La campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre débute aujourd'hui pour 23 jours, soit jusqu'au 26 novembre puisque, selon la loi, la campagne prend fin trois jours avant la date du scrutin. La campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre débute aujourd'hui pour 23 jours, soit jusqu'au 26 novembre puisque, selon la loi, la campagne prend fin trois jours avant la date du scrutin. 52 partis et des candidats indépendants sont en lice dans ces joutes ayant pour finalité de renouveler les membres des Assemblées populaires communales (APC) au nombre de 1.541 et des 48 Assemblées populaires de wilaya (APW). Ainsi plus de vingt millions et demi (20.673.818) d'électeurs sont appelés aux urnes. Un nombre d'électeurs légèrement revu à la baisse comparativement aux législatives du 10 mai dernier. Selon les autorités cette baisse est due au fait que les électeurs algériens établis à l'étranger (environ un million) sont dispensés du vote. Côté logistique, la campagne se décline en 2.122 salles, 943 stades, 960 espaces publics et 287 autres structures, devant abriter les meetings et les rassemblements de campagne tous types confondus. Quant aux bureaux de vote, ils sont évalués à 48.000 et tous ont deux urnes. Le nombre de listes de candidature déposées a atteint pour les APC 9.177 et 615 pour les APW. Concernant les APC, le nombre de listes partisanes s'élève à 8.383 et celui des indépendants à 179. Quant aux APW, le nombre des listes partisanes a atteint 615 et celui des indépendants 9. Les chaînes de télévision et de radio (arabophone, francophone et amazighe) comme à l'accoutumée sont appelées à assurer une couverture médiatique « équitable ». Mohamed Saïd, ministre de la Communication s'est dit vendredi "satisfait quant aux préparatifs techniques et matériels devant assurer une bonne couverture médiatique » de l'opération électorale. Samedi un tirage au sort des plages horaires consacrées à chaque intervenant devait être fixées par la Cnsel. Deux commissions de surveillance des élections ont été installées. Inspirées de la nouvelle loi électorale, l'une dénommée Commission indépendante nationale de surveillance des élections locales (Cnisel) et l'autre Commission nationale de supervision des élections locales (CNSEL), composée de magistrats, respectivement présidée par Mohamed Seddiki et Slimane Boudi, qui avaient déjà tous les deux assuré des fonctions similaires lors des législatives du 10 mai dernier. Installée tardivement selon Seddiki, la Cnisel dénonce cet état de fait et déplore qu'elle n'ait pas été associée à l'assainissement du fichier électoral. La Cnisel avait même recouru au « gel » à travers le territoire national de l'opération d'installation des commissions communales et de wilayas de surveillance des élections pour protester selon les propre termes de Seddiki «contre l'attitude des pouvoirs publics qui n'ont pas permis la mise en place de la CNSEL à temps ». Toutefois Seddiki semblait plus rassuré suite à une lettre que lui avait adressée le Premier ministre Abdelmalek Sellal dans laquelle ce dernier faisait part de son engagement « à coopérer avec la commission pour le bon déroulement du scrutin». Bref, en dehors de ces préoccupations qui semblent être celles exclusivement de l'élite politique, le spectre de l'abstention plane sur ces joutes, vu le désintérêt royal qu'affichent les Algériens envers l'événement. Beaucoup sont déçus de voir la classe politique mettre le nez dehors au moment d'aller voter uniquement. Les partis politiques eux-mêmes, sachant trop bien leurs défauts, appréhendent ce moment de vérité, durant lequel ils auront du fil à retordre pour essayer de convaincre les citoyens du bien fondé de leurs actions. La majorité des partis ont fait des sorties à la veille du lancement de la campagne électorale. Ainsi en est-il du MSP. Vendredi, le parti islamiste, par la voix de son président Bouguerra Soltani a indiqué que son parti participera aux locales au niveau de 653 APC et 45 APW. Pour le chef du MSP il faut "maintenir le lien entre le parti et ses partisans et de faire face à la politique de fatalisme et qui vise à susciter des craintes vis-à-vis des courants islamiques». Pour sa part le FFS, a lors d'une conférence de presse animée hier par le premier secrétaire Ali Laskri à Alger, indiqué qu'il allait participer dans 319 APC et 22 APW à travers 34 wilayas du pays. Le PT a aussi fourni vendredi des précisions sur sa participation. Selon Louisa Hanoune, la SG de ce parti «les conditions d'intégrité pour la tenue des locales font défaut». Mais le PT ira aux urnes avec 15.000 candidats et candidates dans 47 wilayas. 52 partis et des candidats indépendants sont en lice dans ces joutes ayant pour finalité de renouveler les membres des Assemblées populaires communales (APC) au nombre de 1.541 et des 48 Assemblées populaires de wilaya (APW). Ainsi plus de vingt millions et demi (20.673.818) d'électeurs sont appelés aux urnes. Un nombre d'électeurs légèrement revu à la baisse comparativement aux législatives du 10 mai dernier. Selon les autorités cette baisse est due au fait que les électeurs algériens établis à l'étranger (environ un million) sont dispensés du vote. Côté logistique, la campagne se décline en 2.122 salles, 943 stades, 960 espaces publics et 287 autres structures, devant abriter les meetings et les rassemblements de campagne tous types confondus. Quant aux bureaux de vote, ils sont évalués à 48.000 et tous ont deux urnes. Le nombre de listes de candidature déposées a atteint pour les APC 9.177 et 615 pour les APW. Concernant les APC, le nombre de listes partisanes s'élève à 8.383 et celui des indépendants à 179. Quant aux APW, le nombre des listes partisanes a atteint 615 et celui des indépendants 9. Les chaînes de télévision et de radio (arabophone, francophone et amazighe) comme à l'accoutumée sont appelées à assurer une couverture médiatique « équitable ». Mohamed Saïd, ministre de la Communication s'est dit vendredi "satisfait quant aux préparatifs techniques et matériels devant assurer une bonne couverture médiatique » de l'opération électorale. Samedi un tirage au sort des plages horaires consacrées à chaque intervenant devait être fixées par la Cnsel. Deux commissions de surveillance des élections ont été installées. Inspirées de la nouvelle loi électorale, l'une dénommée Commission indépendante nationale de surveillance des élections locales (Cnisel) et l'autre Commission nationale de supervision des élections locales (CNSEL), composée de magistrats, respectivement présidée par Mohamed Seddiki et Slimane Boudi, qui avaient déjà tous les deux assuré des fonctions similaires lors des législatives du 10 mai dernier. Installée tardivement selon Seddiki, la Cnisel dénonce cet état de fait et déplore qu'elle n'ait pas été associée à l'assainissement du fichier électoral. La Cnisel avait même recouru au « gel » à travers le territoire national de l'opération d'installation des commissions communales et de wilayas de surveillance des élections pour protester selon les propre termes de Seddiki «contre l'attitude des pouvoirs publics qui n'ont pas permis la mise en place de la CNSEL à temps ». Toutefois Seddiki semblait plus rassuré suite à une lettre que lui avait adressée le Premier ministre Abdelmalek Sellal dans laquelle ce dernier faisait part de son engagement « à coopérer avec la commission pour le bon déroulement du scrutin». Bref, en dehors de ces préoccupations qui semblent être celles exclusivement de l'élite politique, le spectre de l'abstention plane sur ces joutes, vu le désintérêt royal qu'affichent les Algériens envers l'événement. Beaucoup sont déçus de voir la classe politique mettre le nez dehors au moment d'aller voter uniquement. Les partis politiques eux-mêmes, sachant trop bien leurs défauts, appréhendent ce moment de vérité, durant lequel ils auront du fil à retordre pour essayer de convaincre les citoyens du bien fondé de leurs actions. La majorité des partis ont fait des sorties à la veille du lancement de la campagne électorale. Ainsi en est-il du MSP. Vendredi, le parti islamiste, par la voix de son président Bouguerra Soltani a indiqué que son parti participera aux locales au niveau de 653 APC et 45 APW. Pour le chef du MSP il faut "maintenir le lien entre le parti et ses partisans et de faire face à la politique de fatalisme et qui vise à susciter des craintes vis-à-vis des courants islamiques». Pour sa part le FFS, a lors d'une conférence de presse animée hier par le premier secrétaire Ali Laskri à Alger, indiqué qu'il allait participer dans 319 APC et 22 APW à travers 34 wilayas du pays. Le PT a aussi fourni vendredi des précisions sur sa participation. Selon Louisa Hanoune, la SG de ce parti «les conditions d'intégrité pour la tenue des locales font défaut». Mais le PT ira aux urnes avec 15.000 candidats et candidates dans 47 wilayas.