Josette Audin, veuve du militant de la cause nationale Maurice Audin, a affirmé mardi qu'elle attendait du président François Hollande, une "condamnation ferme" de la France de l'assassinat de son époux en juin 1957 par les parachutistes. Interrogée par l'APS sur ce qu'elle attend du geste du président François Hollande qui a prévu de se rendre à la place baptisée du nom de Maurice Audin, dans le cadre de la visite qu'il entamera mercredi en Algérie, la veuve de Maurice Audin a indiqué qu'elle n'attendait pas "des excuses pour des actes qui ne sont pas excusables, mais une condamnation ferme par la France" de l'assassinat de son époux enlevé et torturé par les parachutistes en juin 1957 pendant la "Bataille d'Alger". Elle a estimé que le chef de l'Etat français devrait également "condamner tous les crimes perpétrés en Algérie" pendant la colonisation. "Cette condamnation a commencé avec la reconnaissance des massacres d'Algériens sortis manifester pacifiquement le 17 octobre 1961, il serait bien qu'il reconnaisse aussi que pendant la guerre d'Algérie, les militaires français avaient torturé et assassiné des militants de la cause algérienne", a-t-elle dit. "Le président Jacques Chirac l'a fait pour condamner la rafle du Vél'd'Hiv, j'espère que le président Hollande le fera au nom de la France", a-t-elle ajouté. "Il est temps, plus de cinquante ans après la fin de la guerre d'Algérie, que la vérité soit connue et reconnue", a-t-elle souligné. Mme Josette Audin a indiqué, en outre, qu'après la lettre qu'elle avait récemment adressée au président Hollande, lui demandant l'accès des historiens aux archives de toutes les personnalités civiles et militaires "en charge du maintien de l'ordre" durant la guerre d'Algérie, elle avait reçu lundi passé un message du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour lui remettre, au mois de février prochain, les archives que son département détient en sa possession "pour que soit rétablie, a-t-elle dit, la vérité sur ce qui s'est passé au nom de la France". Josette Audin, veuve du militant de la cause nationale Maurice Audin, a affirmé mardi qu'elle attendait du président François Hollande, une "condamnation ferme" de la France de l'assassinat de son époux en juin 1957 par les parachutistes. Interrogée par l'APS sur ce qu'elle attend du geste du président François Hollande qui a prévu de se rendre à la place baptisée du nom de Maurice Audin, dans le cadre de la visite qu'il entamera mercredi en Algérie, la veuve de Maurice Audin a indiqué qu'elle n'attendait pas "des excuses pour des actes qui ne sont pas excusables, mais une condamnation ferme par la France" de l'assassinat de son époux enlevé et torturé par les parachutistes en juin 1957 pendant la "Bataille d'Alger". Elle a estimé que le chef de l'Etat français devrait également "condamner tous les crimes perpétrés en Algérie" pendant la colonisation. "Cette condamnation a commencé avec la reconnaissance des massacres d'Algériens sortis manifester pacifiquement le 17 octobre 1961, il serait bien qu'il reconnaisse aussi que pendant la guerre d'Algérie, les militaires français avaient torturé et assassiné des militants de la cause algérienne", a-t-elle dit. "Le président Jacques Chirac l'a fait pour condamner la rafle du Vél'd'Hiv, j'espère que le président Hollande le fera au nom de la France", a-t-elle ajouté. "Il est temps, plus de cinquante ans après la fin de la guerre d'Algérie, que la vérité soit connue et reconnue", a-t-elle souligné. Mme Josette Audin a indiqué, en outre, qu'après la lettre qu'elle avait récemment adressée au président Hollande, lui demandant l'accès des historiens aux archives de toutes les personnalités civiles et militaires "en charge du maintien de l'ordre" durant la guerre d'Algérie, elle avait reçu lundi passé un message du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, pour lui remettre, au mois de février prochain, les archives que son département détient en sa possession "pour que soit rétablie, a-t-elle dit, la vérité sur ce qui s'est passé au nom de la France".