La problématique du développement «régional frontalier» est revenue sur le devant de la scène nationale à la faveur de la visite de travail de deux jours que vient d'effectuer en Tunisie, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. La problématique du développement «régional frontalier» est revenue sur le devant de la scène nationale à la faveur de la visite de travail de deux jours que vient d'effectuer en Tunisie, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Au-delà de la lutte antiterroriste et sa dimension strictement répressive que les deux pays veulent mettre en œuvre, il faut donc noter cette volonté affichée de lutter contre la pauvreté ainsi que d'améliorer les conditions de vie des populations qui vivent dans ces régions situées près des frontières. Voilà un projet qui, s'il vient à être réalisé, permettrait de traduire dans les faits, et ce, loin des slogans creux, une œuvre concrète de l'édification du grand Maghreb. Les autorités des deux pays ont décidé de concevoir une «politique régionale frontalière» à même d'impulser une dynamique socio-économique intégrée. Des secteurs sont d'ores et déjà ciblés, il s'agit du commerce et de la pêche, de l'artisanat, de l'agriculture, des PMI, de l'électrification, de l'aménagement des routes, de la réalisation d'établissements hospitaliers et éducatifs, et de la promotion du secteur des services. Lors de sa visite, du reste, Ould Kablia, avait tenu à se faire accompagner de quatre walis de l'Est qui seront appelés probablement à assurer le suivi sur le terrain des différentes actions qui vont être lancées. A l'instar de l'Algérie, la pauvreté en Tunisie est à dominante rurale. Le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et le Centre-Ouest, sont les régions les plus démunies de Tunisie, ce sont elles qui comptent le plus grand nombre de pauvres. Limitrophe de l'Algérie, la région Centre-Ouest est composée des gouvernorats de Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Gafsa. C'est cette même région qui a enfanté la révolution dite de jasmin qui a fait tomber Ben Ali. Mais cette région est capable du meilleur comme du pire puisque le réseau de terroristes lié à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), récemment démantelé par les forces de l'ordre tunisiennes est issu de la région de Kasserine. D'après les différents rapports respectifs sur la pauvreté dans les deux pays, c'est dans les zones montagneuses que vivent les gens souffrant de pauvreté extrême. Donc ce n'est pas par hasard si la région de Kasserine renferme trois montagnes : les djebels Chambi, Semmama, et Essalloum. Le djebel Chambi, qui est une montagne calcaire, est situé à quelques kilomètres de la frontière algérienne. Ce massif prolonge celui de Tébessa et est en fait le point culminant de la Tunisie (1544 mètres). Non loin de là lui fait face le massif algérien des Nememchas, qui d'après un rapport sur la pauvreté comporte l'un des nombres de communes pauvres les plus élevés de l'Algérie. Selon le ministre de l'Intérieur tunisien, les éléments de la milice terroriste démantelée, la brigade Okba-Ibn-Nafaa qui ont pris la fuite, se sont retranchés dans les monts de Chambi. Le Sud- ouest qui comprend les gouvernorats de Tozeur, Kebili, Tataouine comme on vient de le dire souffre également de pauvreté, cette région saharienne est limitrophe à la wilaya d'El Oued en Algérie. Une wilaya dont les rapports disent qu'elle comporte nombre de communes défavorisées. Au-delà de la lutte antiterroriste et sa dimension strictement répressive que les deux pays veulent mettre en œuvre, il faut donc noter cette volonté affichée de lutter contre la pauvreté ainsi que d'améliorer les conditions de vie des populations qui vivent dans ces régions situées près des frontières. Voilà un projet qui, s'il vient à être réalisé, permettrait de traduire dans les faits, et ce, loin des slogans creux, une œuvre concrète de l'édification du grand Maghreb. Les autorités des deux pays ont décidé de concevoir une «politique régionale frontalière» à même d'impulser une dynamique socio-économique intégrée. Des secteurs sont d'ores et déjà ciblés, il s'agit du commerce et de la pêche, de l'artisanat, de l'agriculture, des PMI, de l'électrification, de l'aménagement des routes, de la réalisation d'établissements hospitaliers et éducatifs, et de la promotion du secteur des services. Lors de sa visite, du reste, Ould Kablia, avait tenu à se faire accompagner de quatre walis de l'Est qui seront appelés probablement à assurer le suivi sur le terrain des différentes actions qui vont être lancées. A l'instar de l'Algérie, la pauvreté en Tunisie est à dominante rurale. Le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et le Centre-Ouest, sont les régions les plus démunies de Tunisie, ce sont elles qui comptent le plus grand nombre de pauvres. Limitrophe de l'Algérie, la région Centre-Ouest est composée des gouvernorats de Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Gafsa. C'est cette même région qui a enfanté la révolution dite de jasmin qui a fait tomber Ben Ali. Mais cette région est capable du meilleur comme du pire puisque le réseau de terroristes lié à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), récemment démantelé par les forces de l'ordre tunisiennes est issu de la région de Kasserine. D'après les différents rapports respectifs sur la pauvreté dans les deux pays, c'est dans les zones montagneuses que vivent les gens souffrant de pauvreté extrême. Donc ce n'est pas par hasard si la région de Kasserine renferme trois montagnes : les djebels Chambi, Semmama, et Essalloum. Le djebel Chambi, qui est une montagne calcaire, est situé à quelques kilomètres de la frontière algérienne. Ce massif prolonge celui de Tébessa et est en fait le point culminant de la Tunisie (1544 mètres). Non loin de là lui fait face le massif algérien des Nememchas, qui d'après un rapport sur la pauvreté comporte l'un des nombres de communes pauvres les plus élevés de l'Algérie. Selon le ministre de l'Intérieur tunisien, les éléments de la milice terroriste démantelée, la brigade Okba-Ibn-Nafaa qui ont pris la fuite, se sont retranchés dans les monts de Chambi. Le Sud- ouest qui comprend les gouvernorats de Tozeur, Kebili, Tataouine comme on vient de le dire souffre également de pauvreté, cette région saharienne est limitrophe à la wilaya d'El Oued en Algérie. Une wilaya dont les rapports disent qu'elle comporte nombre de communes défavorisées.