Le nouveau procureur général égyptien, Talaat Ibrahim Abdallah, qui a présenté sa démission lundi 17 décembre sous la pression des manifestations et des membres du parquet qui exigeaient son départ, a demandé jeudi 20 décembre à pouvoir rester à son poste, a rapporté l'agence officielle Mena. Sa demande est actuellement examinée par le ministre de la Justice.Le 22 novembre, le président islamiste Mohamed Morsi avait limogé l'ancien procureur général Abdel Meguid Mahmoud, nommé sous le président déchu Hosni Moubarak, et l'avait remplacé par M. Abdallah après s'être attribué des pouvoirs exceptionnels par décret. Cette décision avait provoqué une fronde au sein du pouvoir judiciaire, qui avait dénoncé une atteinte à son indépendance.Des centaines de membres du parquet général avaient organisé un sit-in pendant plusieurs heures lundi devant le bureau du procureur général pour demander sa démission. M. Morsi a finalement retiré son décret mais maintenu le nouveau procureur général. Les tensions persistantes naanmoins entre le camp présidentiel et le pouvoir judiciaire se sont traduites par la démission du nouveau procureur lundi. Des manifestants islamistes égyptiens et des opposants se sont jeté des pierres vendredi à Alexandrie (nord), amenant la police à intervenir avec des tirs de gaz lacrymogènes. Les heurts ont éclaté en début d'après-midi devant une grande mosquée de la deuxième ville du pays, sur la côté méditerranéenne, à la veille de la seconde phase d'un référendum sur un projet de Constitution controversé. Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées à l'appel de mouvements islamistes devant la mosquée après avoir suivi la traditionnelle prière hebdomadaire. Les partisans de l'opposition quant à eux étaient quelques centaines. La police anti-émeutes est intervenue en faisant un barrage entre les deux camps et en tirant des grenades lacrymogènes en leur direction. Des violences entre les partisans des deux bords avaient déjà fait une quinzaine de blessés vendredi dernier au même endroit, à la suite d'un prêche d'un imam jugé hostile aux partisans du "non" par ces derniers. Alexandrie a voté samedi dernier pour ce référendum qui se déroule dans deux parties du pays à une semaine d'intervalle. Le vif débat autour de cette Constitution soutenue par les islamistes a provoqué de nombreuses manifestations des deux camps à travers le pays au cours des dernières semaines. Le 5 décembre, huit personnes avaient trouvé la mort dans des violences entre manifestants près du palais présidentiel dans la capitale. Le nouveau procureur général égyptien, Talaat Ibrahim Abdallah, qui a présenté sa démission lundi 17 décembre sous la pression des manifestations et des membres du parquet qui exigeaient son départ, a demandé jeudi 20 décembre à pouvoir rester à son poste, a rapporté l'agence officielle Mena. Sa demande est actuellement examinée par le ministre de la Justice.Le 22 novembre, le président islamiste Mohamed Morsi avait limogé l'ancien procureur général Abdel Meguid Mahmoud, nommé sous le président déchu Hosni Moubarak, et l'avait remplacé par M. Abdallah après s'être attribué des pouvoirs exceptionnels par décret. Cette décision avait provoqué une fronde au sein du pouvoir judiciaire, qui avait dénoncé une atteinte à son indépendance.Des centaines de membres du parquet général avaient organisé un sit-in pendant plusieurs heures lundi devant le bureau du procureur général pour demander sa démission. M. Morsi a finalement retiré son décret mais maintenu le nouveau procureur général. Les tensions persistantes naanmoins entre le camp présidentiel et le pouvoir judiciaire se sont traduites par la démission du nouveau procureur lundi. Des manifestants islamistes égyptiens et des opposants se sont jeté des pierres vendredi à Alexandrie (nord), amenant la police à intervenir avec des tirs de gaz lacrymogènes. Les heurts ont éclaté en début d'après-midi devant une grande mosquée de la deuxième ville du pays, sur la côté méditerranéenne, à la veille de la seconde phase d'un référendum sur un projet de Constitution controversé. Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées à l'appel de mouvements islamistes devant la mosquée après avoir suivi la traditionnelle prière hebdomadaire. Les partisans de l'opposition quant à eux étaient quelques centaines. La police anti-émeutes est intervenue en faisant un barrage entre les deux camps et en tirant des grenades lacrymogènes en leur direction. Des violences entre les partisans des deux bords avaient déjà fait une quinzaine de blessés vendredi dernier au même endroit, à la suite d'un prêche d'un imam jugé hostile aux partisans du "non" par ces derniers. Alexandrie a voté samedi dernier pour ce référendum qui se déroule dans deux parties du pays à une semaine d'intervalle. Le vif débat autour de cette Constitution soutenue par les islamistes a provoqué de nombreuses manifestations des deux camps à travers le pays au cours des dernières semaines. Le 5 décembre, huit personnes avaient trouvé la mort dans des violences entre manifestants près du palais présidentiel dans la capitale.