La croissance de l'économie française au troisième trimestre a été révisée à la baisse à 0,1% contre une précédente estimation de 0,2%, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee), éloignant plus encore la possibilité d'atteindre l'objectif de croissance de 0,3 % du gouvernement socialiste pour 2012. La croissance de l'économie française au troisième trimestre a été révisée à la baisse à 0,1% contre une précédente estimation de 0,2%, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee), éloignant plus encore la possibilité d'atteindre l'objectif de croissance de 0,3 % du gouvernement socialiste pour 2012. Le produit intérieur brut (PIB) de la France s'est contracté de 0,1% au deuxième trimestre par rapport aux trois mois précédents, a précisé l'Institut. La moindre hausse du PIB au troisième trimestre par rapport à l'estimation publiée en novembre "résulte de l'intégration d'informations connues depuis lors", justifie l'Insee, "en particulier, la production de (matériel de) transport est désormais évaluée en recul" et l'investissement et la consommation de services sont "globalement un peu moins dynamiques". L'acquis de croissance du PIB pour l'ensemble de l'année, c'est-à-dire le résultat qui serait finalement constaté si la croissance était nulle au quatrième trimestre qui a, lui aussi, été révisé en baisse par rapport à l'estimation donnée le mois dernier, à 0,1 % au lieu de 0,2 %. Ce faible acquis rend difficilement accessible l'objectif officiel de 0,3% de croissance en 2012 car il faudrait 0,7% de croissance au quatrième trimestre pour y parvenir. Or, l'Insee a prévu dans sa dernière note de conjoncture publiée le 20 décembre un PIB des trois derniers mois de l'année de 0,2 % inférieur à celui des trois mois précédents. La France échappe néanmoins à la récession, techniquement définie comme au moins deux trimestres consécutifs de contraction de l'activité, une situation qui devrait se maintenir au moins jusque fin juin selon l'Insee qui prévoit une croissance de 0,1 % pour chaque trimestre au premier semestre 2013. Par ailleurs, les chiffres détaillés diffusés vendredi montrent que le pouvoir d'achat individuel, mesuré par unité de consommation, un calcul qui tient compte de la composition des ménages et des évolutions démographiques, a reculé de 0,2% au troisième trimestre après avoir augmenté de 0,2% au cours des trois mois précédents. Cela s'explique notamment par une forte accélération de la progression des impôts sur le revenu et le patrimoine (+3,8% après +0,9%), due aux "mesures de renforcement des recettes fiscales votées pour redresser les finances publiques en 2012", selon l'Insee. La masse salariale perçue par les ménages a vu sa hausse accélérer légèrement (+0,5% après +0,4%) et "le dynamisme des prestations sociales ne faiblit pas (+0,9% après +0,9%)", a précisé l'Insee. Mais en tenant compte de la progression des impôts, le revenu disponible brut des ménages a ralenti en termes nominaux (inflation comprise) au troisième trimestre (+0,2% après +0,5%). Les prix à la consommation ont progressé de 0,2 %, au même rythme qu'au trimestre précédent. Les ménages ont réduit leur épargne, très élevée en France. Son taux est passé de 16,4 % au deuxième trimestre à 16,2 % au troisième. Le produit intérieur brut (PIB) de la France s'est contracté de 0,1% au deuxième trimestre par rapport aux trois mois précédents, a précisé l'Institut. La moindre hausse du PIB au troisième trimestre par rapport à l'estimation publiée en novembre "résulte de l'intégration d'informations connues depuis lors", justifie l'Insee, "en particulier, la production de (matériel de) transport est désormais évaluée en recul" et l'investissement et la consommation de services sont "globalement un peu moins dynamiques". L'acquis de croissance du PIB pour l'ensemble de l'année, c'est-à-dire le résultat qui serait finalement constaté si la croissance était nulle au quatrième trimestre qui a, lui aussi, été révisé en baisse par rapport à l'estimation donnée le mois dernier, à 0,1 % au lieu de 0,2 %. Ce faible acquis rend difficilement accessible l'objectif officiel de 0,3% de croissance en 2012 car il faudrait 0,7% de croissance au quatrième trimestre pour y parvenir. Or, l'Insee a prévu dans sa dernière note de conjoncture publiée le 20 décembre un PIB des trois derniers mois de l'année de 0,2 % inférieur à celui des trois mois précédents. La France échappe néanmoins à la récession, techniquement définie comme au moins deux trimestres consécutifs de contraction de l'activité, une situation qui devrait se maintenir au moins jusque fin juin selon l'Insee qui prévoit une croissance de 0,1 % pour chaque trimestre au premier semestre 2013. Par ailleurs, les chiffres détaillés diffusés vendredi montrent que le pouvoir d'achat individuel, mesuré par unité de consommation, un calcul qui tient compte de la composition des ménages et des évolutions démographiques, a reculé de 0,2% au troisième trimestre après avoir augmenté de 0,2% au cours des trois mois précédents. Cela s'explique notamment par une forte accélération de la progression des impôts sur le revenu et le patrimoine (+3,8% après +0,9%), due aux "mesures de renforcement des recettes fiscales votées pour redresser les finances publiques en 2012", selon l'Insee. La masse salariale perçue par les ménages a vu sa hausse accélérer légèrement (+0,5% après +0,4%) et "le dynamisme des prestations sociales ne faiblit pas (+0,9% après +0,9%)", a précisé l'Insee. Mais en tenant compte de la progression des impôts, le revenu disponible brut des ménages a ralenti en termes nominaux (inflation comprise) au troisième trimestre (+0,2% après +0,5%). Les prix à la consommation ont progressé de 0,2 %, au même rythme qu'au trimestre précédent. Les ménages ont réduit leur épargne, très élevée en France. Son taux est passé de 16,4 % au deuxième trimestre à 16,2 % au troisième.