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Projection de presse du film Yema de Djamila Sahraoui
En présence de la réalisatrice
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 11 - 2012

La projection de presse du nouveau film "Yema" de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui a eu lieu mercredi à la salle Ibn Zeidoun (Alger), en présence de la réalisatrice, des acteurs et du staff technique, avant l'avant-première du film prévue mercredi soir.
Réalisé et écrit par Djamila Sahraoui en 2012, "Yema" met en scène l'histoire de Ouardia, interprétée par la cinéaste, une mère qui tente de reprendre une vie normale dans une maison isolée dans la campagne après la mort de son fils Tarik, un militaire probablement tué par son frère Ali, dirigeant d'un maquis islamiste.
Le film réalisé à la manière d'une tragédie grecque, met l'accent sur la souffrance de cette "maman" qui pour surmonter ses peines, s'est occupée à cultiver son jardin défleuri et a adopté un petit enfant, dont la mère est décédée après l'avoir mis au monde.
La cinéaste a réduit le dialogue au maximum, avec un début silencieux où l'on n'entend que les pas lents de "Yema" traînant un poids occulte qui s'avère par la suite le cadavre de son fils assassiné (Tarik).
La prédominance du silence lors du film exempt de tout fond musical sinon celui de la nature comme le chant des oiseaux a été désapprouvée par certains des présents.
Cependant, la cinéaste a défendu son choix lors du débat avec le public, arguant que les situations dramatiques parlaient d'elles mêmes, ce qui a rendu l'image encore plus expressive que la parole, ajoutant s'être basée sur les expressions corporelles et celles du visage pour mettre en avant les contradictions et tourments de chacun des personnages du film.
Cette œuvre a été produite par Les Films de l'Olivier et Néon Productions et coproduite par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et l'Office national des droits d'auteurs (Onda). Il a bénéficié notamment de l'aide financière du Fonds d'aide à la production cinématographique, du festival de Dubaï et du Fond d'aide aux films du Sud (France).
Apprécié par la critique, le film "Yema" a participé à plusieurs festivals dont le festival de Venise et celui de Kerala (Inde). Il a reçu deux prix, celui du meilleur rôle féminin au festival international du film africain en Belgique et le prix de la meilleure voix au festival de Moscou.
Djamila Sahraoui compte parmi les réalisatrices algériennes les plus actives. Elle compte à son actif plusieurs films documentaires dont "Barakat" primé au festival du Caire comme meilleur film arabe.
La projection de presse du nouveau film "Yema" de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui a eu lieu mercredi à la salle Ibn Zeidoun (Alger), en présence de la réalisatrice, des acteurs et du staff technique, avant l'avant-première du film prévue mercredi soir.
Réalisé et écrit par Djamila Sahraoui en 2012, "Yema" met en scène l'histoire de Ouardia, interprétée par la cinéaste, une mère qui tente de reprendre une vie normale dans une maison isolée dans la campagne après la mort de son fils Tarik, un militaire probablement tué par son frère Ali, dirigeant d'un maquis islamiste.
Le film réalisé à la manière d'une tragédie grecque, met l'accent sur la souffrance de cette "maman" qui pour surmonter ses peines, s'est occupée à cultiver son jardin défleuri et a adopté un petit enfant, dont la mère est décédée après l'avoir mis au monde.
La cinéaste a réduit le dialogue au maximum, avec un début silencieux où l'on n'entend que les pas lents de "Yema" traînant un poids occulte qui s'avère par la suite le cadavre de son fils assassiné (Tarik).
La prédominance du silence lors du film exempt de tout fond musical sinon celui de la nature comme le chant des oiseaux a été désapprouvée par certains des présents.
Cependant, la cinéaste a défendu son choix lors du débat avec le public, arguant que les situations dramatiques parlaient d'elles mêmes, ce qui a rendu l'image encore plus expressive que la parole, ajoutant s'être basée sur les expressions corporelles et celles du visage pour mettre en avant les contradictions et tourments de chacun des personnages du film.
Cette œuvre a été produite par Les Films de l'Olivier et Néon Productions et coproduite par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et l'Office national des droits d'auteurs (Onda). Il a bénéficié notamment de l'aide financière du Fonds d'aide à la production cinématographique, du festival de Dubaï et du Fond d'aide aux films du Sud (France).
Apprécié par la critique, le film "Yema" a participé à plusieurs festivals dont le festival de Venise et celui de Kerala (Inde). Il a reçu deux prix, celui du meilleur rôle féminin au festival international du film africain en Belgique et le prix de la meilleure voix au festival de Moscou.
Djamila Sahraoui compte parmi les réalisatrices algériennes les plus actives. Elle compte à son actif plusieurs films documentaires dont "Barakat" primé au festival du Caire comme meilleur film arabe.


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