L'échec scolaire est très mal vécu par les enfants. Il est l'une des raisons des cas de fugues qu'ils déguisent, eux-mêmes, en enlèvement selon la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Khaïra Messaoudène, commissaire principale principale chargée du bureau national de la protection de l'enfance et de la délinquance juvénile à la direction de la Police judiciaire s'est exprimée sur le sujet avec le constat que ces «derniers temps nous assistons à un phénomène de fugues d4enfants (garçons et filles) du foyer familial, dû essentiellement à l'échec scolaire. Ce ne sont pas des enlèvements comme il est répandu, mais des fugues déguisées». Elle a précisé que l'Algérie connaît, en fait, des cas d'"enlèvements isolés", précisant que la DGSN a enregistré 5 cas d'enlèvements dont un assassinat en 2010, 4 cas en 2011 et 3 cas dont deux assassinats en 2012. Pour le cas de l'enfant Yasser Ben Amrane, porté disparu le 8 juin dernier à la cité Faïzi de Bordj El Kiffan (Alger), les recherches sont toujours en cours pour le retrouver, a-t-elle indiqué. La même responsable a expliqué que des dizaines d'enfants prennent la fugue et "montent des scénarios de toutes pièces prétendant avoir été kidnappés, soit pour éviter la colère des parents après un échec scolaire ou par esprit d'aventure. La DGSN a enregistré des cas de ce genre survenus notamment à Tipaza, El Bayadh et Méchria". a-t-elle ajouté, estimant qu'"il est impossible de parler d'enlèvement lorsqu'il y a disparition, jusqu'à ce que l'enquête le révèle". Elle a, en outre, précisé que toutes les enquêtes relatives aux enlèvements suivis d'assassinats ou d'agressions sexuelles, "révèlent toujours que les auteurs sont proches de la victime". Néanmoins, elle a réfuté l'argument selon lequel le trafic d'organes serait derrière les enlèvements d'enfants. Par ailleurs, la même responsable a mis en avant le phénomène de détournement de l'année 2012. Selon la commissaire tous cas ont été "résolus et élucidés" et les enfants mineurs enlevés ont été retrouvés "sains et saufs. L'échec scolaire est très mal vécu par les enfants. Il est l'une des raisons des cas de fugues qu'ils déguisent, eux-mêmes, en enlèvement selon la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Khaïra Messaoudène, commissaire principale principale chargée du bureau national de la protection de l'enfance et de la délinquance juvénile à la direction de la Police judiciaire s'est exprimée sur le sujet avec le constat que ces «derniers temps nous assistons à un phénomène de fugues d4enfants (garçons et filles) du foyer familial, dû essentiellement à l'échec scolaire. Ce ne sont pas des enlèvements comme il est répandu, mais des fugues déguisées». Elle a précisé que l'Algérie connaît, en fait, des cas d'"enlèvements isolés", précisant que la DGSN a enregistré 5 cas d'enlèvements dont un assassinat en 2010, 4 cas en 2011 et 3 cas dont deux assassinats en 2012. Pour le cas de l'enfant Yasser Ben Amrane, porté disparu le 8 juin dernier à la cité Faïzi de Bordj El Kiffan (Alger), les recherches sont toujours en cours pour le retrouver, a-t-elle indiqué. La même responsable a expliqué que des dizaines d'enfants prennent la fugue et "montent des scénarios de toutes pièces prétendant avoir été kidnappés, soit pour éviter la colère des parents après un échec scolaire ou par esprit d'aventure. La DGSN a enregistré des cas de ce genre survenus notamment à Tipaza, El Bayadh et Méchria". a-t-elle ajouté, estimant qu'"il est impossible de parler d'enlèvement lorsqu'il y a disparition, jusqu'à ce que l'enquête le révèle". Elle a, en outre, précisé que toutes les enquêtes relatives aux enlèvements suivis d'assassinats ou d'agressions sexuelles, "révèlent toujours que les auteurs sont proches de la victime". Néanmoins, elle a réfuté l'argument selon lequel le trafic d'organes serait derrière les enlèvements d'enfants. Par ailleurs, la même responsable a mis en avant le phénomène de détournement de l'année 2012. Selon la commissaire tous cas ont été "résolus et élucidés" et les enfants mineurs enlevés ont été retrouvés "sains et saufs.