Ce n'est qu'avant-hier, samedi, que les premières affiches ont fait leur apparition dans la ville de Tizi Ouzou. Aussi, le même constat est à établir concernant les différentes communes que compte la wilaya de Tizi Ouzou. Quelques partis ont donc commencé à communiquer enfin les noms, les photos et les profils de leurs candidats respectifs. Ce n'est qu'avant-hier, samedi, que les premières affiches ont fait leur apparition dans la ville de Tizi Ouzou. Aussi, le même constat est à établir concernant les différentes communes que compte la wilaya de Tizi Ouzou. Quelques partis ont donc commencé à communiquer enfin les noms, les photos et les profils de leurs candidats respectifs. Mais il faut dire qu'il s'agit d'un affichage somme toute très limité. A peine quelques dizaines d'affiches, au maximum, dans les quatre coins du chef-lieu de wilaya. Pour l'instant, les partis qui ont entamé cette opération sont le Front des forces socialistes, le Rassemblement pour la culture et la démocratie, le Front de libération nationale, le Mouvement du peuple algérien et le Rassemblement national démocratique. Mais malgré le franchissement de cette étape, la campagne électorale dans la wilaya de Tizi- Ouzou peine à décoller ou à emballer quiconque en dehors des premiers concernés, à savoir les candidats eux-mêmes. Une indifférence jamais enregistrée dans les annales des élections est de mise partout, dans les soixante-sept communes. Les candidats et les militants actifs des partis ont beau tenter d'attirer l'attention des citoyens en vain. Aucune réaction favorable à ce vote ne se laisse apercevoir. «Je n'ai jamais assisté à une campagne électorale aussi fade que cette fois-ci. Elle est pire que celle des élections partielles de 2003», souligne un professeur d'université, lui-même guère emballé par cet événement politique. Et d'ajouter : «Avant, les citoyens étaient naïfs. Ils ont cru aux promesses des partis, surtout celles du FFS et du RCD. Ces deux partis ont également joué longuement sur la fibre sensible de l'amazighité. Mais avec le temps, les masques sont tombés. Il n'y a plus personne à tromper», ajoute notre interlocuteur. En parcourant les sièges des permanences électorales des différents partis politiques comme le RCD, le FFS, le FLN et le RND, le constat est partout le même. Il n'y a que les candidats qui y rôdent avec quelques militants très actifs, sans doute ceux qui aspirent à se présenter pour de prochaines élections. Un autre constat qui illustre on ne peut mieux à quel point la campagne électorale à Tizi-Ouzou est loin d'être source d'engouement, c'est l'absence totale des chefs de partis politiques dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Si dans les autres wilayas, chaque jour, des meetings sont signalés, Tizi-Ouzou n'a reçu jusqu'à hier aucun chef de parti. Pourtant, dès les premières journées de la campagne, il y a huit jours, les cadres locaux des différents partis ont laissé entendre que des meetings avec les premiers responsables nationaux seront au rendez-vous. Peut-être que le choix est fait de laisser cette étape jusqu'aux derniers jours de campagne. C'est du moins la seule lecture qui peut être faite.Même les chefs des partis auront sans doute du mal à convaincre devant une telle indifférence de la part de la population. Mais il faut dire qu'il s'agit d'un affichage somme toute très limité. A peine quelques dizaines d'affiches, au maximum, dans les quatre coins du chef-lieu de wilaya. Pour l'instant, les partis qui ont entamé cette opération sont le Front des forces socialistes, le Rassemblement pour la culture et la démocratie, le Front de libération nationale, le Mouvement du peuple algérien et le Rassemblement national démocratique. Mais malgré le franchissement de cette étape, la campagne électorale dans la wilaya de Tizi- Ouzou peine à décoller ou à emballer quiconque en dehors des premiers concernés, à savoir les candidats eux-mêmes. Une indifférence jamais enregistrée dans les annales des élections est de mise partout, dans les soixante-sept communes. Les candidats et les militants actifs des partis ont beau tenter d'attirer l'attention des citoyens en vain. Aucune réaction favorable à ce vote ne se laisse apercevoir. «Je n'ai jamais assisté à une campagne électorale aussi fade que cette fois-ci. Elle est pire que celle des élections partielles de 2003», souligne un professeur d'université, lui-même guère emballé par cet événement politique. Et d'ajouter : «Avant, les citoyens étaient naïfs. Ils ont cru aux promesses des partis, surtout celles du FFS et du RCD. Ces deux partis ont également joué longuement sur la fibre sensible de l'amazighité. Mais avec le temps, les masques sont tombés. Il n'y a plus personne à tromper», ajoute notre interlocuteur. En parcourant les sièges des permanences électorales des différents partis politiques comme le RCD, le FFS, le FLN et le RND, le constat est partout le même. Il n'y a que les candidats qui y rôdent avec quelques militants très actifs, sans doute ceux qui aspirent à se présenter pour de prochaines élections. Un autre constat qui illustre on ne peut mieux à quel point la campagne électorale à Tizi-Ouzou est loin d'être source d'engouement, c'est l'absence totale des chefs de partis politiques dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Si dans les autres wilayas, chaque jour, des meetings sont signalés, Tizi-Ouzou n'a reçu jusqu'à hier aucun chef de parti. Pourtant, dès les premières journées de la campagne, il y a huit jours, les cadres locaux des différents partis ont laissé entendre que des meetings avec les premiers responsables nationaux seront au rendez-vous. Peut-être que le choix est fait de laisser cette étape jusqu'aux derniers jours de campagne. C'est du moins la seule lecture qui peut être faite.Même les chefs des partis auront sans doute du mal à convaincre devant une telle indifférence de la part de la population.