Le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah Souilah a annoncé, lundi à Alger, que d'intenses contacts étaient en cours avec des sociétés nationales pour assurer l'insertion professionnelle des artisans. L'UGCAA œuvre dans une première mesure à élaborer un cahier de charges avec une société nationale spécialisée en matière de promotion immobilière pour assurer l'insertion professionnelle des artisans dans leur domaine de spécialité, a déclaré M. Souilah lors d'une conférence de presse, précisant que près de 420.000 artisans bénéficient d'un registre de commerce et de la carte d'artisan. Il sera procédé prochainement à l'installation d'une union nationale des artisans, en vue de garantir la prise en charge de leurs préoccupations et d'ouvrir un dialogue avec cette catégorie, a-t-il ajouté dans ce sens. L'Union s'attelle avec le ministère de la Formation et de l'enseignement professionnels à réorienter les artisans vers des centres de formation dans l'objectif de moderniser et de développer leur savoir-faire, afin de l'adapter aux techniques modernes. Pour sa part, le représentant du ministère de la Formation et de l'enseignement professionnels, Mohamed Cherif Abbad a affirmé que le ministère attendait les propositions des opérateurs économiques pour adapter les spécialités de formation avec les exigences du marché. Les établissements de formation professionnelle assurent une formation élémentaire aux stagiaires, alors que l'opérateur économique veille à améliorer et à orienter l'artisan en fonction des besoins de l'entreprise. Répondant aux questions des journalistes sur l'application de la nouvelle directive relative à l'organisation des permanences lors des fêtes et jours fériés, M. Souilah a affirmé qu'elle à était "largement suivie" par les commerçants lors des deux jours de l'Aïd. Il a, par ailleurs, estimé que la question des intermédiaires demeure parmi les principales causes, à l'origine de la hausse des prix des fruits et légumes, précisant que le plafonnement des prix de ces produits- d'autant qu'il s'agit d'une production locale-et la définition de la marge de bénéfices pour le commerçant sont des mesures susceptibles d'organiser le marché.