La Russie a envoyé une nouvelle flottille de navires de guerre en Méditerranée vers les côtes syriennes, indique le ministère de la Défense russe. Le ministère ne précise pas si les navires doivent se rendre dans le port syrien de Tartous, où la Russie, alliée de la Syrie depuis l'époque soviétique, dispose d'une base de ravitaillement et de soutien technique. Une source à la base navale de Baltiïsk, citée par l'agence Interfax, affirme que la flottille était dépêchée en Méditerranée "pour participer éventuellement à l'évacuation des citoyens russes" de Syrie. Deux Russes ont été enlevés en Syrie avec leur collègue, un ingénieur italien, a indiqué, mardi, le porte-parole de l'ambassade de Russie en Syrie. Les trois hommes travaillaient pour une société privée syrienne, indique une chaîne de télévision russe. "Les ravisseurs des Russes et de l'Italien ont contacté cette société par téléphone pour demander une rançon en échange de leur libération", indique le ministère des Affaires étrangères russe. Une journaliste ukrainienne, Ankhar Kotchneva, a été enlevée en octobre en Syrie et des rebelles se réclamant de l'Armée syrienne libre (ASL), qui menacent de l'exécuter, l'ont accusée de travailler notamment pour les services russes.Un peu plus de 5.000 citoyens russes sont enregistrés auprès de leurs autorités consulaires en Syrie, mais le nombre réel est estimé de 25.000 à 30.000 personnes par le ministère russe des Affaires étrangères, en comptant les nombreux conjoints russes de citoyens syriens et leurs enfants. La Russie est l'un des derniers soutiens du régime syrien, auquel elle vend des armes. Les insurgés syriens se sont emparés lundi de la totalité du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, dans le sud de Damas, au terme de plusieurs jours de combat, a-t-on appris de sources rebelles et palestiniennes. Palestiniens partisans et adversaires du président Bachar Al-Assad s'affrontaient dans ce camp encerclé par l'armée gouvernementale syrienne. Un demi-million de réfugiés palestiniens vivent en Syrie, la plupart à Yarmouk. Le camp, situé sur la ligne de confrontation entre les forces du régime et les insurgés, a été la cible dimanche d'un raid aérien, pour la première fois en vingt et un mois de combats. Crainte d'escalade au Golan Un projet de résolution du Conseil de sécurité sur une prolongation de six mois du mandat de la Force des observateurs du désengagement de l'Onu (Undof) souligne le risque d'escalade de la tension entre la Syrie et Israël au Golan. Ce projet, d'inspiration russe et américaine, devrait être adopté mercredi par les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Il fait part de sa préoccupation quant à la présence de l'armée syrienne, de groupes rebelles armés et d'équipements militaires non autorisés dans la zone dite "de séparation". Tsahal a conquis en 1967 le plateau du Golan syrien. L'armée de Damas n'est pas autorisée dans la "zone de séparation" en vertu d'un accord de cessez-le-feu de 1973 formalisé l'année suivante. L'Etat juif et la Syrie sont toujours, sur le papier du moins, en état de guerre. La Syrie craint que des pays étrangers ne fournissent aux insurgés anti-Assad des armes chimiques pour faire croire ensuite que celles-ci ont été utilisées par les forces de Damas, déclare l'ambassadeur de Syrie à l'Onu dans une lettre à Ban Ki-moon. Dans ce courrier daté du 8 décembre et adressé au secrétaire général des Nations unies, Bachar Dja'afari accuse Washington de soutenir des groupes "terroristes" en Syrie et lui reproche d'affirmer sans raison que Bachar Al-Assad pourrait avoir recours aux armes chimiques contre son propre peuple. La Russie a envoyé une nouvelle flottille de navires de guerre en Méditerranée vers les côtes syriennes, indique le ministère de la Défense russe. Le ministère ne précise pas si les navires doivent se rendre dans le port syrien de Tartous, où la Russie, alliée de la Syrie depuis l'époque soviétique, dispose d'une base de ravitaillement et de soutien technique. Une source à la base navale de Baltiïsk, citée par l'agence Interfax, affirme que la flottille était dépêchée en Méditerranée "pour participer éventuellement à l'évacuation des citoyens russes" de Syrie. Deux Russes ont été enlevés en Syrie avec leur collègue, un ingénieur italien, a indiqué, mardi, le porte-parole de l'ambassade de Russie en Syrie. Les trois hommes travaillaient pour une société privée syrienne, indique une chaîne de télévision russe. "Les ravisseurs des Russes et de l'Italien ont contacté cette société par téléphone pour demander une rançon en échange de leur libération", indique le ministère des Affaires étrangères russe. Une journaliste ukrainienne, Ankhar Kotchneva, a été enlevée en octobre en Syrie et des rebelles se réclamant de l'Armée syrienne libre (ASL), qui menacent de l'exécuter, l'ont accusée de travailler notamment pour les services russes.Un peu plus de 5.000 citoyens russes sont enregistrés auprès de leurs autorités consulaires en Syrie, mais le nombre réel est estimé de 25.000 à 30.000 personnes par le ministère russe des Affaires étrangères, en comptant les nombreux conjoints russes de citoyens syriens et leurs enfants. La Russie est l'un des derniers soutiens du régime syrien, auquel elle vend des armes. Les insurgés syriens se sont emparés lundi de la totalité du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, dans le sud de Damas, au terme de plusieurs jours de combat, a-t-on appris de sources rebelles et palestiniennes. Palestiniens partisans et adversaires du président Bachar Al-Assad s'affrontaient dans ce camp encerclé par l'armée gouvernementale syrienne. Un demi-million de réfugiés palestiniens vivent en Syrie, la plupart à Yarmouk. Le camp, situé sur la ligne de confrontation entre les forces du régime et les insurgés, a été la cible dimanche d'un raid aérien, pour la première fois en vingt et un mois de combats. Crainte d'escalade au Golan Un projet de résolution du Conseil de sécurité sur une prolongation de six mois du mandat de la Force des observateurs du désengagement de l'Onu (Undof) souligne le risque d'escalade de la tension entre la Syrie et Israël au Golan. Ce projet, d'inspiration russe et américaine, devrait être adopté mercredi par les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Il fait part de sa préoccupation quant à la présence de l'armée syrienne, de groupes rebelles armés et d'équipements militaires non autorisés dans la zone dite "de séparation". Tsahal a conquis en 1967 le plateau du Golan syrien. L'armée de Damas n'est pas autorisée dans la "zone de séparation" en vertu d'un accord de cessez-le-feu de 1973 formalisé l'année suivante. L'Etat juif et la Syrie sont toujours, sur le papier du moins, en état de guerre. La Syrie craint que des pays étrangers ne fournissent aux insurgés anti-Assad des armes chimiques pour faire croire ensuite que celles-ci ont été utilisées par les forces de Damas, déclare l'ambassadeur de Syrie à l'Onu dans une lettre à Ban Ki-moon. Dans ce courrier daté du 8 décembre et adressé au secrétaire général des Nations unies, Bachar Dja'afari accuse Washington de soutenir des groupes "terroristes" en Syrie et lui reproche d'affirmer sans raison que Bachar Al-Assad pourrait avoir recours aux armes chimiques contre son propre peuple.