Quatre pays ont invité cette semaine leurs ressortissants à quitter la ville, théâtre de violences récurrentes depuis plusieurs mois. Quatre pays ont invité cette semaine leurs ressortissants à quitter la ville, théâtre de violences récurrentes depuis plusieurs mois. La menace est prise au sérieux. Le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Australie ont appelé cette semaine leurs ressortissants à quitter immédiatement Benghazi, théâtre de violences récurrentes, en raison d'un risque d'attentats visant les Occidentaux et qualifié d'"imminent" par Londres. En septembre 2012, c'est dans cette ville du nord-est de la Libye qu'avait eu lieu l'attentat qui avait coûté la vie au consulat américain. "Nous sommes maintenant au courant d'une menace spécifique et imminente contre les Occidentaux à Benghazi et demandons aux Britanniques qui sont là-bas en dépit de nos conseils de partir immédiatement", a annoncé jeudi le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué. "Nous ne pouvons pas faire de commentaire sur la nature de la menace", a ajouté le ministère. Le Foreign office a précisé que l'ambassade britannique à Tripoli était "en contact avec les ressortissants britanniques dont elle a les coordonnées" pour leur demander de quitter Benghazi. Le ministère allemand des Affaires étrangères a également appelé ses ressortissants à quitter "en urgence la ville et la région de Benghazi", dans une note d'information publiée sur son site Internet. "Des renseignements dont dispose le gouvernement fédéral établissent des risques concrets immédiats visant les citoyens occidentaux à Bengazi", selon ce document. Aux Pays-Bas, un avis de voyage qui appelle à "ne pas voyager vers et à travers Benghazi" a été diffusé lundi et renforcé jeudi "pour déconseiller aux personnes de nationalité néerlandaise de rester sur place", selon un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères. A son tour l'Australie a émis ce vendredi un bulletin à l'usage de ses ressortissants qui évoque "une menace spécifique et imminente.Il existe un risque d'attentats de représailles contre des cibles occidentales en Libye" après l'intervention française au Mali, indique le ministère des Affaires étrangères. Selon le ministère, deux Australiens sont enregistrés à Benghazi, et 22 au total en Libye. Berceau de la révolution qui a renversé le colonel Mouammar Kadhafi en 2011, Benghazi a été le théâtre récent de plusieurs explosions et d'une vague d'assassinats. Ces actes de violence ont notamment ciblé des diplomates étrangers, comme l'attentat du 11 septembre 2012 qui avait coûté la vie à quatre Américains, dont l'ambassadeur en Libye Chris Stevens, et l'attaque le 12 janvier contre le consul d'Italie. Face à l'insécurité grandissante et la menace persistante du terrorisme, selon la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, le département d'Etat US prévoit de créer en son sein, des départements spéciaux dédiés à faire face à l'extrémisme religieux dans le monde. Selon elle, Ce projet vise à répondre à la propagande du réseau Al Qaïda et d'autres groupes extrémistes via Internet et les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Mme Clinton, ne cache pas l'inquiétude que suscite auprès de la direction américaine, la situation qui prévaut en Afrique du Nord. Dans ce sens, elle a déclaré que les US voyaient d'un mauvais œil, le déploiement en Syrie, d'armes en provenance de Libye. Elle aurait reçu des informations de la part des services de renseignement algériens en rapport avec des liens entre l'attaque du consulat US de Ben Ghazi et celle d'In Amenas contre le site gazier. Elle a assuré que son département est en train de vérifier ces informations. Et c'est pour mieux gérer ces informations et faire des recoupements entre eux, qu'il a été décidé de créer un département dédié au sein du département d'Etat. La menace est prise au sérieux. Le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Australie ont appelé cette semaine leurs ressortissants à quitter immédiatement Benghazi, théâtre de violences récurrentes, en raison d'un risque d'attentats visant les Occidentaux et qualifié d'"imminent" par Londres. En septembre 2012, c'est dans cette ville du nord-est de la Libye qu'avait eu lieu l'attentat qui avait coûté la vie au consulat américain. "Nous sommes maintenant au courant d'une menace spécifique et imminente contre les Occidentaux à Benghazi et demandons aux Britanniques qui sont là-bas en dépit de nos conseils de partir immédiatement", a annoncé jeudi le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué. "Nous ne pouvons pas faire de commentaire sur la nature de la menace", a ajouté le ministère. Le Foreign office a précisé que l'ambassade britannique à Tripoli était "en contact avec les ressortissants britanniques dont elle a les coordonnées" pour leur demander de quitter Benghazi. Le ministère allemand des Affaires étrangères a également appelé ses ressortissants à quitter "en urgence la ville et la région de Benghazi", dans une note d'information publiée sur son site Internet. "Des renseignements dont dispose le gouvernement fédéral établissent des risques concrets immédiats visant les citoyens occidentaux à Bengazi", selon ce document. Aux Pays-Bas, un avis de voyage qui appelle à "ne pas voyager vers et à travers Benghazi" a été diffusé lundi et renforcé jeudi "pour déconseiller aux personnes de nationalité néerlandaise de rester sur place", selon un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères. A son tour l'Australie a émis ce vendredi un bulletin à l'usage de ses ressortissants qui évoque "une menace spécifique et imminente.Il existe un risque d'attentats de représailles contre des cibles occidentales en Libye" après l'intervention française au Mali, indique le ministère des Affaires étrangères. Selon le ministère, deux Australiens sont enregistrés à Benghazi, et 22 au total en Libye. Berceau de la révolution qui a renversé le colonel Mouammar Kadhafi en 2011, Benghazi a été le théâtre récent de plusieurs explosions et d'une vague d'assassinats. Ces actes de violence ont notamment ciblé des diplomates étrangers, comme l'attentat du 11 septembre 2012 qui avait coûté la vie à quatre Américains, dont l'ambassadeur en Libye Chris Stevens, et l'attaque le 12 janvier contre le consul d'Italie. Face à l'insécurité grandissante et la menace persistante du terrorisme, selon la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, le département d'Etat US prévoit de créer en son sein, des départements spéciaux dédiés à faire face à l'extrémisme religieux dans le monde. Selon elle, Ce projet vise à répondre à la propagande du réseau Al Qaïda et d'autres groupes extrémistes via Internet et les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Mme Clinton, ne cache pas l'inquiétude que suscite auprès de la direction américaine, la situation qui prévaut en Afrique du Nord. Dans ce sens, elle a déclaré que les US voyaient d'un mauvais œil, le déploiement en Syrie, d'armes en provenance de Libye. Elle aurait reçu des informations de la part des services de renseignement algériens en rapport avec des liens entre l'attaque du consulat US de Ben Ghazi et celle d'In Amenas contre le site gazier. Elle a assuré que son département est en train de vérifier ces informations. Et c'est pour mieux gérer ces informations et faire des recoupements entre eux, qu'il a été décidé de créer un département dédié au sein du département d'Etat.