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Mali : quand le nerf de la guerre vient à manquer
Une intervention militaire coûtant très cher
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 01 - 2013

Des milliers de soldats sont engagés au Mali. Des troupes de l'armée française qui seront rejointes par des troupes africaines. Des avions de combat, des hélicoptères, des chars ou pièces d'artillerie sont utilisés pour «chasser» les groupes de terroristes qui occupent le nord du Mali. Une guerre de cette ampleur, ça coûte. Les analystes prédisent que la guerre sera longue car on sait que quand il y a un déploiement de troupes étrangères, notamment françaises, ce n'est pas pour quelques jours ou quelques semaines ou même quelques mois. Pour soutenir cet effort «guerrier», le nerf de la guerre est primordial. Ce qui vient à poser la question du financement de cette guerre. L'Union européenne (UE), de nombreux pays d'Europe, les USA contribuent déjà à l'effort de guerre. Mais ce n'est pas suffisant. Les pays africains vont devoir aussi prendre part à cet effort. Ainsi on apprend qu'une réunion des donateurs destinée à soutenir le déploiement de la force africaine au Mali (Misma) se tiendra le 29 janvier courant à Addis Abeba, au lendemain de la clôture d'un sommet de l'Union africaine (UA). L'annonce a été faite jeudi par l'UA dans un communiqué. Cette conférence "donnera l'occasion de mobiliser des ressources et autre soutien nécessaire aux forces de défense et de sécurité maliennes, ainsi que pour la Misma", indique la commission de l'UA dans un communiqué, publié après une rencontre avec celle de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
340 millions d'euros à trouver
La réunion des donateurs devra réunir au moins 340 millions d'euros, dont 220 millions pour la Misma, dont les effectifs, fixés à 3.300 hommes par le Conseil de sécurité, pourraient doubler. Au cours de cette réunion, "il a été décidé, conformément au caractère africain de la force, de trouver des contributions supplémentaires (en troupes) de la part d'autres membres de l'UA", hors Cedeao. "L'UA dirigera les efforts pour mobiliser des contingents hors de la Cedeao pour intégrer la Misma", selon le texte. À l'origine force ouest-africaine, la Misma a été autorisée par la résolution 2085 de l'ONU du 20 décembre, pour combattre les islamistes qui occupent depuis mi-2012 le nord du Mali. Elle sera dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir.Cela fait assurément trop de monde qu'il va falloir prendre en charge. Selon des estimations, le coût de l'intervention militaire au Mali tournerait autour des 400.000 euros par jour. Ceci concerne uniquement l'engagement des troupes françaises qui mènent une guerre terrestre et aérienne active et une intervention au sol qui s'avèrent finalement fort coûteux. De tous les dossiers inscrits au menu du 20e sommet de l'Union africaine (UA) qui a poursuivi jeudi par la réunion des ministres des Affaires étrangères ses travaux ouverts lundi au niveau des experts à Addis-Abeba, siège de l'organisation continentale en Ethiopie, la crise malienne en est le plus crucial, un appel à l'aide financière étant en voie de déclenchement. Hors de l'Afrique de l'Ouest, d'autres pays africains ont accepté de participer à la Misma. C'est le cas du Tchad qui a promis l'envoi de 2.000 soldats parmi lesquels entre 400 et 500 se trouvent déjà sur le terrain et le reste des troupes suivra à travers un déploiement progressif, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, Moussa Faki Mahamat. Le directeur du département de la paix et de la sécurité de la Commission de l'Union africaine, El Ghassim Wane, a par ailleurs mentionné sur la liste le Burundi et a appelé à la contribution de la Chine lors de la conférence des donateurs du 29 janvier, qui aura lieu au lendemain de la clôture du 20e sommet des chefs d'Etat de l'UA prévu les jours d'auparavant. Puissance continentale, l'Afrique du Sud exclut tout envoi de troupes, mais se dit disposée à fournir son appui pour permettre le retour à l'ordre constitutionnel au Mali. «Nous allons contribuer dans ce sens en tant que pays membre de l'Union africaine», a laissé entendre la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Maite Nkoana-Mashabane. Autre pays d'Afrique de l'Ouest, le Niger, selon son ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Nigériens à l'extérieur, Mohamed Bazoum, a décidé de son côté d'envoyer au front un contingent de 650 éléments, «très bientôt, aussitôt que le commandement de la MISMA leur en aura donné l'ordre». Le directeur du département de la paix et de la sécurité de la Commission de l'Union africaine, El Ghassim Wane, a appelé à la contribution de la Chine lors de la conférence des donateurs du 29 janvier, qui aura lieu au lendemain de la clôture du 20e sommet des chefs d'Etat de l'UA. Il y a en outre 4.000 à 6.000 soldats maliens à former. La formation sera l'œuvre de l'Union européenne. La mission de formation de l'Union européenne, qui comprendra 450 hommes, dont 200 instructeurs, sera officiellement lancée à la mi-février. Une formation qui s'étalera dans la durée, sachant que l'armée malienne n'existe pratiquement plus. Des besoins qui font que «la facture» de l'intervention militaire est revue à la hausse. Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) Désiré Kadré Ouédraogo a affirmé que l'intervention militaire au Mali nécessite un financement estimé à 500 millions de dollars, rapporte une agence de presse française. Selon lui, «ce chiffre peut varier en fonction des nécessités. Les besoins pour les opérations de la mission internationale de soutien au Mali étaient évalués jusque-là entre 150 et 200 millions d'euros. L'Union européenne a décidé de participer au financement à hauteur 50 millions d'euros». Le reliquat serait supporté par «les donateurs» qui se réuniront le 29 anvier à Addis Abéba, sous l'égide de l'Union africaine, pour accélérer la mobilisation des financements. Ces pays pourront-ils «honorer» leurs engagements, s'il y aurait un engagement de leur part. La plupart d'entre eux sont confrontés à une sévère crise économique et financière.Toute la question est là.
Des milliers de soldats sont engagés au Mali. Des troupes de l'armée française qui seront rejointes par des troupes africaines. Des avions de combat, des hélicoptères, des chars ou pièces d'artillerie sont utilisés pour «chasser» les groupes de terroristes qui occupent le nord du Mali. Une guerre de cette ampleur, ça coûte. Les analystes prédisent que la guerre sera longue car on sait que quand il y a un déploiement de troupes étrangères, notamment françaises, ce n'est pas pour quelques jours ou quelques semaines ou même quelques mois. Pour soutenir cet effort «guerrier», le nerf de la guerre est primordial. Ce qui vient à poser la question du financement de cette guerre. L'Union européenne (UE), de nombreux pays d'Europe, les USA contribuent déjà à l'effort de guerre. Mais ce n'est pas suffisant. Les pays africains vont devoir aussi prendre part à cet effort. Ainsi on apprend qu'une réunion des donateurs destinée à soutenir le déploiement de la force africaine au Mali (Misma) se tiendra le 29 janvier courant à Addis Abeba, au lendemain de la clôture d'un sommet de l'Union africaine (UA). L'annonce a été faite jeudi par l'UA dans un communiqué. Cette conférence "donnera l'occasion de mobiliser des ressources et autre soutien nécessaire aux forces de défense et de sécurité maliennes, ainsi que pour la Misma", indique la commission de l'UA dans un communiqué, publié après une rencontre avec celle de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
340 millions d'euros à trouver
La réunion des donateurs devra réunir au moins 340 millions d'euros, dont 220 millions pour la Misma, dont les effectifs, fixés à 3.300 hommes par le Conseil de sécurité, pourraient doubler. Au cours de cette réunion, "il a été décidé, conformément au caractère africain de la force, de trouver des contributions supplémentaires (en troupes) de la part d'autres membres de l'UA", hors Cedeao. "L'UA dirigera les efforts pour mobiliser des contingents hors de la Cedeao pour intégrer la Misma", selon le texte. À l'origine force ouest-africaine, la Misma a été autorisée par la résolution 2085 de l'ONU du 20 décembre, pour combattre les islamistes qui occupent depuis mi-2012 le nord du Mali. Elle sera dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir.Cela fait assurément trop de monde qu'il va falloir prendre en charge. Selon des estimations, le coût de l'intervention militaire au Mali tournerait autour des 400.000 euros par jour. Ceci concerne uniquement l'engagement des troupes françaises qui mènent une guerre terrestre et aérienne active et une intervention au sol qui s'avèrent finalement fort coûteux. De tous les dossiers inscrits au menu du 20e sommet de l'Union africaine (UA) qui a poursuivi jeudi par la réunion des ministres des Affaires étrangères ses travaux ouverts lundi au niveau des experts à Addis-Abeba, siège de l'organisation continentale en Ethiopie, la crise malienne en est le plus crucial, un appel à l'aide financière étant en voie de déclenchement. Hors de l'Afrique de l'Ouest, d'autres pays africains ont accepté de participer à la Misma. C'est le cas du Tchad qui a promis l'envoi de 2.000 soldats parmi lesquels entre 400 et 500 se trouvent déjà sur le terrain et le reste des troupes suivra à travers un déploiement progressif, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine, Moussa Faki Mahamat. Le directeur du département de la paix et de la sécurité de la Commission de l'Union africaine, El Ghassim Wane, a par ailleurs mentionné sur la liste le Burundi et a appelé à la contribution de la Chine lors de la conférence des donateurs du 29 janvier, qui aura lieu au lendemain de la clôture du 20e sommet des chefs d'Etat de l'UA prévu les jours d'auparavant. Puissance continentale, l'Afrique du Sud exclut tout envoi de troupes, mais se dit disposée à fournir son appui pour permettre le retour à l'ordre constitutionnel au Mali. «Nous allons contribuer dans ce sens en tant que pays membre de l'Union africaine», a laissé entendre la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Maite Nkoana-Mashabane. Autre pays d'Afrique de l'Ouest, le Niger, selon son ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Nigériens à l'extérieur, Mohamed Bazoum, a décidé de son côté d'envoyer au front un contingent de 650 éléments, «très bientôt, aussitôt que le commandement de la MISMA leur en aura donné l'ordre». Le directeur du département de la paix et de la sécurité de la Commission de l'Union africaine, El Ghassim Wane, a appelé à la contribution de la Chine lors de la conférence des donateurs du 29 janvier, qui aura lieu au lendemain de la clôture du 20e sommet des chefs d'Etat de l'UA. Il y a en outre 4.000 à 6.000 soldats maliens à former. La formation sera l'œuvre de l'Union européenne. La mission de formation de l'Union européenne, qui comprendra 450 hommes, dont 200 instructeurs, sera officiellement lancée à la mi-février. Une formation qui s'étalera dans la durée, sachant que l'armée malienne n'existe pratiquement plus. Des besoins qui font que «la facture» de l'intervention militaire est revue à la hausse. Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) Désiré Kadré Ouédraogo a affirmé que l'intervention militaire au Mali nécessite un financement estimé à 500 millions de dollars, rapporte une agence de presse française. Selon lui, «ce chiffre peut varier en fonction des nécessités. Les besoins pour les opérations de la mission internationale de soutien au Mali étaient évalués jusque-là entre 150 et 200 millions d'euros. L'Union européenne a décidé de participer au financement à hauteur 50 millions d'euros». Le reliquat serait supporté par «les donateurs» qui se réuniront le 29 anvier à Addis Abéba, sous l'égide de l'Union africaine, pour accélérer la mobilisation des financements. Ces pays pourront-ils «honorer» leurs engagements, s'il y aurait un engagement de leur part. La plupart d'entre eux sont confrontés à une sévère crise économique et financière.Toute la question est là.


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