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«Pourquoi chercher ailleurs ce qu'on peut trouver chez soi ?»
420.000 artisans sur le marché des métiers du bâtiment
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 10 - 2012

Un accord, a indiqué le SG de l'UGCAA, M. Souilah, permettra de canaliser un bon nombre d'artisans algériens spécialisés dans les métiers du bâtiment et d'offrir davantage d'opportunité de travail aux professionnels qualifiés. Ainsi, un cahier de charges déterminant les modalités de collaboration entre les deux parties est en phase d'achèvement, à l'issue duquel, l'entreprise privée fera appel, en premier lieu, au savoir-faire de près de 500 artisans du bâtiment. Cette nouvelle démarche devra toucher, par la suite, une grande partie des 420.000 artisans recensées à travers le territoire national. Un accord d'intention vient d'être mis sur pied par, d'un côté l'Union générale des commerçants et artisans algériens et d'un autre côté, l'entreprise privée de promotion immobilière ICB.
Un accord, a indiqué le SG de l'UGCAA, M. Souilah, permettra de canaliser un bon nombre d'artisans algériens spécialisés dans les métiers du bâtiment et d'offrir davantage d'opportunité de travail aux professionnels qualifiés. Ainsi, un cahier de charges déterminant les modalités de collaboration entre les deux parties est en phase d'achèvement, à l'issue duquel, l'entreprise privée fera appel, en premier lieu, au savoir-faire de près de 500 artisans du bâtiment. Cette nouvelle démarche devra toucher, par la suite, une grande partie des 420.000 artisans recensées à travers le territoire national. Un accord d'intention vient d'être mis sur pied par, d'un côté l'Union générale des commerçants et artisans algériens et d'un autre côté, l'entreprise privée de promotion immobilière ICB.
Pour cette première, les membres de l'Union générale des commerçants et artisans algériens ont été conviés à débattre sur la question de l'avenir des artisans algériens et des mesures à prendre pour élargir les chances de travail. C'est aux côtés du représentant de la société algérienne privée spécialisée dans la promotion immobilière (ICB) que le SG de l'UGCAA, M. Souilah a animé la conférence débat au Forum du quotidien El Moudjahid tenu hier au siège du journal. D'emblée, le secrétaire général de l'UGCAA a estimé que le secteur des métiers nécessite aujourd'hui une véritable réactivation du secteur en question. Celle-ci, a expliqué M.Souilah, dépend des volontés de toutes les parties concernées, notamment, les partenaires économiques, les entreprises du secteur public et privé et les ministères de tutelle. En ce sens, le SG de l'UGCAA a révélé que les différents dispositifs employés par l'Etat ont permis de recenser plus de 420 mille artisans toutes spécialités confondues à travers le territoire national. Un grand nombre de ces artisans sont spécialisés dans les métiers du bâtiment, a-t-il révélé. Toutefois, selon le SG de l'UGCAA, ce créneau d'activité à besoin aujourd'hui d'un consentement des efforts à même d'offrir davantage d'opportunités de travail aux mains qualifiées algériennes. C'est dans cette optique, dira M.Souilah, qu'une démarche, la première en son genre en Algérie, a été entreprise grâce à la collaboration d'une société de promotion immobilière algérienne privée, l'ICB en l'occurrence. «Nous sommes appelés à garantir plus de chance d'activité à nos artisans si l'on veut absorber davantage le taux de chômage», a-t-il soutenu , et de poursuivre, «la démarche de l'Etat en matière de développement ne peut être que favorable pour réussir ce challenge, néanmoins, une grande partie des entreprises sollicitées en ce sens n'adhèrent toujours pas notre démarche», a déploré le SG de l'UGCAA.
Le représentant de l'ICB, Karim Megharbi, a indiqué, de son côté, que son entreprise s'est lancée dans la recherche d'artisans algériens qualifiés dans les métiers du bâtiment.
«Pourquoi chercher ailleurs ce qu'on peut trouver chez nous», s'est interrogé Karim Megharbi, estimant, à ce propos, que le pays dispose d'un potentiel important en matière de main d'œuvre qualifiée, précisément, celle spécialisée dans les métiers du bâtiment. Nos artisans présentent des qualités défiant toute concurrence venant des pays asiatiques et orientaux, a-t-il indiqué. «Nous pouvons faire appel au savoir-faire d'un nombre important d'artisans algériens», nous révèlera le représentant de l'entreprise de promotion immobilière. Cependant, a-t-il souligné, «il est important d'assurer la mise à niveau professionnelle à nos artisans pour garantir une meilleure qualité des prestations de service recherchées». Précisant que les nouvelles visions et les normes du marché de l'immobilier deviennent de plus en plus exigeantes, Karim Megharbi a soutenu que le plus important, aujourd'hui, est de répondre aux attentes des acquéreurs d'appartements et des unités d'habitation. Dans ce même sillage, le représentant de l'ICB a révélé que l'UGCAA s'est prêtée correctement à la demande de l'entreprise. Cette dernière, a-t-il ajouté, reflète les exigences de la clientèle en matière de design, de décoration, d'agencement, de travaux de menuiserie et de plomberie, entre autres. «Nous avons constaté que beaucoup de professionnels des métiers du bâtiment sont porteurs de nouvelles idées et offrent un savoir-faire incomparable», affirmera Megharbi, et «nous espérons que l'UGCAA encourage davantage à la promotion des nouveaux métiers». Ces nouveaux créneaux, très demandés sur le marché de l'immobilier, représentent de nouvelles chances pour l'absorption du taux de chômage chez nous. Ladite entreprise se dit décidée à faire appel à des entrepreneurs algériens qualifiés pour les travaux de finition d'unités de logement de grande qualité (haut standing). Ceci, précisera Karim Megharbi, permettra de revaloriser ces métiers à même de promouvoir le marché du travail. Ce défi, a indiqué le secrétaire général de l'UGCAA, M.Souilah, s'inscrit dans le cadre des ambitions de l'Etat à promouvoir ce secteur d'activité et à redynamiser les métiers tous corps confondus, au profit des artisans algériens. M.Souilah a indiqué que la mission de l'Union générale des commerçants et artisans algériens consiste à établir un fichier des professionnels qualifiés et de servir de trait d'union avec les partenaires économiques, notamment, les entreprises nationales et les investisseurs privés pour augmenter les chances de travail aux artisans. Toutefois, a-t-il déploré, beaucoup reste à faire du côté des entreprises, étatiques et privées, qui doivent jouer le jeu et faire davantage confiance à notre main d'œuvre qualifiée.
Le représentant du ministère de la Formation professionnelle, M. Abad, également présent lors du Forum d'El Moudjahid, a soutenu que son ministère adhère parfaitement à cette démarche tant que celle-ci favorisera la création de chances de travail au profit des Algériens. S'agissant des nouvelles spécialités et des nouvelles normes immobilières, M. Abad indiquera que le MFP compte sur les remarques et doléances des opérateurs économiques pour le développement des nouveaux métiers. «Notre rôle consiste en la création et la formation de main d'œuvre qualifiée spécialisée selon la demande et les exigences du marché», a-t-il signalé. Ainsi, dira-t-il, une étroite collaboration avec les professionnels du secteur en question sera favorable pour la formation d'un nombre suffisant d'artisans qualifiés dans les métiers du bâtiment.
«Notre ministère (formation professionnelle) intervient à deux niveaux, à savoir, la formation d'une nouvelle main d'œuvre et la validation de l'aptitude des artisans en exercice». Toutefois, a-t-il soutenu, d'autres mécanismes devront être adoptés pour encourager les jeunes et les drainer vers ces créneaux d'activité. Certains métiers du bâtiment demeurent monopolisés par la main d'œuvre syrienne, libanaise et marocaine chez nous, fera remarquer M.Abad.
En somme, les invités du forum se sont entendus sur le fait que le potentiel humain dont dispose le pays en matière de savoir-faire est favorable pour la promotion d'un produit, entre autres, immobilier, 100 % algérien et répondant aux critères de réalisation de grande qualité. Cette perspective interpelle la collaboration de tous les acteurs qui doivent s'accorder pour la promotion des professionnels qualifiés.
H. E.
Pour cette première, les membres de l'Union générale des commerçants et artisans algériens ont été conviés à débattre sur la question de l'avenir des artisans algériens et des mesures à prendre pour élargir les chances de travail. C'est aux côtés du représentant de la société algérienne privée spécialisée dans la promotion immobilière (ICB) que le SG de l'UGCAA, M. Souilah a animé la conférence débat au Forum du quotidien El Moudjahid tenu hier au siège du journal. D'emblée, le secrétaire général de l'UGCAA a estimé que le secteur des métiers nécessite aujourd'hui une véritable réactivation du secteur en question. Celle-ci, a expliqué M.Souilah, dépend des volontés de toutes les parties concernées, notamment, les partenaires économiques, les entreprises du secteur public et privé et les ministères de tutelle. En ce sens, le SG de l'UGCAA a révélé que les différents dispositifs employés par l'Etat ont permis de recenser plus de 420 mille artisans toutes spécialités confondues à travers le territoire national. Un grand nombre de ces artisans sont spécialisés dans les métiers du bâtiment, a-t-il révélé. Toutefois, selon le SG de l'UGCAA, ce créneau d'activité à besoin aujourd'hui d'un consentement des efforts à même d'offrir davantage d'opportunités de travail aux mains qualifiées algériennes. C'est dans cette optique, dira M.Souilah, qu'une démarche, la première en son genre en Algérie, a été entreprise grâce à la collaboration d'une société de promotion immobilière algérienne privée, l'ICB en l'occurrence. «Nous sommes appelés à garantir plus de chance d'activité à nos artisans si l'on veut absorber davantage le taux de chômage», a-t-il soutenu , et de poursuivre, «la démarche de l'Etat en matière de développement ne peut être que favorable pour réussir ce challenge, néanmoins, une grande partie des entreprises sollicitées en ce sens n'adhèrent toujours pas notre démarche», a déploré le SG de l'UGCAA.
Le représentant de l'ICB, Karim Megharbi, a indiqué, de son côté, que son entreprise s'est lancée dans la recherche d'artisans algériens qualifiés dans les métiers du bâtiment.
«Pourquoi chercher ailleurs ce qu'on peut trouver chez nous», s'est interrogé Karim Megharbi, estimant, à ce propos, que le pays dispose d'un potentiel important en matière de main d'œuvre qualifiée, précisément, celle spécialisée dans les métiers du bâtiment. Nos artisans présentent des qualités défiant toute concurrence venant des pays asiatiques et orientaux, a-t-il indiqué. «Nous pouvons faire appel au savoir-faire d'un nombre important d'artisans algériens», nous révèlera le représentant de l'entreprise de promotion immobilière. Cependant, a-t-il souligné, «il est important d'assurer la mise à niveau professionnelle à nos artisans pour garantir une meilleure qualité des prestations de service recherchées». Précisant que les nouvelles visions et les normes du marché de l'immobilier deviennent de plus en plus exigeantes, Karim Megharbi a soutenu que le plus important, aujourd'hui, est de répondre aux attentes des acquéreurs d'appartements et des unités d'habitation. Dans ce même sillage, le représentant de l'ICB a révélé que l'UGCAA s'est prêtée correctement à la demande de l'entreprise. Cette dernière, a-t-il ajouté, reflète les exigences de la clientèle en matière de design, de décoration, d'agencement, de travaux de menuiserie et de plomberie, entre autres. «Nous avons constaté que beaucoup de professionnels des métiers du bâtiment sont porteurs de nouvelles idées et offrent un savoir-faire incomparable», affirmera Megharbi, et «nous espérons que l'UGCAA encourage davantage à la promotion des nouveaux métiers». Ces nouveaux créneaux, très demandés sur le marché de l'immobilier, représentent de nouvelles chances pour l'absorption du taux de chômage chez nous. Ladite entreprise se dit décidée à faire appel à des entrepreneurs algériens qualifiés pour les travaux de finition d'unités de logement de grande qualité (haut standing). Ceci, précisera Karim Megharbi, permettra de revaloriser ces métiers à même de promouvoir le marché du travail. Ce défi, a indiqué le secrétaire général de l'UGCAA, M.Souilah, s'inscrit dans le cadre des ambitions de l'Etat à promouvoir ce secteur d'activité et à redynamiser les métiers tous corps confondus, au profit des artisans algériens. M.Souilah a indiqué que la mission de l'Union générale des commerçants et artisans algériens consiste à établir un fichier des professionnels qualifiés et de servir de trait d'union avec les partenaires économiques, notamment, les entreprises nationales et les investisseurs privés pour augmenter les chances de travail aux artisans. Toutefois, a-t-il déploré, beaucoup reste à faire du côté des entreprises, étatiques et privées, qui doivent jouer le jeu et faire davantage confiance à notre main d'œuvre qualifiée.
Le représentant du ministère de la Formation professionnelle, M. Abad, également présent lors du Forum d'El Moudjahid, a soutenu que son ministère adhère parfaitement à cette démarche tant que celle-ci favorisera la création de chances de travail au profit des Algériens. S'agissant des nouvelles spécialités et des nouvelles normes immobilières, M. Abad indiquera que le MFP compte sur les remarques et doléances des opérateurs économiques pour le développement des nouveaux métiers. «Notre rôle consiste en la création et la formation de main d'œuvre qualifiée spécialisée selon la demande et les exigences du marché», a-t-il signalé. Ainsi, dira-t-il, une étroite collaboration avec les professionnels du secteur en question sera favorable pour la formation d'un nombre suffisant d'artisans qualifiés dans les métiers du bâtiment.
«Notre ministère (formation professionnelle) intervient à deux niveaux, à savoir, la formation d'une nouvelle main d'œuvre et la validation de l'aptitude des artisans en exercice». Toutefois, a-t-il soutenu, d'autres mécanismes devront être adoptés pour encourager les jeunes et les drainer vers ces créneaux d'activité. Certains métiers du bâtiment demeurent monopolisés par la main d'œuvre syrienne, libanaise et marocaine chez nous, fera remarquer M.Abad.
En somme, les invités du forum se sont entendus sur le fait que le potentiel humain dont dispose le pays en matière de savoir-faire est favorable pour la promotion d'un produit, entre autres, immobilier, 100 % algérien et répondant aux critères de réalisation de grande qualité. Cette perspective interpelle la collaboration de tous les acteurs qui doivent s'accorder pour la promotion des professionnels qualifiés.
H. E.


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