Tawadros II a pris dimanche ses fonctions de patriarche de l'église copte d'Egypte au terme d'une cérémonie organisée à la cathédrale du Caire, qui s'est déroulée en l'absence du président Mohamed Morsi. Les adeptes de ce culte orthodoxe antérieur à l'islam, qui représentent 10% des 83 millions d'Egyptiens, craignent d'être marginalisés par le nouveau gouvernement dominé par les Frères musulmans, dont le chef de l'Etat est issu. Le nouveau patriarche âgé de 60 ans a été désigné le 4 novembre pour succéder à Chénouda III, décédé en mars à 88 ans au terme d'un règne de 40 ans à la tête de l'église copte orthodoxe. "Nous l'avons choisi parce qu'il s'agit d'un homme soumis à la volonté de Dieu", a déclaré l'évêque Bakhomious, qui assurait l'intérim. "Dieu a entendu nos prières et n'a pas souhaité nous laisser orphelins plus longtemps", a-t-il ajouté. L'absence de Mohamed Morsi, qui a promis d'être le président de tous les Egyptiens, a exacerbé les craintes de la communauté copte. Le chef de l'Etat a toutefois dépêché le Premier ministre Hisham Kandil. Après sa désignation, Tawadros II, 118e primat de l'église copte, avait indiqué à Reuters que la nouvelle constitution égyptienne en cours de rédaction devait englober tout le monde et que l'église copte d'Egypte s'opposerait à un texte qui ne s'adresserait qu'à une partie de la société. Tawadros II a pris dimanche ses fonctions de patriarche de l'église copte d'Egypte au terme d'une cérémonie organisée à la cathédrale du Caire, qui s'est déroulée en l'absence du président Mohamed Morsi. Les adeptes de ce culte orthodoxe antérieur à l'islam, qui représentent 10% des 83 millions d'Egyptiens, craignent d'être marginalisés par le nouveau gouvernement dominé par les Frères musulmans, dont le chef de l'Etat est issu. Le nouveau patriarche âgé de 60 ans a été désigné le 4 novembre pour succéder à Chénouda III, décédé en mars à 88 ans au terme d'un règne de 40 ans à la tête de l'église copte orthodoxe. "Nous l'avons choisi parce qu'il s'agit d'un homme soumis à la volonté de Dieu", a déclaré l'évêque Bakhomious, qui assurait l'intérim. "Dieu a entendu nos prières et n'a pas souhaité nous laisser orphelins plus longtemps", a-t-il ajouté. L'absence de Mohamed Morsi, qui a promis d'être le président de tous les Egyptiens, a exacerbé les craintes de la communauté copte. Le chef de l'Etat a toutefois dépêché le Premier ministre Hisham Kandil. Après sa désignation, Tawadros II, 118e primat de l'église copte, avait indiqué à Reuters que la nouvelle constitution égyptienne en cours de rédaction devait englober tout le monde et que l'église copte d'Egypte s'opposerait à un texte qui ne s'adresserait qu'à une partie de la société.