La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a débuté hier et se prolongera tout au long de la saison automne/hiver de l'année en cours. Pour ce faire, 2,5 millions doses de vaccin ont été importées, ce mois ci, par l'Etat et distribués, par la suite, à travers la quasi totalité des pharmacies et officines du territoire national afin d'entamer cette opération de grande envergure de santé publique. La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a débuté hier et se prolongera tout au long de la saison automne/hiver de l'année en cours. Pour ce faire, 2,5 millions doses de vaccin ont été importées, ce mois ci, par l'Etat et distribués, par la suite, à travers la quasi totalité des pharmacies et officines du territoire national afin d'entamer cette opération de grande envergure de santé publique. Invité à s'exprimer sur la question lors du Forum hebdomadaire d'El Moudjah!d, le chef du service pneumologie au CHU de Mustapha Bacha, le Professeur Salim Nafti, a affirmé que la vaccination contre la grippe saisonnière est fortement recommandée à tous, notamment, les personnes âgées de 65 ans et plus et des enfants de moins de deux ans. Ces deux catégories auxquelles s'ajoutent la tranche des personnes atteintes de maladies chroniques, a-t-il fait remarquer, sont considérées comme étant des sujets très vulnérables à ladite pathologie. Ainsi, affirmera le Pr Salim Nafti, la vaccination contre la grippe reste le meilleur moyen pour prévenir de tous risques de complications que peut générer le virus grippal. D'ailleurs, les statistiques de l'OMS ont démontré que 90% des décès associés à la grippe sont survenus dans les groupes à haut risque et chez les personnes âgées. Il s'avère également qu'en 2011, au moins 15 cas de décès associés à la grippe, ont été enregistrés au niveau du service pneumo-phtisiologie au CHU de Mustapha Pacha. La grippe virale ne doit pas être prise à la légère, a martelé le professeur Nafti, et d'ajouter, l'Etat devrait se pencher davantage sur la campagne de prévention en doublant, notamment, les quantités de vaccins antigrippaux importés. Plus de 4 millions de sujets ont besoin aujourd'hui de se faire vacciner contre la maladie virale aiguë et très contagieuse, a précisé l'intervenant. Avec ces chiffres, l'Etat devrait porter la quantité de vaccins à un minimum de 4 millions de capsules, a-t-il soutenu. Ceci dit, une grande campagne de sensibilisation devrait accompagner cette opération, en encourageant, notamment, les citoyens à se préserver des dangers que peut entrainer cette maladie qui prend, souvent, des proportions épidémiques. Cette mission de sensibilisation, a-t-il affirmé, interpelle les autorités, les spécialistes et les mass médias en vue d'assurer un plus grand taux de vaccination à travers le territoire national. Le professeur Nafti a appelé à ce que les élèves de tous les niveaux scolaires, les corps constitués et les travailleurs dans différents secteurs d'activités bénéficient de ce programme de vaccination. Affirmant que le taux de vaccination contre la grippe saisonnière doit être revu à la hausse en Algérie, le Pr Nafti a souligné que cette démarche ne peut que conforter les dépenses de tout Etat en matière de prise en charge sanitaire. En fait, les rapports de l'OMS sur cette même question indiquent que la grippe représente un fardeau économique important. La maladie en question peut entraîner de graves problèmes économiques, notamment, pendant cette période de l'année où l'on enregistre des pics épidémiques. S'agissant de la composante du vaccin importé par le ministère de la Santé cette année, l'invité du Forum a souligné que le vaccin en question a été soumis à une bio- équivalence effectuée par les laboratoires de l'Institut Pasteur du CHU de Mustapha Pacha. Par ailleurs, il faut dire que la première journée de la campagne de vaccination a été marquée par un flux important de patients au niveau des pharmacies. La plus ancienne des officines sise à la rue Larbi Ben M'hidi a effectué plus d'une vingtaine de vaccinations durant la journée d'hier, nous a affirmé la pharmacienne. Cette dernière nous a affirmé, que ce flux était beaucoup plus moindre durant la même période de l'année dernière. «Ce sont pour leur grande partie, des sexagénaires qui se sont fait vacciner », a-t-elle affirmé. A 510 DA le vaccin, la pharmacienne de la rue Larbi Ben Mhidi a estimé que le ce prix reste à la portée des patients. A en croire notre interlocutrice, cette année devrait être marquée par un flux plus important des sujets. Ceci est dû aux changements climatiques et la hausse des risques de contaminations. «Les citoyens ont pris conscience que le vaccin antigrippal est à même de prévenir de la maladie», a-t-elle conclu. Enfin, il faut noter que l'année dernière les importations de l'Etat en cette matière n'ont pas dépassé les 2,1 millions de doses. Toutefois, une grande partie de cette quantité est restée en stock. Les vaccins antigrippaux, de plus, étant un produit périssable, ne sont malheureusement, pas récupérables pour la présente campagne. Ceci, explique, du moins, les réticences de l'Etat à amplifier les quantités de vaccins à importer. Selon certains sujets questionnés sur la vaccination antigrippale, il s'avère que les effets secondaires indésirables sont la principale cause du rejet des citoyens à aller se faire vacciner. Ceci, a-t-on souligné, du côté du corps médical, engendre des pertes économiques considérables que l'Etat doit assumer chaque année. Invité à s'exprimer sur la question lors du Forum hebdomadaire d'El Moudjah!d, le chef du service pneumologie au CHU de Mustapha Bacha, le Professeur Salim Nafti, a affirmé que la vaccination contre la grippe saisonnière est fortement recommandée à tous, notamment, les personnes âgées de 65 ans et plus et des enfants de moins de deux ans. Ces deux catégories auxquelles s'ajoutent la tranche des personnes atteintes de maladies chroniques, a-t-il fait remarquer, sont considérées comme étant des sujets très vulnérables à ladite pathologie. Ainsi, affirmera le Pr Salim Nafti, la vaccination contre la grippe reste le meilleur moyen pour prévenir de tous risques de complications que peut générer le virus grippal. D'ailleurs, les statistiques de l'OMS ont démontré que 90% des décès associés à la grippe sont survenus dans les groupes à haut risque et chez les personnes âgées. Il s'avère également qu'en 2011, au moins 15 cas de décès associés à la grippe, ont été enregistrés au niveau du service pneumo-phtisiologie au CHU de Mustapha Pacha. La grippe virale ne doit pas être prise à la légère, a martelé le professeur Nafti, et d'ajouter, l'Etat devrait se pencher davantage sur la campagne de prévention en doublant, notamment, les quantités de vaccins antigrippaux importés. Plus de 4 millions de sujets ont besoin aujourd'hui de se faire vacciner contre la maladie virale aiguë et très contagieuse, a précisé l'intervenant. Avec ces chiffres, l'Etat devrait porter la quantité de vaccins à un minimum de 4 millions de capsules, a-t-il soutenu. Ceci dit, une grande campagne de sensibilisation devrait accompagner cette opération, en encourageant, notamment, les citoyens à se préserver des dangers que peut entrainer cette maladie qui prend, souvent, des proportions épidémiques. Cette mission de sensibilisation, a-t-il affirmé, interpelle les autorités, les spécialistes et les mass médias en vue d'assurer un plus grand taux de vaccination à travers le territoire national. Le professeur Nafti a appelé à ce que les élèves de tous les niveaux scolaires, les corps constitués et les travailleurs dans différents secteurs d'activités bénéficient de ce programme de vaccination. Affirmant que le taux de vaccination contre la grippe saisonnière doit être revu à la hausse en Algérie, le Pr Nafti a souligné que cette démarche ne peut que conforter les dépenses de tout Etat en matière de prise en charge sanitaire. En fait, les rapports de l'OMS sur cette même question indiquent que la grippe représente un fardeau économique important. La maladie en question peut entraîner de graves problèmes économiques, notamment, pendant cette période de l'année où l'on enregistre des pics épidémiques. S'agissant de la composante du vaccin importé par le ministère de la Santé cette année, l'invité du Forum a souligné que le vaccin en question a été soumis à une bio- équivalence effectuée par les laboratoires de l'Institut Pasteur du CHU de Mustapha Pacha. Par ailleurs, il faut dire que la première journée de la campagne de vaccination a été marquée par un flux important de patients au niveau des pharmacies. La plus ancienne des officines sise à la rue Larbi Ben M'hidi a effectué plus d'une vingtaine de vaccinations durant la journée d'hier, nous a affirmé la pharmacienne. Cette dernière nous a affirmé, que ce flux était beaucoup plus moindre durant la même période de l'année dernière. «Ce sont pour leur grande partie, des sexagénaires qui se sont fait vacciner », a-t-elle affirmé. A 510 DA le vaccin, la pharmacienne de la rue Larbi Ben Mhidi a estimé que le ce prix reste à la portée des patients. A en croire notre interlocutrice, cette année devrait être marquée par un flux plus important des sujets. Ceci est dû aux changements climatiques et la hausse des risques de contaminations. «Les citoyens ont pris conscience que le vaccin antigrippal est à même de prévenir de la maladie», a-t-elle conclu. Enfin, il faut noter que l'année dernière les importations de l'Etat en cette matière n'ont pas dépassé les 2,1 millions de doses. Toutefois, une grande partie de cette quantité est restée en stock. Les vaccins antigrippaux, de plus, étant un produit périssable, ne sont malheureusement, pas récupérables pour la présente campagne. Ceci, explique, du moins, les réticences de l'Etat à amplifier les quantités de vaccins à importer. Selon certains sujets questionnés sur la vaccination antigrippale, il s'avère que les effets secondaires indésirables sont la principale cause du rejet des citoyens à aller se faire vacciner. Ceci, a-t-on souligné, du côté du corps médical, engendre des pertes économiques considérables que l'Etat doit assumer chaque année.