La carte bancaire est-elle en phase de devenir courante en Algérie ? Tout prête à le croire avec les dernières décisions prises par le ministère des Finances. Le département de Djoudi a donné son feu vert pour créer une instance indépendante de supervision du système de paiement électronique en Algérie La carte bancaire est-elle en phase de devenir courante en Algérie ? Tout prête à le croire avec les dernières décisions prises par le ministère des Finances. Le département de Djoudi a donné son feu vert pour créer une instance indépendante de supervision du système de paiement électronique en Algérie C'est ce qu'a indiqué le patron de l'Abef, lequel est revenu sur le modus operandi de cette instance. «La feuille de route élaborée par les experts avec une assistance étrangère en vue de mettre en place cet organe de supervision a été validée, dans un premier temps, par l'Abef qui l'a soumise, par la suite, à l'appréciation des autorités monétaires et au ministère des Finances qui l'ont approuvée», dixit Djamel Bessâa . Ladite instance sera gérée par un Groupement d'intérêt économique (GIE) à but non lucratif; son rôle étant de baliser l'écosystème de la monétique interbancaire en Algérie, notamment pour l'utilisation du système des terminaux de paiement électronique (TPE) qui sont prioritaires. Il en va des règles de sécurité, aux arbitrages sans oublier la supervision du système de paiement électronique. D'après le numéro 1 de l'Abef, la première phase du projet est bouclée par les experts en charge du dossier. La seconde étape est la plus efficiente dans la mesure où elle active le développement de la monétique. D'après la même source elle portera sur la mise en branle des organes du GIE et la mise en œuvre des moyens matériels. Pour information à la base, cette instance était supervisée par la Société des transactions interbancaires et de la monétique (Satim). Sa mission : développer et gérer le système monétique interbancaire dont le fonctionnement repose sur l'utilisation d'un réseau de transmission de données et la personnalisation des cartes interbancaires en Algérie. Il est dirigé par un conseil d'administration. Il est présentement l'unique instance chargée de la gestion de la monétique en Algérie et est composé de huit banques. Cependant La Banque d'Algérie n'y est pas représentée. Partant du constat de l'augmentation des protagonistes sur la place financière, l'Abef a donc décidé de séparer la mission commerciale de la monétique et celle de la supervision. Pour y parvenir adéquatement, les experts ont proposé de créer un GIE dont le conseil d'administration regroupera la BA et les banques publiques et privées activant en Algérie. Ainsi, cette décision donne le La au recours à la monnaie scripturale laque le monnaie a fait couler beaucoup d'encre et fait tenir les crachoirs et pour cause, vu les ambitions nationales d'aller vers une économie plus libérale et d'adhérer de fait à l'économie standard qu'est l'économie de marché. La non généralisation de la monnaie scripturale avait fait couac. Pour rappel, en mars dernier l'ajournement par l'équipe Ouyahia de la mesure relative au paiement par chèque pour les transactions commerciales de plus de 500.000 DA avait suscité polémique. Il en découlait le maintien du faible taux de bancarisation et donc une perte fiscale qui se répercute directement sur le contribuable et le Trésor public et surtout du marché informel qui est parvenu en un temps record à se placer à hauteur de 30% du PIB. Il faut dire que cette décision qui a été instruite par le premier magistrat du pays n'était pas fortuite. Pour l'expliquer, le ministre du Commerce avait rappelons-le mis en relief les insuffisances du système financier : «Il faut que le système financier soit prêt à prendre en charge les retombées de l'application d'une telle décision. Il ne faut pas donner des solutions conjoncturelles à des problèmes structurels ». Sans jouer avec les mots il a tout simplement fait comprendre qu'il fallait du temps pour mieux «comprendre la situation sur le terrain pour mieux réussir l'opération». Aujourd'hui, le GIE semble à même d'en découdre avec les opacités de la magouille. Il ne reste que le retour du chèque pour les grandes transactions et dans leur sillage des petites transactions avec la généralisation aussi du ticket de paiement : What else ! C'est ce qu'a indiqué le patron de l'Abef, lequel est revenu sur le modus operandi de cette instance. «La feuille de route élaborée par les experts avec une assistance étrangère en vue de mettre en place cet organe de supervision a été validée, dans un premier temps, par l'Abef qui l'a soumise, par la suite, à l'appréciation des autorités monétaires et au ministère des Finances qui l'ont approuvée», dixit Djamel Bessâa . Ladite instance sera gérée par un Groupement d'intérêt économique (GIE) à but non lucratif; son rôle étant de baliser l'écosystème de la monétique interbancaire en Algérie, notamment pour l'utilisation du système des terminaux de paiement électronique (TPE) qui sont prioritaires. Il en va des règles de sécurité, aux arbitrages sans oublier la supervision du système de paiement électronique. D'après le numéro 1 de l'Abef, la première phase du projet est bouclée par les experts en charge du dossier. La seconde étape est la plus efficiente dans la mesure où elle active le développement de la monétique. D'après la même source elle portera sur la mise en branle des organes du GIE et la mise en œuvre des moyens matériels. Pour information à la base, cette instance était supervisée par la Société des transactions interbancaires et de la monétique (Satim). Sa mission : développer et gérer le système monétique interbancaire dont le fonctionnement repose sur l'utilisation d'un réseau de transmission de données et la personnalisation des cartes interbancaires en Algérie. Il est dirigé par un conseil d'administration. Il est présentement l'unique instance chargée de la gestion de la monétique en Algérie et est composé de huit banques. Cependant La Banque d'Algérie n'y est pas représentée. Partant du constat de l'augmentation des protagonistes sur la place financière, l'Abef a donc décidé de séparer la mission commerciale de la monétique et celle de la supervision. Pour y parvenir adéquatement, les experts ont proposé de créer un GIE dont le conseil d'administration regroupera la BA et les banques publiques et privées activant en Algérie. Ainsi, cette décision donne le La au recours à la monnaie scripturale laque le monnaie a fait couler beaucoup d'encre et fait tenir les crachoirs et pour cause, vu les ambitions nationales d'aller vers une économie plus libérale et d'adhérer de fait à l'économie standard qu'est l'économie de marché. La non généralisation de la monnaie scripturale avait fait couac. Pour rappel, en mars dernier l'ajournement par l'équipe Ouyahia de la mesure relative au paiement par chèque pour les transactions commerciales de plus de 500.000 DA avait suscité polémique. Il en découlait le maintien du faible taux de bancarisation et donc une perte fiscale qui se répercute directement sur le contribuable et le Trésor public et surtout du marché informel qui est parvenu en un temps record à se placer à hauteur de 30% du PIB. Il faut dire que cette décision qui a été instruite par le premier magistrat du pays n'était pas fortuite. Pour l'expliquer, le ministre du Commerce avait rappelons-le mis en relief les insuffisances du système financier : «Il faut que le système financier soit prêt à prendre en charge les retombées de l'application d'une telle décision. Il ne faut pas donner des solutions conjoncturelles à des problèmes structurels ». Sans jouer avec les mots il a tout simplement fait comprendre qu'il fallait du temps pour mieux «comprendre la situation sur le terrain pour mieux réussir l'opération». Aujourd'hui, le GIE semble à même d'en découdre avec les opacités de la magouille. Il ne reste que le retour du chèque pour les grandes transactions et dans leur sillage des petites transactions avec la généralisation aussi du ticket de paiement : What else !