Pendant ce temps… A quoi pense Obama ? D'après les derniers échos, des sources sionistes, les USA avait promis aux dirigeants sionistes d'enterrer le rapport du juge Richard Goldstone sur la guerre menée contre Ghaza l'année dernière.Ces sources ont promis une réaction à ce rapport Goldstone en constituant un comité indépendant. Pour leur part, les Nations unies devraient convoquer bientôt une réunion pour examiner le rapport, mais elles n'ont pas prévu de date à cet effet. Encore une traîne supplémentaire afin de permettre au régime sioniste de régler son horloge, puisqu'il précise qu'il «ne coopérera pas davantage» et que les USA ne permettront pas que le rapport arrive jusqu'au Conseil de sécurité. Confiants de ce soutien américain, pouvoir de veto habituel qui constitue la bouée de sauvetage, les sionistes continuent leur massacres des populations palestiniennes en toute impunité.Pendant ce temps… Les Etats-Unis et l'Europe se tiennent les bras croisés pendant que le régime sioniste anéantit avec zèle tout espoir d'Etat palestinien ; alors même que vous lisez ces mots, les bulldozers sionistes et les ordres de démolition sont en train de réduire à néant la dernière chance de «paix» ; non seulement dans le centre symbolique qu'est Jérusalem elle-même mais - et stratégiquement c'est beaucoup plus important - dans 60% des vastes terres de la Cisjordanie occupée, dans cette plus grande zone où les juifs, désormais, sont deux fois plus nombreux que les musulmans. Cette plus grande partie de la Cisjordanie -- connue avec les défunts Accords d'Oslo sous le sobriquet sinistre de «zones C» -- est déjà tombée sous une législation sioniste, véritable apartheid par décret : un ensemble de lois qui interdisent pratiquement toute construction palestinienne ou aménagement de villages, qui enfoncent sans vergogne les maisons palestiniennes pour lesquelles les permis de construire ont été impossibles à obtenir, ordonnent la destruction même des réseaux d'assainissement que les Palestiniens ont restaurés. Les colons sionistes ne connaissent pas de tels problèmes : c'est pourquoi 300 000 Israéliens vivent maintenant - dans 220 colonies, toutes illégales selon le droit international -- sur les terres palestiniennes occupées les plus riches et les plus fertiles. Quand le vieil envoyé d'Obama, George Mitchell, a repris dans l'humiliation le chemin du retour, cette semaine, le Premier sioniste a fêté son départ en plantant des arbres dans deux des trois plus grandes colonies autour de Jérusalem. Avec ces arbres, à Gush Etzion et à Ma'aleh Adumim, il a déclaré envoyer un «message clair : nous sommes ici, nous y faisons des projets et nous y construisons». Ces deux énormes colonies, avec celle d'Ariel au nord de Jérusalem, sont «une part indiscutable d'Israël et pour toujours». (suivra)