Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi a indiqué, hier, à Alger que les pays exportateurs et importateurs de gaz naturel devraient s'entendre sur le développement de cette énergie propre notamment en partageant les risques de l'investissement. Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi a indiqué, hier, à Alger que les pays exportateurs et importateurs de gaz naturel devraient s'entendre sur le développement de cette énergie propre notamment en partageant les risques de l'investissement. S'exprimant à l'ouverture du forum Algeria Future, M. Yousfi a précisé que le gaz naturel, en tant qu'énergie propre, sera appelé à jouer un rôle primordial dans l'approvisionnement énergétique mondial, d'où la nécessité pour les pays exportateurs et importateurs d'assurer un développement harmonieux pour cette énergie. "Les coûts associés à l'industrie du gaz, notamment en ce qui concerne les non conventionnels ou le GNL, seront autrement plus élevés. Exportateurs et importateurs devront nécessairement partager les risques (d'investissement) et s'entendre à son développement harmonieux", a-t-il déclaré à cette conférence de trois jours, organisée par le groupe international CWC, spécialisé dans l'organisation d'événements énergétiques. "Il est à craindre à cet égard que des actions unilatérales, rompant un équilibre déjà délicat, n'entraînent des effets indésirables pour tous", a-t-il dit. L'Algérie défend avec ardeur un prix juste du gaz, une condition minimale pour faire face à l'énorme investissement dans ce secteur. Une position qu'elle maintient avec persévérance malgré les demandes des pays consommateurs de baisser les prix de gaz livré par des contrats à long terme. Cette entente est d'autant plus importante vu les incertitudes qui pèsent sur le nucléaire malgré son réel potentiel, a relevé le ministre. En outre l'accès à cette énergie est limité à un nombre restreint de pays, souligne-t-il.Appuyant son constat, M. Yousfi a estimé que le gaz naturel est en mesure de satisfaire la demande grandissante en énergies fossiles, appelée à augmenter de 20 à 30% pour atteindre 14 milliards de TEP à l'horizon 2030. En plus, les énergies renouvelables, dont le potentiel et le développement avaient nourri de nombreux espoirs au cours de la décennie précédente, risquent de voir leur élan interrompu par les effets de la crise économique, a-t-il fait remarquer. Il affirme même que le doublement de la part des énergies non renouvelables dans la production mondiale d'électricité à l'horizon 2030 ne sera pas un objectif simple à atteindre au cours des deux prochaines décennies. Par ailleurs, le ministre a souligné devant les responsables de compagnies énergétiques internationales présents à ce forum que l'Algérie ne va pas être "spectatrice des bouleversements qui sont en cours sur la scène énergétique internationale", en affirmant qu'elle "a l'ambition de continuer à jouer ce rôle positif et constructif sur la scène énergétique et gazière dans le monde". S'exprimant à l'ouverture du forum Algeria Future, M. Yousfi a précisé que le gaz naturel, en tant qu'énergie propre, sera appelé à jouer un rôle primordial dans l'approvisionnement énergétique mondial, d'où la nécessité pour les pays exportateurs et importateurs d'assurer un développement harmonieux pour cette énergie. "Les coûts associés à l'industrie du gaz, notamment en ce qui concerne les non conventionnels ou le GNL, seront autrement plus élevés. Exportateurs et importateurs devront nécessairement partager les risques (d'investissement) et s'entendre à son développement harmonieux", a-t-il déclaré à cette conférence de trois jours, organisée par le groupe international CWC, spécialisé dans l'organisation d'événements énergétiques. "Il est à craindre à cet égard que des actions unilatérales, rompant un équilibre déjà délicat, n'entraînent des effets indésirables pour tous", a-t-il dit. L'Algérie défend avec ardeur un prix juste du gaz, une condition minimale pour faire face à l'énorme investissement dans ce secteur. Une position qu'elle maintient avec persévérance malgré les demandes des pays consommateurs de baisser les prix de gaz livré par des contrats à long terme. Cette entente est d'autant plus importante vu les incertitudes qui pèsent sur le nucléaire malgré son réel potentiel, a relevé le ministre. En outre l'accès à cette énergie est limité à un nombre restreint de pays, souligne-t-il.Appuyant son constat, M. Yousfi a estimé que le gaz naturel est en mesure de satisfaire la demande grandissante en énergies fossiles, appelée à augmenter de 20 à 30% pour atteindre 14 milliards de TEP à l'horizon 2030. En plus, les énergies renouvelables, dont le potentiel et le développement avaient nourri de nombreux espoirs au cours de la décennie précédente, risquent de voir leur élan interrompu par les effets de la crise économique, a-t-il fait remarquer. Il affirme même que le doublement de la part des énergies non renouvelables dans la production mondiale d'électricité à l'horizon 2030 ne sera pas un objectif simple à atteindre au cours des deux prochaines décennies. Par ailleurs, le ministre a souligné devant les responsables de compagnies énergétiques internationales présents à ce forum que l'Algérie ne va pas être "spectatrice des bouleversements qui sont en cours sur la scène énergétique internationale", en affirmant qu'elle "a l'ambition de continuer à jouer ce rôle positif et constructif sur la scène énergétique et gazière dans le monde".