La chorale de chambre de l'Institut supérieur de musique syrien a subjugué le public du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi venu, samedi, assister à la troisième soirée du 4ème festival culturel international de musique symphonique. Le passage de cette chorale, créée en 2001 à Damas, était un hymne à la paix et à l'amour, chanté par des voix mélodieuses de choristes syriens, tous habillés en tenues traditionnelles, symboles d'un riche patrimoine culturel et civilisationnel. Les sopranos, altos, ténors et basses de la chorale, accompagnés de musiciens jouant des instruments propres à la musique symphonique : clarinette, hautbois et violoncelle, entre autres, dégageaient beaucoup d'émotion alors qu'ils interprétaient des morceaux puisés dans le patrimoine musical syrien et autres palestiniens et irakiens. Dirigé par le maestro syrien Missak Baghboudarian, l'ensemble choristes-musiciens a débuté le programme par El Hiloua Di (La Belle), une des oeuvres du célèbre compositeur égyptien Sayed Darwich, arrangée sous forme polyphonique par le musicien syrien Edouard Torikian. D'autres chansons du terroir syrien et même irakien et palestinien, comme Ha El Asmer Ellon (Le Beau Brun), Talaa Min Beite Abouha (Elle sort de la maison) et Talou Habayebna (Nos amis sont arrivés), dont les airs sont tantôt lents, tantôt vifs et proches de la Dabka libanaise pour certains, ont été chantées à quatre voix avec succès, face à un public envoûté. Un hommage a été rendu à la Palestine par l'interprétation de Zahrat El Madaen (La fleur des cités), célèbre œuvre des frères Rahbani dédiée à Al-Qods occupée et rendue éternelle grâce à la voix angélique de Faïruz. La chorale a présenté ce chant en parfaite polyphonie et en osmose avec un public charmé et ému qui lui a consacré une standing ovation. Auparavant, la soirée a vu le passage du quintet "Ionians" (Afrique du Sud), du quintet "Clàsico de Mérida" (Mexique) et du quartette "Francisco de Goya" (Espagne) qui ont gratifié le public d'un programme musical inspiré des œuvres universelles de musique symphonique. Le 4ème festival culturel international de musique symphonique se poursuivra jusqu'au 12 décembre. Vingt-trois (23) pays participent à cet évènement culturel inscrit cette année dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. La Chine est l'invitée d'honneur de cette édition dont le programme comprend aussi des conférences thématiques et des masters class destinés notamment aux étudiants des instituts nationaux de musique, qui auront lieu à l'Institut national supérieur de musique (Insm). Un concert animé par un orchestre multinational dirigé par le maestro japonais Hikotaro Yazaki est prévu pour la cérémonie de clôture du festival qui sera une occasion pour honorer des artistes algériens ayant excellé dans le monde de la musique classique. La chorale de chambre de l'Institut supérieur de musique syrien a subjugué le public du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi venu, samedi, assister à la troisième soirée du 4ème festival culturel international de musique symphonique. Le passage de cette chorale, créée en 2001 à Damas, était un hymne à la paix et à l'amour, chanté par des voix mélodieuses de choristes syriens, tous habillés en tenues traditionnelles, symboles d'un riche patrimoine culturel et civilisationnel. Les sopranos, altos, ténors et basses de la chorale, accompagnés de musiciens jouant des instruments propres à la musique symphonique : clarinette, hautbois et violoncelle, entre autres, dégageaient beaucoup d'émotion alors qu'ils interprétaient des morceaux puisés dans le patrimoine musical syrien et autres palestiniens et irakiens. Dirigé par le maestro syrien Missak Baghboudarian, l'ensemble choristes-musiciens a débuté le programme par El Hiloua Di (La Belle), une des oeuvres du célèbre compositeur égyptien Sayed Darwich, arrangée sous forme polyphonique par le musicien syrien Edouard Torikian. D'autres chansons du terroir syrien et même irakien et palestinien, comme Ha El Asmer Ellon (Le Beau Brun), Talaa Min Beite Abouha (Elle sort de la maison) et Talou Habayebna (Nos amis sont arrivés), dont les airs sont tantôt lents, tantôt vifs et proches de la Dabka libanaise pour certains, ont été chantées à quatre voix avec succès, face à un public envoûté. Un hommage a été rendu à la Palestine par l'interprétation de Zahrat El Madaen (La fleur des cités), célèbre œuvre des frères Rahbani dédiée à Al-Qods occupée et rendue éternelle grâce à la voix angélique de Faïruz. La chorale a présenté ce chant en parfaite polyphonie et en osmose avec un public charmé et ému qui lui a consacré une standing ovation. Auparavant, la soirée a vu le passage du quintet "Ionians" (Afrique du Sud), du quintet "Clàsico de Mérida" (Mexique) et du quartette "Francisco de Goya" (Espagne) qui ont gratifié le public d'un programme musical inspiré des œuvres universelles de musique symphonique. Le 4ème festival culturel international de musique symphonique se poursuivra jusqu'au 12 décembre. Vingt-trois (23) pays participent à cet évènement culturel inscrit cette année dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. La Chine est l'invitée d'honneur de cette édition dont le programme comprend aussi des conférences thématiques et des masters class destinés notamment aux étudiants des instituts nationaux de musique, qui auront lieu à l'Institut national supérieur de musique (Insm). Un concert animé par un orchestre multinational dirigé par le maestro japonais Hikotaro Yazaki est prévu pour la cérémonie de clôture du festival qui sera une occasion pour honorer des artistes algériens ayant excellé dans le monde de la musique classique.