La problématique de la filière-lait va-t-elle connaître un dénouement qui lui permette d'aller vers une meilleure rentabilité, en l'occurrence une satisfaction de la production nationale sans importation du lait en poudre. Si on en est pas là encore c'est en tout cas ce à quoi aspire le département de Benaissa. En effet ,à l'issue de la dernière réunion qu'il eue avec le Comité interprofessionnel du lait (CIL), dimanche dernier, le ministre a demandé aux professionnels de la filière d'élaborer des propositions "concrètes" et plus "exactes" sur la base des concertations entre comités régionaux. Pour être plus concret, le ministre a exigé des spécificités de chaque région «avec l'implication de tous les intervenants réels ». Lors de cette rencontre, il a annoncé une batterie de mesures déjà prises pour encourager la filière. Un nouveau crédit pour l'achat de vaches Parmi elles, la réduction du délai de paiement des subventions qui dépassent les trois mois et la traque aux fraudeurs des subventions. L'autre mesure porte sur la facilitation de l'octroi des terrains agricoles. Sur ce sujet, le P.-dg de la BADR, Boualem Djebbar, a annoncé que les crédits au profit des éleveurs pouvaient désormais être destinés au financement de la totalité du projet en incluant le bâtiment d'élevage, et non pas seulement l'acquisition de bovins. Pour information, plus de 22.000 têtes seront proposées aux éleveurs via le crédit fédératif échelonné sur cinq ans, avec un apport personnel de 20% du coût du projet. Sur le volet fiscal, il a précisé que la décision prise en septembre dernier d'exonérer les intrants du droit de douanes concerne tout aussi bien la filière avicole que bovine. Le CIL au pis De son côté, Mahmoud Benchekor, en tant que président du CIL, a proposé d'augmenter le montant de la subvention aux producteurs de lait de 12 dinars à 16 dinars par litre, ainsi que la révision des primes de collecte, d'intégration, et la prime sanitaire, soutien de la culture fourragère et de créer un marché local des aliments du bétail, notamment par la subvention des engrais, des semences, et l'aide pour l'acquisition des équipements de production, ainsi que des terrains. "Nous ambitionnons d'augmenter la productivité de la vache laitière de 4.000 litres par an à 6.500 litres dans quelques années. Pour réaliser cet objectif, il faut améliorer les conditions de son alimentation et de sa santé" a-t-il expliqué. Les professionnels ont également réclamé la suppression de la TVA qu'ils considèrent comme " une injustice fiscale, puisque le produit final est exonéré, alors que les moyens de productions et les intrants sont soumis à la taxe". Modérateur, le numéro un du ministère de l'Agriculture a répondu que pour l'heure, "nous ne pouvons ni adopter ni rejeter les propositions faites par les professionnels pour le moment. Beaucoup de ces propositions sont sérieuses, mais il faut qu'elles soient adaptées avec la réalité du terrain dans la cadre de la durabilité et l'autonomisation de la filière" non sans rassurer les acteurs de la filière qui, selon Benaissa, est en progression qui est la signification même de l'efficacité du dispositif de soutien et dont le montant a triplé en quatre ans, pour atteindre 46 milliards de dinars. Comme il a permis d'augmenter la production laitière de 250 millions de litres à 700 millions de litres actuellement en dépit de ses lacunes. Il n'empêche, il a encouragé les acteurs de la filière d'augmenter la production tout en les assurant du soutien de son département La problématique de la filière-lait va-t-elle connaître un dénouement qui lui permette d'aller vers une meilleure rentabilité, en l'occurrence une satisfaction de la production nationale sans importation du lait en poudre. Si on en est pas là encore c'est en tout cas ce à quoi aspire le département de Benaissa. En effet ,à l'issue de la dernière réunion qu'il eue avec le Comité interprofessionnel du lait (CIL), dimanche dernier, le ministre a demandé aux professionnels de la filière d'élaborer des propositions "concrètes" et plus "exactes" sur la base des concertations entre comités régionaux. Pour être plus concret, le ministre a exigé des spécificités de chaque région «avec l'implication de tous les intervenants réels ». Lors de cette rencontre, il a annoncé une batterie de mesures déjà prises pour encourager la filière. Un nouveau crédit pour l'achat de vaches Parmi elles, la réduction du délai de paiement des subventions qui dépassent les trois mois et la traque aux fraudeurs des subventions. L'autre mesure porte sur la facilitation de l'octroi des terrains agricoles. Sur ce sujet, le P.-dg de la BADR, Boualem Djebbar, a annoncé que les crédits au profit des éleveurs pouvaient désormais être destinés au financement de la totalité du projet en incluant le bâtiment d'élevage, et non pas seulement l'acquisition de bovins. Pour information, plus de 22.000 têtes seront proposées aux éleveurs via le crédit fédératif échelonné sur cinq ans, avec un apport personnel de 20% du coût du projet. Sur le volet fiscal, il a précisé que la décision prise en septembre dernier d'exonérer les intrants du droit de douanes concerne tout aussi bien la filière avicole que bovine. Le CIL au pis De son côté, Mahmoud Benchekor, en tant que président du CIL, a proposé d'augmenter le montant de la subvention aux producteurs de lait de 12 dinars à 16 dinars par litre, ainsi que la révision des primes de collecte, d'intégration, et la prime sanitaire, soutien de la culture fourragère et de créer un marché local des aliments du bétail, notamment par la subvention des engrais, des semences, et l'aide pour l'acquisition des équipements de production, ainsi que des terrains. "Nous ambitionnons d'augmenter la productivité de la vache laitière de 4.000 litres par an à 6.500 litres dans quelques années. Pour réaliser cet objectif, il faut améliorer les conditions de son alimentation et de sa santé" a-t-il expliqué. Les professionnels ont également réclamé la suppression de la TVA qu'ils considèrent comme " une injustice fiscale, puisque le produit final est exonéré, alors que les moyens de productions et les intrants sont soumis à la taxe". Modérateur, le numéro un du ministère de l'Agriculture a répondu que pour l'heure, "nous ne pouvons ni adopter ni rejeter les propositions faites par les professionnels pour le moment. Beaucoup de ces propositions sont sérieuses, mais il faut qu'elles soient adaptées avec la réalité du terrain dans la cadre de la durabilité et l'autonomisation de la filière" non sans rassurer les acteurs de la filière qui, selon Benaissa, est en progression qui est la signification même de l'efficacité du dispositif de soutien et dont le montant a triplé en quatre ans, pour atteindre 46 milliards de dinars. Comme il a permis d'augmenter la production laitière de 250 millions de litres à 700 millions de litres actuellement en dépit de ses lacunes. Il n'empêche, il a encouragé les acteurs de la filière d'augmenter la production tout en les assurant du soutien de son département