Alors que Hugo Chavez est hospitalisé dans la plus grande discrétion à Cuba depuis le 10 décembre pour un cancer, ses opposants accusent les autorités de gouverner sous l'influence de Fidel et Raul Castro, qui entretiennent des liens très étroits avec le président vénézuélien. "Le gouvernement vénézuélien déménage à La Havane pour prendre des décisions, et pas avec le président parce qu'évidemment il n'est pas en état de participer à ces réunions, mais avec les frères Castro", a affirmé cette semaine l'opposant Leopoldo Lopez, dont le parti appartient à la Table de l'unité démocratique (MUD), la coalition de l'opposition vénézuélienne. Le mystère entretenu sur la maladie de Hugo Chavez, muet et invisible depuis le 10 décembre, ainsi que les séjours fréquents des caciques de son administration à Cuba alimentent les craintes des opposants sur un éventuel transfert du cœur décisionnel vénézuélien vers l'île communiste. "Pour nous, il s'agit d'une ingérence et d'une violation de la souveraineté nationale", a encore martelé lundi M. Lopez sur plusieurs médias locaux au moment où le vice-président Nicolas Maduro et d'autres hauts responsables, comme le président de l'Assemblée nationale Diosdado Cabello, revenaient d'un nouveau séjour dans l'île communiste au cours duquel ils se sont entretenus avec M. Chavez mais aussi avec les dirigeants cubains. Alors que Hugo Chavez est hospitalisé dans la plus grande discrétion à Cuba depuis le 10 décembre pour un cancer, ses opposants accusent les autorités de gouverner sous l'influence de Fidel et Raul Castro, qui entretiennent des liens très étroits avec le président vénézuélien. "Le gouvernement vénézuélien déménage à La Havane pour prendre des décisions, et pas avec le président parce qu'évidemment il n'est pas en état de participer à ces réunions, mais avec les frères Castro", a affirmé cette semaine l'opposant Leopoldo Lopez, dont le parti appartient à la Table de l'unité démocratique (MUD), la coalition de l'opposition vénézuélienne. Le mystère entretenu sur la maladie de Hugo Chavez, muet et invisible depuis le 10 décembre, ainsi que les séjours fréquents des caciques de son administration à Cuba alimentent les craintes des opposants sur un éventuel transfert du cœur décisionnel vénézuélien vers l'île communiste. "Pour nous, il s'agit d'une ingérence et d'une violation de la souveraineté nationale", a encore martelé lundi M. Lopez sur plusieurs médias locaux au moment où le vice-président Nicolas Maduro et d'autres hauts responsables, comme le président de l'Assemblée nationale Diosdado Cabello, revenaient d'un nouveau séjour dans l'île communiste au cours duquel ils se sont entretenus avec M. Chavez mais aussi avec les dirigeants cubains.