Le ministre des Ressources en eau, Necib Hocine, a effectué sa première sortie de travail officielle depuis son intronisation à la tête du secteur laissé vacant par Abdelmalek Sellal. Lors de sa visite ce lundi à Boumerdès, une ville qui se remet petit à petit de ses blessures dues aux années noires du terrorisme, le ministre des Ressources en eau a insisté sur la nécessité d'une «mobilisation pour l'achèvement des projets» du secteur en cours de réalisation. Cela en vue, explique-t-il afin de faire bénéficier le maximum de citoyens de la ressource hydrique. «La wilaya de Boumerdès est dotée d'importants moyens pour son approvisionnement en eau potable, par le biais de quatre importantes infrastructures, à savoir le barrage de Keddara, la station de dessalement d'eau de mer de Cap Djnet, le barrage de Taksebt et les nappes aquifères», a-t-il déclaré au cours de sa visite de travail, effectuée en présence des élus locaux, à leur tête le wali. En dépit du retard important qu'a connu le secteur hydraulique, en termes de réalisation des projets, le ministre s'est toutefois déclaré satisfait du progrès accompli par la wilaya au cours de ces dernières années en matière de mobilisation de la ressource hydrique. Necib Hocine a promis de se pencher sur le problème de la pénurie de ciment qui serait la cause du retard concernant le réaménagement des AEP à Boudouaou. Il envisage de prendre langue avec la SGP s'il le faut, admettant à ce propos que «le ciment a connu une tension à un moment mais je reste convaincu que ce problème peut être résolu» La wilaya de Boumerdès dépasse actuellement le taux de 90 % en matière de raccordement au réseau de l'approvisionnement en eau potable selon le ministre, qui signale toutefois, que «Boumerdès est une ville qui a connu beaucoup de retard dans tous les domaines à cause de la situation sécuritaire, et les besoins en eau sont en continuelle croissance, notamment dans les zones montagneuses de Boumerdès». Pour satisfaire ces besoins le ministre a fait état d'une décision instituantd'autres projets pour la wilaya, «de sorte à permettre aux ménages d'avoir de l'eau H/24 à travers toute la wilaya» M. Necib a informé que «des mesures ont été prises, en urgence, pour la protection contre les inondations auxquelles sont exposées les zones à hauts risques tels que Boudouaou et Dellys, et ce, outre l'inscription pour réalisation d'une station d'épuration des eaux usées à Boudouaou », a-t-il ajouté. Durant sa visite de travail, M.Necib a inspecté la station de dessalement d'eau de mer de Cap Djinet, mise en exploitation en juillet dernier et réalisée en partenariat avec l'Espagne (Aval dessalement). Cette installation a coûté 140 millions de dollars. Elle traite 100.000 mètres cubes d'eau/jour et assure actuellement l'alimentation en eau potable de plus de 100.000 habitants répartis sur 6 communes et 17 villages dans l'est de la wilaya. A Boumerdès-ville, le ministre s'est également enquis de l'Office national de l'assainissement, (ONA) dont les installations traitent un volume important d'eaux usées et produisent des fertilisants pour les terres agricoles. De nouvelles technologies sont mises à la disposition de l'ONA, à l'instar de la vidéoscopie. «L'expérience de Boumerdès est intéressante, car il ya des agriculteurs qui ont commencé déjà à irriguer leurs terres avec cette eau recyclée. Il est temps de vulgariser la chose, et ainsi faire des bénéfices en utilisant cette eau épurée», a-t-il souligné. Le ministre des Ressources en eau, Necib Hocine, a effectué sa première sortie de travail officielle depuis son intronisation à la tête du secteur laissé vacant par Abdelmalek Sellal. Lors de sa visite ce lundi à Boumerdès, une ville qui se remet petit à petit de ses blessures dues aux années noires du terrorisme, le ministre des Ressources en eau a insisté sur la nécessité d'une «mobilisation pour l'achèvement des projets» du secteur en cours de réalisation. Cela en vue, explique-t-il afin de faire bénéficier le maximum de citoyens de la ressource hydrique. «La wilaya de Boumerdès est dotée d'importants moyens pour son approvisionnement en eau potable, par le biais de quatre importantes infrastructures, à savoir le barrage de Keddara, la station de dessalement d'eau de mer de Cap Djnet, le barrage de Taksebt et les nappes aquifères», a-t-il déclaré au cours de sa visite de travail, effectuée en présence des élus locaux, à leur tête le wali. En dépit du retard important qu'a connu le secteur hydraulique, en termes de réalisation des projets, le ministre s'est toutefois déclaré satisfait du progrès accompli par la wilaya au cours de ces dernières années en matière de mobilisation de la ressource hydrique. Necib Hocine a promis de se pencher sur le problème de la pénurie de ciment qui serait la cause du retard concernant le réaménagement des AEP à Boudouaou. Il envisage de prendre langue avec la SGP s'il le faut, admettant à ce propos que «le ciment a connu une tension à un moment mais je reste convaincu que ce problème peut être résolu» La wilaya de Boumerdès dépasse actuellement le taux de 90 % en matière de raccordement au réseau de l'approvisionnement en eau potable selon le ministre, qui signale toutefois, que «Boumerdès est une ville qui a connu beaucoup de retard dans tous les domaines à cause de la situation sécuritaire, et les besoins en eau sont en continuelle croissance, notamment dans les zones montagneuses de Boumerdès». Pour satisfaire ces besoins le ministre a fait état d'une décision instituantd'autres projets pour la wilaya, «de sorte à permettre aux ménages d'avoir de l'eau H/24 à travers toute la wilaya» M. Necib a informé que «des mesures ont été prises, en urgence, pour la protection contre les inondations auxquelles sont exposées les zones à hauts risques tels que Boudouaou et Dellys, et ce, outre l'inscription pour réalisation d'une station d'épuration des eaux usées à Boudouaou », a-t-il ajouté. Durant sa visite de travail, M.Necib a inspecté la station de dessalement d'eau de mer de Cap Djinet, mise en exploitation en juillet dernier et réalisée en partenariat avec l'Espagne (Aval dessalement). Cette installation a coûté 140 millions de dollars. Elle traite 100.000 mètres cubes d'eau/jour et assure actuellement l'alimentation en eau potable de plus de 100.000 habitants répartis sur 6 communes et 17 villages dans l'est de la wilaya. A Boumerdès-ville, le ministre s'est également enquis de l'Office national de l'assainissement, (ONA) dont les installations traitent un volume important d'eaux usées et produisent des fertilisants pour les terres agricoles. De nouvelles technologies sont mises à la disposition de l'ONA, à l'instar de la vidéoscopie. «L'expérience de Boumerdès est intéressante, car il ya des agriculteurs qui ont commencé déjà à irriguer leurs terres avec cette eau recyclée. Il est temps de vulgariser la chose, et ainsi faire des bénéfices en utilisant cette eau épurée», a-t-il souligné.