Le président Barack Obama a entamé vendredi la première série de négociations avec les dirigeants du Congrès pour éviter le «précipice budgétaire» dont les conséquences négatives ne manqueront pas d'aller au delà de l'économie américaine pour se propager à l'échelle mondiale. Le président Barack Obama a entamé vendredi la première série de négociations avec les dirigeants du Congrès pour éviter le «précipice budgétaire» dont les conséquences négatives ne manqueront pas d'aller au delà de l'économie américaine pour se propager à l'échelle mondiale. Même si le chef de la Maison-Blanche a bien voulu détendre l'atmosphère de cette réunion en souhaitant un ''bon anniversaire'' au président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, les discussions pour arriver à un compromis entre démocrates et républicains s'annoncent laborieuses tant les approches pour réduire le déficit budgétaire sont diamétralement opposées entre les deux camps. L'enjeu de ces négociations, qui s'étaleront sur plusieurs jours, est d'éviter le «précipice budgétaire» en s'employant à trouver un terrain d'entente sur le relèvement du plafond de la dette fédérale et sur les moyens de réduire le déficit budgétaire à travers une baisse des dépenses et une réforme fiscale. En effet, sans un accord avant le 31 décembre 2012 alors que les Etats-Unis auront atteint d'ici à cette date le seuil limite de leur dette fixé à 16.394 milliards de dollars, ce pays se trouvera dans une situation de défaut de paiement. Pour relever le plafond de la dette, le Congrès devra s'entendre à travers des concessions entre républicains et démocrates, sous peine de l'entrée en vigueur du "précipice budgétaire" de l'ordre de 600 milliards de dollars par le biais de coupes budgétaires et des hausses d'impôts automatiques pour réduire le déficit public. S'il venait à se réaliser, ce scénario aura des conséquences désastreuses sur les entreprises et les ménages américains et se traduira par une récession de l'économie de la première puissance mondiale qui, déjà, enregistre une reprise économique lente et un chômage élevé. "Je crois que nous savons tous que nous avons un travail urgent à fournir", a déclaré, lors de cette réunion, le président Obama qui veut un relèvement des impôts des plus riches sans toucher les classes moins aisées, tandis que les républicains s'opposent à toute augmentation des taux de la fiscalité. Selon lui, «le défi est de nous assurer que nous soyons en mesure de coopérer ensemble, de trouver un terrain d'entente, de faire des compromis difficiles et de construire un consensus.» «Nous devons faire en sorte que les impôts n'augmentent pas pour les classes moyennes et que notre économie reste forte», a-t-il insisté. Ce que veut obtenir Obama des républicains c'est de geler les taux d'imposition pour toutes les familles de la classe moyenne gagnant moins de 250.000 dollars par an et de mettre un terme aux cadeaux fiscaux mis en place par l'ex-président George W. Bush pour les riches Américains. Mais même s'ils sont d'accord pour augmenter les recettes fiscales afin de réduire le déficit budgétaire qui dépasse les 1.000 milliards de dollars, les républicains estiment qu'au lieu d'augmenter les impôts des riches, les recettes fiscales supplémentaires sont à chercher au niveau de nouvelle niches fiscales et à l'extension de l'assiette fiscale. Certains avancent, cependant, que les républicains pourraient assouplir leur position et mettre fin à leur orthodoxie en matière fiscale suite à leur défaite électorale dans la dernière élection présidentielle.LÆimportance particulière de ces négociations, qui devront s'étaler jusqu'au mois de décembre prochain, s'explique aussi par ses ramifications au niveau mondial en cas de désaccord et du déclenchement du précipice budgétaire. Selon l'agence de notation Fitch, «le précipice budgétaire américain représente la plus grosse menace à court terme à une reprise économique mondiale.» En effet, une récession de l'économie américaine qui en découlera frappera l'économie mondiale à un moment particulièrement fragile. Cela se traduira notamment par une forte baisse de la consommation des ménages et des entreprises américains et par une cure d'austérité, qui engendreront, par ricochet, une baisse des importations américaines et, donc, une baisse de la croissance des pays fournisseurs du marché américain, une forte perturbation des marchés financiers et un recul des cours des matières premières qui pèsera sur les recettes d'exportations des pays producteurs. Même si le chef de la Maison-Blanche a bien voulu détendre l'atmosphère de cette réunion en souhaitant un ''bon anniversaire'' au président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, les discussions pour arriver à un compromis entre démocrates et républicains s'annoncent laborieuses tant les approches pour réduire le déficit budgétaire sont diamétralement opposées entre les deux camps. L'enjeu de ces négociations, qui s'étaleront sur plusieurs jours, est d'éviter le «précipice budgétaire» en s'employant à trouver un terrain d'entente sur le relèvement du plafond de la dette fédérale et sur les moyens de réduire le déficit budgétaire à travers une baisse des dépenses et une réforme fiscale. En effet, sans un accord avant le 31 décembre 2012 alors que les Etats-Unis auront atteint d'ici à cette date le seuil limite de leur dette fixé à 16.394 milliards de dollars, ce pays se trouvera dans une situation de défaut de paiement. Pour relever le plafond de la dette, le Congrès devra s'entendre à travers des concessions entre républicains et démocrates, sous peine de l'entrée en vigueur du "précipice budgétaire" de l'ordre de 600 milliards de dollars par le biais de coupes budgétaires et des hausses d'impôts automatiques pour réduire le déficit public. S'il venait à se réaliser, ce scénario aura des conséquences désastreuses sur les entreprises et les ménages américains et se traduira par une récession de l'économie de la première puissance mondiale qui, déjà, enregistre une reprise économique lente et un chômage élevé. "Je crois que nous savons tous que nous avons un travail urgent à fournir", a déclaré, lors de cette réunion, le président Obama qui veut un relèvement des impôts des plus riches sans toucher les classes moins aisées, tandis que les républicains s'opposent à toute augmentation des taux de la fiscalité. Selon lui, «le défi est de nous assurer que nous soyons en mesure de coopérer ensemble, de trouver un terrain d'entente, de faire des compromis difficiles et de construire un consensus.» «Nous devons faire en sorte que les impôts n'augmentent pas pour les classes moyennes et que notre économie reste forte», a-t-il insisté. Ce que veut obtenir Obama des républicains c'est de geler les taux d'imposition pour toutes les familles de la classe moyenne gagnant moins de 250.000 dollars par an et de mettre un terme aux cadeaux fiscaux mis en place par l'ex-président George W. Bush pour les riches Américains. Mais même s'ils sont d'accord pour augmenter les recettes fiscales afin de réduire le déficit budgétaire qui dépasse les 1.000 milliards de dollars, les républicains estiment qu'au lieu d'augmenter les impôts des riches, les recettes fiscales supplémentaires sont à chercher au niveau de nouvelle niches fiscales et à l'extension de l'assiette fiscale. Certains avancent, cependant, que les républicains pourraient assouplir leur position et mettre fin à leur orthodoxie en matière fiscale suite à leur défaite électorale dans la dernière élection présidentielle.LÆimportance particulière de ces négociations, qui devront s'étaler jusqu'au mois de décembre prochain, s'explique aussi par ses ramifications au niveau mondial en cas de désaccord et du déclenchement du précipice budgétaire. Selon l'agence de notation Fitch, «le précipice budgétaire américain représente la plus grosse menace à court terme à une reprise économique mondiale.» En effet, une récession de l'économie américaine qui en découlera frappera l'économie mondiale à un moment particulièrement fragile. Cela se traduira notamment par une forte baisse de la consommation des ménages et des entreprises américains et par une cure d'austérité, qui engendreront, par ricochet, une baisse des importations américaines et, donc, une baisse de la croissance des pays fournisseurs du marché américain, une forte perturbation des marchés financiers et un recul des cours des matières premières qui pèsera sur les recettes d'exportations des pays producteurs.