Le président de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales, (Cnisel), Mohamed Seddiki, a été très critique hier envers les pouvoirs publics mais également envers les observateurs internationaux qui avaient suivi les législatives du 10 mai dernier. Le président de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales, (Cnisel), Mohamed Seddiki, a été très critique hier envers les pouvoirs publics mais également envers les observateurs internationaux qui avaient suivi les législatives du 10 mai dernier. Animant une conférence de presse au siège de la Cnisel à Alger, ce dernier a reproché aux autorités de manquer à nombre de leurs obligations quant au bon déroulement des élections locales prévues le 29 novembre prochain. Parmi la longue énumération des griefs que Seddiki a prononcés, on peut citer le défaut de mettre à la disposition de l'assemblée générale qui avait élu la Cnisel un local adéquat. « On nous a mis dans un couloir, j'en suis choqué » a-t-il clamé. Et de déplorer « la non prise en compte de ce qui s'est passé pendant la période précédant l'installation de la Cnisel (révision des listes électorales et dépôt des dossiers de candidature), la non prise en compte des recommandations émises par la commission de surveillance des législatives écoulées ». Seddiki a déploré également « l'installation tardive de la Cnisel (17 octobre) par rapport à la Commission nationale de supervision des élections (25 septembre) ». Le conférencier soutient en outre que « les partis politiques (à l'exclusion de ceux du gouvernement) font face à une exclusion codifiée et intelligente qui consiste dans l'application du taux éliminatoire de 7 % ajouté à celui de la femme ». Seddiki parle aussi de « bureaucratie dans le traitement des dossiers». « Ce qui explique, ajoute-t-il que les pouvoirs publics n'ont pas l'intention de coopérer d'une manière efficiente avec nous ». L'orateur à la suite du FFS qui, il y a quelques jours, a fait état de la convocation par la gendarmerie de l'un de ses candidats, a contredit le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui soutenait que « seules les enquêtes sur les dossiers étaient autorisées, et qu'il était interdit qu'on fasse interroger le candidat ». Seddiki cite le cas d'« une femme candidate convoquée par la Gendarmerie nationale dans la wilaya de Tissemsilt ». Autre reproche : Sedikki veut qu'on mette la structure qu'il préside sur le même pied d'égalité que la commission de supervision formée par les magistrats. Il réclame de l'argent pour couvrir les frais qu'il estime à 6 millions par membre. « Il y a deux poids deux mesures, l'Etat se charge de payer les frais de la Commission de supervision mais pas la nôtre, pourtant nous payons de nos poches les déplacements par voiture et l'hôtel, on ne réclame pas un salaire mais juste une aide pour amortir les frais » s'est-il exclamé. Interrogé sur la partie algérienne qui aurait financé les superviseurs étrangers venus en Algérie lors des législatives du 10 mai dernier, Seddiki qui venait de soutenir que ces observateurs « ont été rémunérés, alors qu'ils s'étaient permis de nous critiquer et de faire un dossier sur nous » n'a pas su convenablement trouver une réponse, se contentant de dire « nous savions qu'ils étaient payés parce qu'ils nous ont dit eux-mêmes qu'ils étaient payés par les instances internationales ». La Cnisel compte présenter un certain nombre de doléances à l'effet d'améliorer le contrôle des locales du 29 novembre. Elle devait du reste rencontrer hier Ould Kablia pour en discuter. La Cnisel réclame, entre autres, un numéro d'identification unique pour chaque parti (ordre, publicité, bulletin), un bulletin unique pour toutes les listes, la réduction du taux éliminatoire pour les législatives et les locales, respectivement à 5 % et 7%, l'octroi d'un congé exceptionnel dès le début de la campagne électorale, la classification du corps électoral selon l'ordre alphabétique, la mise à disposition d'une copie du fichier électoral enregistrée sur CD exploitable par les partis politiques pendant un temps suffisant, et le vote par procuration pour les corps constitués dans leur commune d'origine. Animant une conférence de presse au siège de la Cnisel à Alger, ce dernier a reproché aux autorités de manquer à nombre de leurs obligations quant au bon déroulement des élections locales prévues le 29 novembre prochain. Parmi la longue énumération des griefs que Seddiki a prononcés, on peut citer le défaut de mettre à la disposition de l'assemblée générale qui avait élu la Cnisel un local adéquat. « On nous a mis dans un couloir, j'en suis choqué » a-t-il clamé. Et de déplorer « la non prise en compte de ce qui s'est passé pendant la période précédant l'installation de la Cnisel (révision des listes électorales et dépôt des dossiers de candidature), la non prise en compte des recommandations émises par la commission de surveillance des législatives écoulées ». Seddiki a déploré également « l'installation tardive de la Cnisel (17 octobre) par rapport à la Commission nationale de supervision des élections (25 septembre) ». Le conférencier soutient en outre que « les partis politiques (à l'exclusion de ceux du gouvernement) font face à une exclusion codifiée et intelligente qui consiste dans l'application du taux éliminatoire de 7 % ajouté à celui de la femme ». Seddiki parle aussi de « bureaucratie dans le traitement des dossiers». « Ce qui explique, ajoute-t-il que les pouvoirs publics n'ont pas l'intention de coopérer d'une manière efficiente avec nous ». L'orateur à la suite du FFS qui, il y a quelques jours, a fait état de la convocation par la gendarmerie de l'un de ses candidats, a contredit le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui soutenait que « seules les enquêtes sur les dossiers étaient autorisées, et qu'il était interdit qu'on fasse interroger le candidat ». Seddiki cite le cas d'« une femme candidate convoquée par la Gendarmerie nationale dans la wilaya de Tissemsilt ». Autre reproche : Sedikki veut qu'on mette la structure qu'il préside sur le même pied d'égalité que la commission de supervision formée par les magistrats. Il réclame de l'argent pour couvrir les frais qu'il estime à 6 millions par membre. « Il y a deux poids deux mesures, l'Etat se charge de payer les frais de la Commission de supervision mais pas la nôtre, pourtant nous payons de nos poches les déplacements par voiture et l'hôtel, on ne réclame pas un salaire mais juste une aide pour amortir les frais » s'est-il exclamé. Interrogé sur la partie algérienne qui aurait financé les superviseurs étrangers venus en Algérie lors des législatives du 10 mai dernier, Seddiki qui venait de soutenir que ces observateurs « ont été rémunérés, alors qu'ils s'étaient permis de nous critiquer et de faire un dossier sur nous » n'a pas su convenablement trouver une réponse, se contentant de dire « nous savions qu'ils étaient payés parce qu'ils nous ont dit eux-mêmes qu'ils étaient payés par les instances internationales ». La Cnisel compte présenter un certain nombre de doléances à l'effet d'améliorer le contrôle des locales du 29 novembre. Elle devait du reste rencontrer hier Ould Kablia pour en discuter. La Cnisel réclame, entre autres, un numéro d'identification unique pour chaque parti (ordre, publicité, bulletin), un bulletin unique pour toutes les listes, la réduction du taux éliminatoire pour les législatives et les locales, respectivement à 5 % et 7%, l'octroi d'un congé exceptionnel dès le début de la campagne électorale, la classification du corps électoral selon l'ordre alphabétique, la mise à disposition d'une copie du fichier électoral enregistrée sur CD exploitable par les partis politiques pendant un temps suffisant, et le vote par procuration pour les corps constitués dans leur commune d'origine.