La campagne de vaccination antigrippale, qui a commencé le 21 octobre, rencontre une importante adhésion chez les personnes à risque, visibles en grand nombre dans les centres de soin et les pharmacies, alors que les premiers lots de vaccins disponibles dans les points de vente sont "presque épuisés", selon des pharmaciens. "La demande est importante cette année, probablement en raison de la gratuité du vaccin qui est remboursé à 100 % par la sécurité sociale, c'est pour cela que notre stock est presque épuisé et que d'autres pharmacies ont dû renouveler leurs commandes", a résumé un pharmacien. Pour la campagne en cours, l'Algérie a importé quelque 2 millions et demi de doses de vaccin antigrippal, fabriqués par les laboratoires Sanofi-Aventis, qui ont associé cette année le virus de la grippe saisonnière à celui du H1N1. Le ministère de la Santé a mis en place un réseau de surveillance de la grippe et a doté tous les centres de soins ainsi que les pharmacies d'un quota de vaccin. Les stocks s'écoulent à grande vitesse Au niveau des officines, les stocks s'écoulent à grande vitesse à tel point que certaines d'entres elles ont déjà épuisé leur premier lot et ont dû renouveler leur commande à la hâte. Dans une pharmacie du quartier algérois d'El-Madania, une jeune pharmacienne indiquera que les ventes sont "assez importantes" et que la clientèle est composée, pour l'essentiel, de personnes âgées, voire de grand âge, ou encore d'adultes atteints de maladies chroniques. "Le vaccin étant disponible, les personnes âgées et les malades chroniques viennent régulièrement pour en acheter", mentionne avec satisfaction et sérénité la pharmacienne. Plus haut, dans une pharmacie de Bir Mourad-Raïs, le vaccin est tout aussi demandé. "La vaccination contre la grippe devient peu à peu un réflexe dans notre pays, y compris parmi les plus jeunes et les sujets sains", commente un vendeur de cette officine. Dans les centres de soins, les vaccins se sont écoulés "comme des petits pains" et la plupart ont dû renouveler leurs stocks, a-t-on constaté sur place. La polyclinique de Bouchnafa, située à la Concorde, ne disposait plus de vaccin, au premier jour du début de la campagne. "Le stock de 150 doses, a été épuisé le jour de sa réception, le 21 octobre à 15 h", signale un surveillant de cette polyclinique. Dans cette même polyclinique, les personnes âgées du quartier ont afflué par dizaines, peu après l'affichage de la note d'arrivée du vaccin. Pour sa part, le docteur Djamel-Eddine Oulmane, spécialiste en communication dans la santé, rappelle que la vaccination contre la grippe doit se faire systématiquement chez les sujets à risque, pour éviter les complications associées à cette maladie contagieuse. Pour les techniciens, le vaccin antigrippal n'est pas un traitement contre la grippe mais permet d'en atténuer les symptômes et d'éviter des complications chez les personnes vulnérables. "Le vaccin antigrippal commence à être efficace deux semaines après son administration et le mois d'octobre est la période propice pour lancer la compagne", souligne le Dr Oulmane. Pour lui, les quantités de vaccin commandées par l'Algérie ne sont pas suffisantes pour couvrir tous les besoins. Il recommande ainsi aux centres de soins de privilégier les personnes âgées et les malades chroniques, qui sont généralement très vulnérables aux effets de la maladie. Les femmes enceintes, les enfants et les professionnels de la santé font également partie des populations prioritaires. Etendre la campagne à tous les aspects préventifs Outre la vaccination, le docteur Oulmane conseille aussi d'étendre la campagne de sensibilisation contre la grippe à tous les aspects préventifs (prophylaxie) et préconise, pour éviter la contamination par le virus et diminuer les risques, une hygiène rigoureuse et l'adoption de "bons gestes au quotidien". La grippe se transmettant par les micro-goutelettes libérées dans l'air après éternuement, il est conseillé ainsi d'éternuer dans un mouchoir jetable ou dans le creux des coudes, recommande-t-on à titre d'illustration. Une bonne hygiène de vie, une alimentation équilibrée, la consommation de miel et d'aliments contenant de la vitamine C, peuvent aussi s'avérer de bons remèdes maison pour se prémunir contre la grippe. Pourquoi un vaccin antigrippal différent chaque année ? La grippe est une maladie du système respiratoire provoquée par un virus qui mute chaque année, d'où la nécessité d'adapter à chaque fois le vaccin. La campagne de vaccination antigrippale, qui a commencé le 21 octobre, rencontre une importante adhésion chez les personnes à risque, visibles en grand nombre dans les centres de soin et les pharmacies, alors que les premiers lots de vaccins disponibles dans les points de vente sont "presque épuisés", selon des pharmaciens. "La demande est importante cette année, probablement en raison de la gratuité du vaccin qui est remboursé à 100 % par la sécurité sociale, c'est pour cela que notre stock est presque épuisé et que d'autres pharmacies ont dû renouveler leurs commandes", a résumé un pharmacien. Pour la campagne en cours, l'Algérie a importé quelque 2 millions et demi de doses de vaccin antigrippal, fabriqués par les laboratoires Sanofi-Aventis, qui ont associé cette année le virus de la grippe saisonnière à celui du H1N1. Le ministère de la Santé a mis en place un réseau de surveillance de la grippe et a doté tous les centres de soins ainsi que les pharmacies d'un quota de vaccin. Les stocks s'écoulent à grande vitesse Au niveau des officines, les stocks s'écoulent à grande vitesse à tel point que certaines d'entres elles ont déjà épuisé leur premier lot et ont dû renouveler leur commande à la hâte. Dans une pharmacie du quartier algérois d'El-Madania, une jeune pharmacienne indiquera que les ventes sont "assez importantes" et que la clientèle est composée, pour l'essentiel, de personnes âgées, voire de grand âge, ou encore d'adultes atteints de maladies chroniques. "Le vaccin étant disponible, les personnes âgées et les malades chroniques viennent régulièrement pour en acheter", mentionne avec satisfaction et sérénité la pharmacienne. Plus haut, dans une pharmacie de Bir Mourad-Raïs, le vaccin est tout aussi demandé. "La vaccination contre la grippe devient peu à peu un réflexe dans notre pays, y compris parmi les plus jeunes et les sujets sains", commente un vendeur de cette officine. Dans les centres de soins, les vaccins se sont écoulés "comme des petits pains" et la plupart ont dû renouveler leurs stocks, a-t-on constaté sur place. La polyclinique de Bouchnafa, située à la Concorde, ne disposait plus de vaccin, au premier jour du début de la campagne. "Le stock de 150 doses, a été épuisé le jour de sa réception, le 21 octobre à 15 h", signale un surveillant de cette polyclinique. Dans cette même polyclinique, les personnes âgées du quartier ont afflué par dizaines, peu après l'affichage de la note d'arrivée du vaccin. Pour sa part, le docteur Djamel-Eddine Oulmane, spécialiste en communication dans la santé, rappelle que la vaccination contre la grippe doit se faire systématiquement chez les sujets à risque, pour éviter les complications associées à cette maladie contagieuse. Pour les techniciens, le vaccin antigrippal n'est pas un traitement contre la grippe mais permet d'en atténuer les symptômes et d'éviter des complications chez les personnes vulnérables. "Le vaccin antigrippal commence à être efficace deux semaines après son administration et le mois d'octobre est la période propice pour lancer la compagne", souligne le Dr Oulmane. Pour lui, les quantités de vaccin commandées par l'Algérie ne sont pas suffisantes pour couvrir tous les besoins. Il recommande ainsi aux centres de soins de privilégier les personnes âgées et les malades chroniques, qui sont généralement très vulnérables aux effets de la maladie. Les femmes enceintes, les enfants et les professionnels de la santé font également partie des populations prioritaires. Etendre la campagne à tous les aspects préventifs Outre la vaccination, le docteur Oulmane conseille aussi d'étendre la campagne de sensibilisation contre la grippe à tous les aspects préventifs (prophylaxie) et préconise, pour éviter la contamination par le virus et diminuer les risques, une hygiène rigoureuse et l'adoption de "bons gestes au quotidien". La grippe se transmettant par les micro-goutelettes libérées dans l'air après éternuement, il est conseillé ainsi d'éternuer dans un mouchoir jetable ou dans le creux des coudes, recommande-t-on à titre d'illustration. Une bonne hygiène de vie, une alimentation équilibrée, la consommation de miel et d'aliments contenant de la vitamine C, peuvent aussi s'avérer de bons remèdes maison pour se prémunir contre la grippe. Pourquoi un vaccin antigrippal différent chaque année ? La grippe est une maladie du système respiratoire provoquée par un virus qui mute chaque année, d'où la nécessité d'adapter à chaque fois le vaccin.