorure de sodium. La piscine est particulièrement favorable à la rééducation active car l'articulation est soulagée du poids du corps. La chirurgie La chirurgie préventive permet de rétablir des conditions mécaniques correctes en cas d'anomalie de l'articulation : luxation congénitale de hanche, scoliose… La chirurgie conservatrice est parfois utile au niveau de la hanche et du genou. Dans les cas évolués les plus invalidants, (blocage définitif de l'articulation), une prothèse totale (hanche, genou, doigt) peuvent être proposées au malade.