Le combat féministe connaît un recul sans précédent en Algérie comparé aux années écoulées, a déclaré, samedi à Alger, le sociologue Nacer Djabi. Dans une déclaration à l'APS en marge du colloque national sur le militantisme féministe organisé par l'Association nationale "femmes en communication", M. Djabi a indiqué que le mouvement féministe algérien "connaît un net recul" comparé aux années précédentes du fait du manque d'encadrement et de l'absence des femmes actives au sein des associations féministes. Dans ce contexte, l'intervenant s'est dit "sceptique" quant à la capacité des mouvements féministes activant actuellement à défendre les droits de la famille et de la femme. Pour M. Djabi, le courant religieux "n'aide en rien la femme à activer au sein des mouvements féministes". De son côté, la présidente de l'Association nationale "femmes en communication", Mme Nafissa Lahrèche a souligné que le concept de militantisme pour la femme algérienne "a toujours été lié à la lutte pour la libération du pays puis a été transformé en mouvement féministe appelant à l'égalité des sexes". Mme Lahrèche a passé en revue l'évolution du mouvement féministe qui remonte à 1932 avec la création de "l'association des étudiantes musulmanes de l'Afrique du Nord", puis "l'Association des femmes musulmanes" en 1947 et "l'Union nationale des femmes algériennes" en 1966. Le combat féministe connaît un recul sans précédent en Algérie comparé aux années écoulées, a déclaré, samedi à Alger, le sociologue Nacer Djabi. Dans une déclaration à l'APS en marge du colloque national sur le militantisme féministe organisé par l'Association nationale "femmes en communication", M. Djabi a indiqué que le mouvement féministe algérien "connaît un net recul" comparé aux années précédentes du fait du manque d'encadrement et de l'absence des femmes actives au sein des associations féministes. Dans ce contexte, l'intervenant s'est dit "sceptique" quant à la capacité des mouvements féministes activant actuellement à défendre les droits de la famille et de la femme. Pour M. Djabi, le courant religieux "n'aide en rien la femme à activer au sein des mouvements féministes". De son côté, la présidente de l'Association nationale "femmes en communication", Mme Nafissa Lahrèche a souligné que le concept de militantisme pour la femme algérienne "a toujours été lié à la lutte pour la libération du pays puis a été transformé en mouvement féministe appelant à l'égalité des sexes". Mme Lahrèche a passé en revue l'évolution du mouvement féministe qui remonte à 1932 avec la création de "l'association des étudiantes musulmanes de l'Afrique du Nord", puis "l'Association des femmes musulmanes" en 1947 et "l'Union nationale des femmes algériennes" en 1966.