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Les réactions nationales et internationales se poursuivent
TIGUENTOURINE
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 01 - 2013

ContenuAu lendemain de l'assaut final sur le site gazier de Tiguentourine, les partis politiques continuent de dénoncer l'attaque terroriste insistant sur l'unité nationale, de leur côté les étrangers : arabes, asiatiques, et occidentaux apportent leur soutien à la démarche adoptée par Alger pour lutter contre le terrorisme.
ContenuAu lendemain de l'assaut final sur le site gazier de Tiguentourine, les partis politiques continuent de dénoncer l'attaque terroriste insistant sur l'unité nationale, de leur côté les étrangers : arabes, asiatiques, et occidentaux apportent leur soutien à la démarche adoptée par Alger pour lutter contre le terrorisme.
Le secrétariat général de l'Organisation de la
coopération islamique (OCI) a exprimé dimanche
sa solidarité avec l'Algérie suite à l'attaque terroriste
contre le site gazier de Tiguentourine, soulignant le droit
"légitime" de l'Algérie à utiliser tous les moyens nécessaires
pour combattre les auteurs de cet acte terroriste.
Dans un communiqué, l'OCI a "affirmé sa solidarité
avec l'Algérie, l'un des membres fondateurs de
l'Organisation, dans son combat contre le terrorisme",
insistant sur "son droit légitime, dans le cadre de la
préservation de la sécurité et la stabilité du pays, à
recourir à tous les moyens nécessaires pour faire face
aux auteurs de cet acte terroriste perpétré à In Amenas
et libérer les otages algériens et étrangers". Le secrétariat
général de l'OCI a réitéré sa position "inaliénable"
condamnant le terrorisme sous toutes ses formes et
"rejetant tout amalgame entre la violence et l'Islam, religion
de modération et de tolérance".
Le gouvernement jordanien a lui aussi condamné
l'attaque terroriste du site gazier à (In Amenas, wilaya
d'Illizi, a indiqué dimanche un communiqué du ministre
de l'information et de la culture et porte parole du gouvernement
jordanien Samih El Mayta. Le ministre a
réaffirmé la position "ferme" de la Jordanie qui rejette
toute forme de terrorisme et de violence, exprimant sa
"solidarité" avec le gouvernement algérien et sa "sympathie"
aux victimes de l'attaque terroriste.
L'Algérie était confrontée à une situation "très difficile
et très complexe", selon l'ambassadeur britannique
à Alger. "Le Royaume-Uni reconnaît que l'opération de
libération des otages était très difficile et très complexe
contre des terroristes hautement armés", a déclaré, ce
lundi, Martyn Roper. Le Royaume-Uni, dont plusieurs
ressortissants ont été tués dans la prise d'otages, a été
très critique à l'égard des conditions de l'assaut des
forces spéciales algériennes. Des otages britanniques
libérés lors de l'assaut donné par les forces spéciales de
l'Armée nationale populaire ont rendu hommage aux
forces spéciales, à leur retour au Royaume-Uni. "Il ne
fait aucun doute que les gendarmes et les soldats
algériens nous ont sauvé la vie, ils se sont exposés au
danger pour la sécurité des autres", ont affirmé les
Britanniques -au nombre de 22- à l'unanimité, dans
leurs entretiens accordés à la presse britannique. Alain
Juppé, ancien ministre des Affaires étrangères de
Nicolas Sarkozy, a estimé, hier, que l'Algérie devait
s'engager davantage au Mali.
La France aimerait impliquer l'Algérie
davantage au Mali
"Il faut convaincre l'Algérie de s'engager davantage
dans ce qui se passe au Mali", a-t-il dit sur les ondes
d'Europe 1. "Elle a une place absolument stratégique
dans cette
région". Il a en outre déclaré comprendre la réaction
algérienne à la prise d'otages, "L'Algérie est maîtresse
chez elle, elle a été confrontée au terrorisme pendant
des années, donc je comprends sa réaction", a-t-il
expliqué. "Ceci dit, nous sommes aussi fondés à demander
des informations" au sujet du déroulement de l'intervention
des militaires algériens sur le site, a-t-il
souligné. "Mais je ne suis pas sûr qu'il était utile de
qualifier la réaction de l'Algérie de "réponse adaptée"",
a-t-il ajouté, en référence aux propos du président
François Hollande.
Le Canada a décidé, samedi, d'évacuer le personnel
non essentiel de son ambassade à Bamako, au Mali.
Cette décision intervient quelques jours après l'envoi
d'un avion militaire canadien destiné à soutenir la mission
dirigée par la France pour combattre les
extrémistes liés à Al-Qaïda dans ce pays d'Afrique de
l'Ouest en proie à la crise. John Baird a condamné,
lundi, l'attaque terroriste d'In Amenas, la qualifiant de
"déplorable et de lâche". "Le Canada condamne les
attaques déplorables et lâches commises par des terroristes
à In Amenas", a indiqué M. Baird dans une déclaration,
soulignant que son pays demeure "un partenaire
engagé dans la lutte menée à l'échelle mondiale contre
le terrorisme sous toutes ses formes". Il a affirmé, en
outre, que "bien que l'étendue et l'état exact de la situation
ne soient toujours pas clairement établis", les
représentants canadiens demeurent "en étroite communication
avec les autorités algériennes afin d'obtenir de
plus amples précisions". "Nous ne croyons pas que des
canadiens ou des personnes ayant une double nationalité
soient au nombre des otages", a indiqué M. Baird,
précisant qu'un "résident permanent du Canada qui se
trouvait dans la région avait quitté l'Algérie et que cette
personne se trouvait en lieu sûr".
Le Japon tient à poursuivre
sa coopération énergetique
Les mêmes propos étaient tenus par un haut cadre de
JGC, même si les deux responsables japonais ont évoqué
"le renforcement de la sécurité des travailleurs" du
groupe asiatique. Le vice-ministre japonais chargé des
Affaires extérieures, Minuro Kiuchi, a fait part
dimanche de la volonté de son pays de poursuivre sa
coopération énergétique avec l'Algérie, malgré l'attentat
d'In Amenas qui a coûté la vie à des ressortissants de ce
pays. Réaffirmant la condamnation du Japon de l'attentat
perpétré mercredi dernier par un groupe terroriste et
au cours duquel un nombre de travailleurs du groupe
énergétique nippon JJC ont été tués, M. Kiuchi a
souligné qu'il s'agissait "d'un incident tragique. Le gouvernement
japonais souhaite bien que JJC poursuive sa
collaboration avec l'Algérie, même si la décision de
continuer ou non en Algérie dépend de la volonté du
groupe", a-t-il indiqué à des journalistes à l'issue d'une
visite en compagnie du ministre de l'Energie et des
Mines au complexe gazier. Il a, au passage, appelé au
renforcement de la sécurité des travailleurs de cette
compagnie. "Le gouvernement souhaite seulement que
la sécurité des travailleurs (de JJC) soit assurée", a-t-il
conclu. Abondant dans le même sens, un haut cadre de
la firme japonaise a assuré que cette dernière ne compte
pas mettre fin à son activité en Algérie. "JJC opère en
Algérie depuis très longtemps et continuera sa coopération
(avec Sonatrach). Nous voulons juste que la sécurité
de nos travailleurs soit renforcée", a-t-il ajouté.
La Ligue arabe inquiète de la grave situation
au Mali
Le conseil des ministres des Affaires étrangères de
la Ligue arabe, et sur proposition de l'Algérie, a exprimé
sa "profonde inquiétude à l'égard de la situation grave"
que vit la République du Mali et fait part de sa solidarité
avec les autorités de transition et le peuple malien
face à cette crise. Dans un communiqué publié en marge
du sommet économique et social, le conseil a affirmé
"son soutien aux efforts du gouvernement malien dans
sa lutte contre le terrorisme et le crime organisé et pour
le redéploiement de son autorité sur tout le territoire
malien", appelant "les parties dans le pays à accélérer
la reprise du dialogue politique pour le retour à la
légalité constitutionnelle et la satisfaction des attentes
du peuple malien, toutes composantes confondues, au
développement, à la démocratie et à l'égalité".
Le conseil a salué "les efforts déployés aux niveaux
régional et international, pour aider le gouvernement
malien à rétablir la sécurité et la stabilité du pays et
garantir sa souveraineté et son unité territoriale".
"L'importance de la sécurité et de la stabilité dans les
pays arabes et les régions voisines et leur effet sur le
développement socio-économique dans le monde arabe"
a également été relevée par le conseil.
Selon un expert du sécuritaire, très au fait
du dossier "l'attaque du site d'In Amenas
relance les interrogations sur la sécurisation
des frontières algériennes. Un groupe terroriste,
lourdement armé, a pu pénétrer en
Algérie, fort probablement depuis la Libye,
pour y commettre la prise d'otages la plus
importante - de par le nombre des otages et
l'importance du site - de l'histoire. Les militaires
et les gendarmes, pourtant présents en
forces aux frontières, n'ont rien vu venir. Dans
un contexte d'instabilité en Libye et de guerre
au Mali, les moyens conventionnels ont montré
leurs limites. L'Algérie avait pourtant lancé en
2007 un projet ambitieux de protection électronique
des frontières. Dans son appel d'offres
restreint et confidentiel, l'Algérie avait notamment
demandé la mise en place d'une clôture électronique
pour les 6.500 kilomètres de frontières du pays.
L'Algérie avait indiqué aux groupes étrangers
intéressés qu'elle souhaitait s'équiper d'un système de
dernière génération. Pour renforcer ce système,
l'Algérie envisage également d'acquérir des drones militaires.
Cinq groupes internationaux avaient répondu à
l'appel d'offres : le groupement français Thales-CS
Communication & Systemes, l'allemand EADS, le
groupement espagnol Indra-Alcatel Espagne, le groupe
italien Selex et l'américain Raytheon. Selon nos informations,
les offres ont été remises à l'Algérie fin 2007.
Depuis, le contrat n'a toujours pas été attribué."
Plusieurs partis politiques et organisations
nationales ont également salué dimanche l'intervention
des forces spéciales de l'armée nationale populaire et de
tous les corps de sécurité pour libérer les otages détenus
dans le site gazier de Tiguentourine à In Amenas (Illizi)
et éliminer les terroristes ayant investi cette infrastructure.
Le Front El Moustakbal appelle
à l'éradication du terrorisme
Dans ce cadre, le Front El Moustakbal a dénoncé
dans un communiqué l'agression terroriste, appelant à
"l'éradication du fléau du terrorisme qui entrave le
développement du pays et les réformes escomptées". Le
Front a rappelé l'attachement de l'Algérie à son principe
fondamental qui est la lutte contre le terrorisme et le
refus de toute négociation avec les criminels. Pour sa
part, le Front national pour la justice sociale (FNJS) a
salué dans un communiqué "le travail extraordinaire
effectué par l'ANP qui est intervenue au moment opportun
pour épargner à l'Algérie une véritable catastrophe".
L'armée "a démontré encore une fois qu'elle était
capable de protéger l'Algérie et ses intérêts, de même
que les compagnies et les personnes, qu'il s'agisse de
citoyens ou de ressortissants étrangers", a indiqué le
FNJS. Le parti a, en outre, souhaité voir l'Algérie "à
l'abri des plans visant à porter atteinte à la souveraineté,
la sécurité et la stabilité du pays".Dans un
communiqué, le parti de l'Unité nationale et du
développement (PUND) a dénoncé l'attentat terroriste
contre le site gazier d'In Amenas qui a coûté la vie à des
travailleurs algériens et étrangers, appelant la société
civile" à faire preuve de vigilance pour faire échouer
toute tentative visant à porter atteinte à la stabilité et à
la sécurité du pays". Le parti a salué "l'expérience
avérée de l'ANP qui a évité au pays une véritable catastrophe
et barré la route au groupe terroriste multinational
qui voulait exposer l'Algérie et la communauté
internationale au chantage du terrorisme international".
Le Mouvement des citoyens libres (MCL) a salué
pour sa part "la force, le courage et le professionnalisme
des unités spéciales de l'ANP qui ont prouvé leur efficacité
dans la libération des otages au site gazier d'In
Amenas". Par ailleurs, le Mouvement de l'entente
nationale (MEN) a dénoncé l'attaque terroriste contre le
site gazier d'In Amenas, saluant "l'action responsable"
menée par l'ANP pour éliminer les terroristes, sauver les
otages et faire face "efficacement" aux complots ourdis
contre le pays.
Pour sa part, le Parti du renouveau algérien (PRA) a
appelé les citoyens à soutenir l'ANP et les autres corps
de sécurité pour contrecarrer toutes les tentatives visant
à porter atteinte à la sécurité des frontières, saluant la
"fermeté" des forces de l'armée et de la gendarmerie
dans l'élimination de ces groupes terroristes.
La composante politique du (PLJ) a affirmé
dimanche que la position de l'Algérie avait besoin d'un
"front national fort et uni" pour faire face aux menaces
qui la guettent suite à la situation générée par l'attentat
terroriste contre le site gazier de Tiguentourine à In
Amenas (Illizi). La situation exige une "large concertation
en vue de resserrer les rangs et unifier les positions
pour faire face à la situation", a indiqué le PLJ dans un
communiqué, appelant toutes les forces nationales à
"surpasser leurs différends politiques pour conforter la
position nationale face à ce que l'on tente d'imposer
dans la région".
L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA)
a condamné "avec la plus grande fermeté l'attentat terroriste
perpétré contre le site gazier de Tiguentourine
qui démontre une nouvelle fois que le terrorisme n'a pas
de frontières". Le terrorisme "représente un danger et
un défi permanents pour la paix et la stabilité dans le
monde", a indiqué la même source. L'UGTA a considéré,
de ce fait, que "la seule riposte réside dans la mobilisation
et dans le soutien à témoigner à l'Armée
nationale populaire (ANP) et aux forces de sécurité qui
ont prouvé, une nouvelle fois, leur efficacité et leur professionnalisme".
La Fédération nationale des travailleurs du pétrole,
du gaz et de la chimie (FNTPGC) a souligné sa solidarité
avec les travailleurs et leurs familles à la suite de l'agression
perpétrée contre le site gazier d'In Amenas. La
FNTPGC, relevant de l'UGTA, a exprimé "sa considération
et sa gratitude à l'Armée nationale populaire
(ANP) qui a répondu avec courage et professionnalisme
à l'appel pour éliminer le groupe terroriste qui a
attaqué l'installation gazière".
La Ligue nationale des étudiants algériens a condamné
l'acte "ignoble qui s'inscrit dans le cadre de la
criminalité transcontinentale", saluant "la décision souveraine
de l'Etat algérien de faire intervenir rapidement
et efficacement des unités de l'ANP pour libérer les
otages".
L'Union nationale des entrepreneurs publics (Unep)
a dénoncé dans un communiqué l'agression, appelant à
la mobilisation de tous les acteurs pour faire face au
phénomène du terrorisme et à faire preuve de vigilance
en vue d'assurer la protection de l'économie nationale.
YOUCEF YOUSFI, MINISTRE DE L'ENERGIE
« L'Algérie n'a pas abdiquée et n'abdiquera pas face au terrorisme »
Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef
Youcefi, a indiqué mis en avant la détermination de
l'Algérie et à poursuivre sa lutte contre lterrorisme. «
L'Algérie n'a pas abdiquée et n'abdiquera pas face au
terrorisme » a, en effet, indiqué Youcefi, hier, en
marge d'une séance plénière à l'APN consacrée à
l'adoption d'un projet de loi sur les hydrocarbures. A
l'évidence le ministre de l'Energie faisait ainsi référence
à la dernière attaque terroriste contre le site gazier
de Tiguentourine, à In Amenas, dans la wilaya d'Illizi.
Youcefi, quia rendu un hommage appuyé aux forces
de l'ANP qui ont réussi à mettre fin à cette attaque
terroriste et libérer des certaines d'otages, a déclaré
que « les terroristes voulu porter atteinte à notre économie
». Sur cette attaque le ministre a rendu aussi
un hommage aux travailleurs et cadres de la
Sonatrach.
« la première action entreprise par les travailleurs et
cadres de la Sonatrach, suite à l'attaque terroriste de
Tiguentourine, a été la fermeture de l'unité de production
et la dépression du site afin d'éviter toute
explosion éviter toute explosion » a t'il indiqué ajoutant
que « les employés ont vite quitter la salle de
contrôle du site gazier et se sont dispersés dans plusieurs
endroits du site pour ne pas permettre aux terroristes
de remettre l'unité en fonctionnement. Cette
opération a permis d'éviter une vraie catastrophe,
cela sachant que les terroristes ont essayé de faire
exploser l'usine ». Interrogé sur le redémarrage de
la production dans cette usine , après les dommages
subis, Youcefi dira que cela sera fait dans les plus
brefs délais après , bien sur, l'évaluation des dégâts.
« Je ne pense pas que des travailleurs des compagnies
étrangères vont quitter les lieux de manierez
définitive. Mais dans les circonstances actuelles ils
veulent juste rassurer leurs proches et leurs
familles » a t'il enfin souligné.
Le secrétariat général de l'Organisation de la
coopération islamique (OCI) a exprimé dimanche
sa solidarité avec l'Algérie suite à l'attaque terroriste
contre le site gazier de Tiguentourine, soulignant le droit
"légitime" de l'Algérie à utiliser tous les moyens nécessaires
pour combattre les auteurs de cet acte terroriste.
Dans un communiqué, l'OCI a "affirmé sa solidarité
avec l'Algérie, l'un des membres fondateurs de
l'Organisation, dans son combat contre le terrorisme",
insistant sur "son droit légitime, dans le cadre de la
préservation de la sécurité et la stabilité du pays, à
recourir à tous les moyens nécessaires pour faire face
aux auteurs de cet acte terroriste perpétré à In Amenas
et libérer les otages algériens et étrangers". Le secrétariat
général de l'OCI a réitéré sa position "inaliénable"
condamnant le terrorisme sous toutes ses formes et
"rejetant tout amalgame entre la violence et l'Islam, religion
de modération et de tolérance".
Le gouvernement jordanien a lui aussi condamné
l'attaque terroriste du site gazier à (In Amenas, wilaya
d'Illizi, a indiqué dimanche un communiqué du ministre
de l'information et de la culture et porte parole du gouvernement
jordanien Samih El Mayta. Le ministre a
réaffirmé la position "ferme" de la Jordanie qui rejette
toute forme de terrorisme et de violence, exprimant sa
"solidarité" avec le gouvernement algérien et sa "sympathie"
aux victimes de l'attaque terroriste.
L'Algérie était confrontée à une situation "très difficile
et très complexe", selon l'ambassadeur britannique
à Alger. "Le Royaume-Uni reconnaît que l'opération de
libération des otages était très difficile et très complexe
contre des terroristes hautement armés", a déclaré, ce
lundi, Martyn Roper. Le Royaume-Uni, dont plusieurs
ressortissants ont été tués dans la prise d'otages, a été
très critique à l'égard des conditions de l'assaut des
forces spéciales algériennes. Des otages britanniques
libérés lors de l'assaut donné par les forces spéciales de
l'Armée nationale populaire ont rendu hommage aux
forces spéciales, à leur retour au Royaume-Uni. "Il ne
fait aucun doute que les gendarmes et les soldats
algériens nous ont sauvé la vie, ils se sont exposés au
danger pour la sécurité des autres", ont affirmé les
Britanniques -au nombre de 22- à l'unanimité, dans
leurs entretiens accordés à la presse britannique. Alain
Juppé, ancien ministre des Affaires étrangères de
Nicolas Sarkozy, a estimé, hier, que l'Algérie devait
s'engager davantage au Mali.
La France aimerait impliquer l'Algérie
davantage au Mali
"Il faut convaincre l'Algérie de s'engager davantage
dans ce qui se passe au Mali", a-t-il dit sur les ondes
d'Europe 1. "Elle a une place absolument stratégique
dans cette
région". Il a en outre déclaré comprendre la réaction
algérienne à la prise d'otages, "L'Algérie est maîtresse
chez elle, elle a été confrontée au terrorisme pendant
des années, donc je comprends sa réaction", a-t-il
expliqué. "Ceci dit, nous sommes aussi fondés à demander
des informations" au sujet du déroulement de l'intervention
des militaires algériens sur le site, a-t-il
souligné. "Mais je ne suis pas sûr qu'il était utile de
qualifier la réaction de l'Algérie de "réponse adaptée"",
a-t-il ajouté, en référence aux propos du président
François Hollande.
Le Canada a décidé, samedi, d'évacuer le personnel
non essentiel de son ambassade à Bamako, au Mali.
Cette décision intervient quelques jours après l'envoi
d'un avion militaire canadien destiné à soutenir la mission
dirigée par la France pour combattre les
extrémistes liés à Al-Qaïda dans ce pays d'Afrique de
l'Ouest en proie à la crise. John Baird a condamné,
lundi, l'attaque terroriste d'In Amenas, la qualifiant de
"déplorable et de lâche". "Le Canada condamne les
attaques déplorables et lâches commises par des terroristes
à In Amenas", a indiqué M. Baird dans une déclaration,
soulignant que son pays demeure "un partenaire
engagé dans la lutte menée à l'échelle mondiale contre
le terrorisme sous toutes ses formes". Il a affirmé, en
outre, que "bien que l'étendue et l'état exact de la situation
ne soient toujours pas clairement établis", les
représentants canadiens demeurent "en étroite communication
avec les autorités algériennes afin d'obtenir de
plus amples précisions". "Nous ne croyons pas que des
canadiens ou des personnes ayant une double nationalité
soient au nombre des otages", a indiqué M. Baird,
précisant qu'un "résident permanent du Canada qui se
trouvait dans la région avait quitté l'Algérie et que cette
personne se trouvait en lieu sûr".
Le Japon tient à poursuivre
sa coopération énergetique
Les mêmes propos étaient tenus par un haut cadre de
JGC, même si les deux responsables japonais ont évoqué
"le renforcement de la sécurité des travailleurs" du
groupe asiatique. Le vice-ministre japonais chargé des
Affaires extérieures, Minuro Kiuchi, a fait part
dimanche de la volonté de son pays de poursuivre sa
coopération énergétique avec l'Algérie, malgré l'attentat
d'In Amenas qui a coûté la vie à des ressortissants de ce
pays. Réaffirmant la condamnation du Japon de l'attentat
perpétré mercredi dernier par un groupe terroriste et
au cours duquel un nombre de travailleurs du groupe
énergétique nippon JJC ont été tués, M. Kiuchi a
souligné qu'il s'agissait "d'un incident tragique. Le gouvernement
japonais souhaite bien que JJC poursuive sa
collaboration avec l'Algérie, même si la décision de
continuer ou non en Algérie dépend de la volonté du
groupe", a-t-il indiqué à des journalistes à l'issue d'une
visite en compagnie du ministre de l'Energie et des
Mines au complexe gazier. Il a, au passage, appelé au
renforcement de la sécurité des travailleurs de cette
compagnie. "Le gouvernement souhaite seulement que
la sécurité des travailleurs (de JJC) soit assurée", a-t-il
conclu. Abondant dans le même sens, un haut cadre de
la firme japonaise a assuré que cette dernière ne compte
pas mettre fin à son activité en Algérie. "JJC opère en
Algérie depuis très longtemps et continuera sa coopération
(avec Sonatrach). Nous voulons juste que la sécurité
de nos travailleurs soit renforcée", a-t-il ajouté.
La Ligue arabe inquiète de la grave situation
au Mali
Le conseil des ministres des Affaires étrangères de
la Ligue arabe, et sur proposition de l'Algérie, a exprimé
sa "profonde inquiétude à l'égard de la situation grave"
que vit la République du Mali et fait part de sa solidarité
avec les autorités de transition et le peuple malien
face à cette crise. Dans un communiqué publié en marge
du sommet économique et social, le conseil a affirmé
"son soutien aux efforts du gouvernement malien dans
sa lutte contre le terrorisme et le crime organisé et pour
le redéploiement de son autorité sur tout le territoire
malien", appelant "les parties dans le pays à accélérer
la reprise du dialogue politique pour le retour à la
légalité constitutionnelle et la satisfaction des attentes
du peuple malien, toutes composantes confondues, au
développement, à la démocratie et à l'égalité".
Le conseil a salué "les efforts déployés aux niveaux
régional et international, pour aider le gouvernement
malien à rétablir la sécurité et la stabilité du pays et
garantir sa souveraineté et son unité territoriale".
"L'importance de la sécurité et de la stabilité dans les
pays arabes et les régions voisines et leur effet sur le
développement socio-économique dans le monde arabe"
a également été relevée par le conseil.
Selon un expert du sécuritaire, très au fait
du dossier "l'attaque du site d'In Amenas
relance les interrogations sur la sécurisation
des frontières algériennes. Un groupe terroriste,
lourdement armé, a pu pénétrer en
Algérie, fort probablement depuis la Libye,
pour y commettre la prise d'otages la plus
importante - de par le nombre des otages et
l'importance du site - de l'histoire. Les militaires
et les gendarmes, pourtant présents en
forces aux frontières, n'ont rien vu venir. Dans
un contexte d'instabilité en Libye et de guerre
au Mali, les moyens conventionnels ont montré
leurs limites. L'Algérie avait pourtant lancé en
2007 un projet ambitieux de protection électronique
des frontières. Dans son appel d'offres
restreint et confidentiel, l'Algérie avait notamment
demandé la mise en place d'une clôture électronique
pour les 6.500 kilomètres de frontières du pays.
L'Algérie avait indiqué aux groupes étrangers
intéressés qu'elle souhaitait s'équiper d'un système de
dernière génération. Pour renforcer ce système,
l'Algérie envisage également d'acquérir des drones militaires.
Cinq groupes internationaux avaient répondu à
l'appel d'offres : le groupement français Thales-CS
Communication & Systemes, l'allemand EADS, le
groupement espagnol Indra-Alcatel Espagne, le groupe
italien Selex et l'américain Raytheon. Selon nos informations,
les offres ont été remises à l'Algérie fin 2007.
Depuis, le contrat n'a toujours pas été attribué."
Plusieurs partis politiques et organisations
nationales ont également salué dimanche l'intervention
des forces spéciales de l'armée nationale populaire et de
tous les corps de sécurité pour libérer les otages détenus
dans le site gazier de Tiguentourine à In Amenas (Illizi)
et éliminer les terroristes ayant investi cette infrastructure.
Le Front El Moustakbal appelle
à l'éradication du terrorisme
Dans ce cadre, le Front El Moustakbal a dénoncé
dans un communiqué l'agression terroriste, appelant à
"l'éradication du fléau du terrorisme qui entrave le
développement du pays et les réformes escomptées". Le
Front a rappelé l'attachement de l'Algérie à son principe
fondamental qui est la lutte contre le terrorisme et le
refus de toute négociation avec les criminels. Pour sa
part, le Front national pour la justice sociale (FNJS) a
salué dans un communiqué "le travail extraordinaire
effectué par l'ANP qui est intervenue au moment opportun
pour épargner à l'Algérie une véritable catastrophe".
L'armée "a démontré encore une fois qu'elle était
capable de protéger l'Algérie et ses intérêts, de même
que les compagnies et les personnes, qu'il s'agisse de
citoyens ou de ressortissants étrangers", a indiqué le
FNJS. Le parti a, en outre, souhaité voir l'Algérie "à
l'abri des plans visant à porter atteinte à la souveraineté,
la sécurité et la stabilité du pays".Dans un
communiqué, le parti de l'Unité nationale et du
développement (PUND) a dénoncé l'attentat terroriste
contre le site gazier d'In Amenas qui a coûté la vie à des
travailleurs algériens et étrangers, appelant la société
civile" à faire preuve de vigilance pour faire échouer
toute tentative visant à porter atteinte à la stabilité et à
la sécurité du pays". Le parti a salué "l'expérience
avérée de l'ANP qui a évité au pays une véritable catastrophe
et barré la route au groupe terroriste multinational
qui voulait exposer l'Algérie et la communauté
internationale au chantage du terrorisme international".
Le Mouvement des citoyens libres (MCL) a salué
pour sa part "la force, le courage et le professionnalisme
des unités spéciales de l'ANP qui ont prouvé leur efficacité
dans la libération des otages au site gazier d'In
Amenas". Par ailleurs, le Mouvement de l'entente
nationale (MEN) a dénoncé l'attaque terroriste contre le
site gazier d'In Amenas, saluant "l'action responsable"
menée par l'ANP pour éliminer les terroristes, sauver les
otages et faire face "efficacement" aux complots ourdis
contre le pays.
Pour sa part, le Parti du renouveau algérien (PRA) a
appelé les citoyens à soutenir l'ANP et les autres corps
de sécurité pour contrecarrer toutes les tentatives visant
à porter atteinte à la sécurité des frontières, saluant la
"fermeté" des forces de l'armée et de la gendarmerie
dans l'élimination de ces groupes terroristes.
La composante politique du (PLJ) a affirmé
dimanche que la position de l'Algérie avait besoin d'un
"front national fort et uni" pour faire face aux menaces
qui la guettent suite à la situation générée par l'attentat
terroriste contre le site gazier de Tiguentourine à In
Amenas (Illizi). La situation exige une "large concertation
en vue de resserrer les rangs et unifier les positions
pour faire face à la situation", a indiqué le PLJ dans un
communiqué, appelant toutes les forces nationales à
"surpasser leurs différends politiques pour conforter la
position nationale face à ce que l'on tente d'imposer
dans la région".
L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA)
a condamné "avec la plus grande fermeté l'attentat terroriste
perpétré contre le site gazier de Tiguentourine
qui démontre une nouvelle fois que le terrorisme n'a pas
de frontières". Le terrorisme "représente un danger et
un défi permanents pour la paix et la stabilité dans le
monde", a indiqué la même source. L'UGTA a considéré,
de ce fait, que "la seule riposte réside dans la mobilisation
et dans le soutien à témoigner à l'Armée
nationale populaire (ANP) et aux forces de sécurité qui
ont prouvé, une nouvelle fois, leur efficacité et leur professionnalisme".
La Fédération nationale des travailleurs du pétrole,
du gaz et de la chimie (FNTPGC) a souligné sa solidarité
avec les travailleurs et leurs familles à la suite de l'agression
perpétrée contre le site gazier d'In Amenas. La
FNTPGC, relevant de l'UGTA, a exprimé "sa considération
et sa gratitude à l'Armée nationale populaire
(ANP) qui a répondu avec courage et professionnalisme
à l'appel pour éliminer le groupe terroriste qui a
attaqué l'installation gazière".
La Ligue nationale des étudiants algériens a condamné
l'acte "ignoble qui s'inscrit dans le cadre de la
criminalité transcontinentale", saluant "la décision souveraine
de l'Etat algérien de faire intervenir rapidement
et efficacement des unités de l'ANP pour libérer les
otages".
L'Union nationale des entrepreneurs publics (Unep)
a dénoncé dans un communiqué l'agression, appelant à
la mobilisation de tous les acteurs pour faire face au
phénomène du terrorisme et à faire preuve de vigilance
en vue d'assurer la protection de l'économie nationale.
YOUCEF YOUSFI, MINISTRE DE L'ENERGIE
« L'Algérie n'a pas abdiquée et n'abdiquera pas face au terrorisme »
Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef
Youcefi, a indiqué mis en avant la détermination de
l'Algérie et à poursuivre sa lutte contre lterrorisme. «
L'Algérie n'a pas abdiquée et n'abdiquera pas face au
terrorisme » a, en effet, indiqué Youcefi, hier, en
marge d'une séance plénière à l'APN consacrée à
l'adoption d'un projet de loi sur les hydrocarbures. A
l'évidence le ministre de l'Energie faisait ainsi référence
à la dernière attaque terroriste contre le site gazier
de Tiguentourine, à In Amenas, dans la wilaya d'Illizi.
Youcefi, quia rendu un hommage appuyé aux forces
de l'ANP qui ont réussi à mettre fin à cette attaque
terroriste et libérer des certaines d'otages, a déclaré
que « les terroristes voulu porter atteinte à notre économie
». Sur cette attaque le ministre a rendu aussi
un hommage aux travailleurs et cadres de la
Sonatrach.
« la première action entreprise par les travailleurs et
cadres de la Sonatrach, suite à l'attaque terroriste de
Tiguentourine, a été la fermeture de l'unité de production
et la dépression du site afin d'éviter toute
explosion éviter toute explosion » a t'il indiqué ajoutant
que « les employés ont vite quitter la salle de
contrôle du site gazier et se sont dispersés dans plusieurs
endroits du site pour ne pas permettre aux terroristes
de remettre l'unité en fonctionnement. Cette
opération a permis d'éviter une vraie catastrophe,
cela sachant que les terroristes ont essayé de faire
exploser l'usine ». Interrogé sur le redémarrage de
la production dans cette usine , après les dommages
subis, Youcefi dira que cela sera fait dans les plus
brefs délais après , bien sur, l'évaluation des dégâts.
« Je ne pense pas que des travailleurs des compagnies
étrangères vont quitter les lieux de manierez
définitive. Mais dans les circonstances actuelles ils
veulent juste rassurer leurs proches et leurs
familles » a t'il enfin souligné.


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