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Les Egypyiens votent sur fond de tensions
Egypte, Projet de Constitution controversé
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 12 - 2012

Dernier acte, hier, samedi pour le référendum égyptien sur un projet de Constitution défendu par les islamistes. Signe des tensions persistantes qu'il provoque, partisans et adversaires du projet de loi fondamentale se sont encore affrontés vendredi à Alexandrie, la deuxième ville du pays, faisant plusieurs dizaines de blessés.
Tôt samedi dernier, des queues se sont formées devant plusieurs écoles à travers les 17 gouvernorats appelés à se rendre aux urnes, dont Guizeh, qui jouxte le Caire, et Louxor (Sud), avant même l'ouverture des bureaux vers 8h locales (6h GMT). "Je vais voter oui parce que l'Egypte a besoin d'une Constitution pour être stable", témoigne Mohamed Hamza, un chauffeur de 49 ans qui patientait devant un bureau de vote de Guizeh.
Non loin de lui, Sayyed Mostafa, un comptable de 25 ans, affirme au contraire qu'il va "bien sûr voter non". "Cette Constitution ne respecte pas les Egyptiens, elle oublie qu'en Egypte il y a eu une révolution. Nous méritons mieux", a-t-il fait valoir. Le vote doit s'achever à 19h (17h GMT) pour les quelque 25 millions de personnes appelées aux urnes mais la semaine dernière, la commission électorale l'avait prolongé de quatre heures, jusqu'à 23h (21h GMT). Selon des chiffres officieux, le "oui" l'a emporté par près de 57% des voix lors de la première partie du vote samedi dernier, une avance qui laisse présager une approbation du projet de Constitution à l'échelle nationale. La division du pays en deux zones de vote successives avait été décidée pour faire face au boycott de nombreux magistrats chargés de superviser le scrutin, en conflit avec le président islamiste Mohamed Morsi qu'ils accusent de porter atteinte à l'indépendance de la justice. Pour le camp présidentiel, l'adoption d'une nouvelle Constitution doterait, enfin, le pays d'un cadre institutionnel stable, qui viendrait clore la transition tumultueuse que vit l'Egypte depuis la chute de l'autocrate Hosni Moubarak en février 2011.
L'opposition, composée de mouvements en majorité de gauche et libéraux, estime que le texte ouvre la voie à une islamisation accrue et présente de graves lacunes en matière de protection des libertés. Elle a dénoncé de nombreuses "fraudes et irrégularités" pendant la première phase du vote. Si le projet de loi fondamentale est approuvé, des élections législatives sont prévues dans les deux mois pour remplacer l'Assemblée dissoute en juin.
Dernier acte, hier, samedi pour le référendum égyptien sur un projet de Constitution défendu par les islamistes. Signe des tensions persistantes qu'il provoque, partisans et adversaires du projet de loi fondamentale se sont encore affrontés vendredi à Alexandrie, la deuxième ville du pays, faisant plusieurs dizaines de blessés.
Tôt samedi dernier, des queues se sont formées devant plusieurs écoles à travers les 17 gouvernorats appelés à se rendre aux urnes, dont Guizeh, qui jouxte le Caire, et Louxor (Sud), avant même l'ouverture des bureaux vers 8h locales (6h GMT). "Je vais voter oui parce que l'Egypte a besoin d'une Constitution pour être stable", témoigne Mohamed Hamza, un chauffeur de 49 ans qui patientait devant un bureau de vote de Guizeh.
Non loin de lui, Sayyed Mostafa, un comptable de 25 ans, affirme au contraire qu'il va "bien sûr voter non". "Cette Constitution ne respecte pas les Egyptiens, elle oublie qu'en Egypte il y a eu une révolution. Nous méritons mieux", a-t-il fait valoir. Le vote doit s'achever à 19h (17h GMT) pour les quelque 25 millions de personnes appelées aux urnes mais la semaine dernière, la commission électorale l'avait prolongé de quatre heures, jusqu'à 23h (21h GMT). Selon des chiffres officieux, le "oui" l'a emporté par près de 57% des voix lors de la première partie du vote samedi dernier, une avance qui laisse présager une approbation du projet de Constitution à l'échelle nationale. La division du pays en deux zones de vote successives avait été décidée pour faire face au boycott de nombreux magistrats chargés de superviser le scrutin, en conflit avec le président islamiste Mohamed Morsi qu'ils accusent de porter atteinte à l'indépendance de la justice. Pour le camp présidentiel, l'adoption d'une nouvelle Constitution doterait, enfin, le pays d'un cadre institutionnel stable, qui viendrait clore la transition tumultueuse que vit l'Egypte depuis la chute de l'autocrate Hosni Moubarak en février 2011.
L'opposition, composée de mouvements en majorité de gauche et libéraux, estime que le texte ouvre la voie à une islamisation accrue et présente de graves lacunes en matière de protection des libertés. Elle a dénoncé de nombreuses "fraudes et irrégularités" pendant la première phase du vote. Si le projet de loi fondamentale est approuvé, des élections législatives sont prévues dans les deux mois pour remplacer l'Assemblée dissoute en juin.


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