La fusée lancée mercredi par la Corée inquiéte grandement la communauté internationale réunie en urgence. La fusée lancée mercredi par la Corée inquiéte grandement la communauté internationale réunie en urgence. À la veille du premier anniversaire de la mort de son père, Kim Jong Il, Kim Jong Un a défié la communauté internationale en lançant mercredi à 9h51 (heure locale) une fusée dans l'espace. Une première – après un fiasco en avril – qui fait fi des mises en gardes de la communauté internationale et prend le monde par surprise. Les services de renseignements de la planète, les yeux rivés sur Pyongyang, la disaient en effet déjà défectueuse, voire rangée dans les hangars. Selon la version officielle la fusée emportait avec elle un satellite mis en orbite dans l'espace, dans le cadre du programme spatial "pacifique" du pays. Mais pour les Etats-Unis, la fusée est en fait un "missile balistique", dans le cadre d'un programme militaire nucléaire. La menace est désormais bien réelle : le régime communiste pourrait frapper le territoire américain. "Une ultime provocation", juge Washington, soutenu par le Japon et la Corée du Sud, tous deux proches voisins en froid avec Pyongyang. Il n'en fallait pas plus pour convoquer le Conseil de sécurité de l'Onu en urgence à New York, le jour même. Verdict : la Corée du Nord, interdite de toute activité nucléaire ou balistique, a violé deux résolutions. Qu'il s'agisse d'une fusée ou d'un missile, l'affaire est grave puisque "la Corée du Nord a eu recours à la technologie balistique", argumente le Conseil de sécurité, qui doit prochainement se prononcer sur de nouvelles sanctions. Londres appelle à réagir "vite et fort", tandis que Berlin demande à "envoyer rapidement un message clair" au régime communiste. La Chine, qui s'efforce généralement de protéger son allié nord-coréen, aurait elle aussi "condamné" le tir, durant la réunion à huis-clos. Reste à savoir si elle votera ou non une future sanction. Jusqu'à présent, la Corée du Nord est restée imperméable aux intimidations. Le régime coréen brandit depuis des années la menace militaire comme moyen de garantir sa souveraineté, et compte bien la préserver, Pyongyang a déjà réaffirmé qu'il poursuivrait son programme spatial. À la veille du premier anniversaire de la mort de son père, Kim Jong Il, Kim Jong Un a défié la communauté internationale en lançant mercredi à 9h51 (heure locale) une fusée dans l'espace. Une première – après un fiasco en avril – qui fait fi des mises en gardes de la communauté internationale et prend le monde par surprise. Les services de renseignements de la planète, les yeux rivés sur Pyongyang, la disaient en effet déjà défectueuse, voire rangée dans les hangars. Selon la version officielle la fusée emportait avec elle un satellite mis en orbite dans l'espace, dans le cadre du programme spatial "pacifique" du pays. Mais pour les Etats-Unis, la fusée est en fait un "missile balistique", dans le cadre d'un programme militaire nucléaire. La menace est désormais bien réelle : le régime communiste pourrait frapper le territoire américain. "Une ultime provocation", juge Washington, soutenu par le Japon et la Corée du Sud, tous deux proches voisins en froid avec Pyongyang. Il n'en fallait pas plus pour convoquer le Conseil de sécurité de l'Onu en urgence à New York, le jour même. Verdict : la Corée du Nord, interdite de toute activité nucléaire ou balistique, a violé deux résolutions. Qu'il s'agisse d'une fusée ou d'un missile, l'affaire est grave puisque "la Corée du Nord a eu recours à la technologie balistique", argumente le Conseil de sécurité, qui doit prochainement se prononcer sur de nouvelles sanctions. Londres appelle à réagir "vite et fort", tandis que Berlin demande à "envoyer rapidement un message clair" au régime communiste. La Chine, qui s'efforce généralement de protéger son allié nord-coréen, aurait elle aussi "condamné" le tir, durant la réunion à huis-clos. Reste à savoir si elle votera ou non une future sanction. Jusqu'à présent, la Corée du Nord est restée imperméable aux intimidations. Le régime coréen brandit depuis des années la menace militaire comme moyen de garantir sa souveraineté, et compte bien la préserver, Pyongyang a déjà réaffirmé qu'il poursuivrait son programme spatial.