Le 20e sommet ordinaire de l'Union africaine, auquel prend part, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s' est ouvert, hier, matin à Addis-Abeba au siège de l'organisation panafricaine en Ethiopie en présence d'une quarantaine de chefs d'Etat du continent et plusieurs invités spéciaux tels le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Les crises au Mali où le Nord du pays a été occupé par des groupes armés terroristes ou rebelles, en République démocratique du Congo (RDC) et en République centrafricaine (RCA), deux pays d'Afrique centrale en proie l'un et l'autre à de nouvelles rébellions. Ces conflits sont qualifiés de « nouvelles menaces à la paix et la sécurité en Afrique ». Le continent africain qui commémore cette année le 50e anniversaire de la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), ancêtre de l'UA a donc inscrit ces dossiers cruciaux du premier rendez-vous annuel de l'année 2013 placé officiellement sous le thème « panafricaine et renaissance africaine ». Cette réunion au sommet sera suivie, demain, toujours à Addis-Abeba, d' une conférence des donateurs pour le financement de la Mission internationale de soutien au mali (MISMA) en cours de déploiement sous la coordination de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'UA, les Nations Unies et d'autres partenaires. Des ressources estimées à 460 millions USD sont recherchées pour couvrir les besoins liés aux opérations de la MISMA et 300 millions USD autres pour la restructuration des forces de défense et de sécurité maliennes y compris la restauration de l' Etat sur l'ensemble du territoire de ce pays de l'Afrique, déstructuré depuis le coup d'Etat militaire du capitaine Amadou Sanogo contre le président Amadou Toumani Touré en février 2012. Ban Ki-moon : La paix est essentielle pour le développement Dans son intervention, le président sortant de l'Union africaine, le béninois Thomas Boni Yayi, a "salué" l'intervention française, regrettant que l'UA n'ait pas réagi plus tôt pour "défendre" l'un de ses membres. "Je tiens à saluer la France qui, face aux délais de réaction extrêmement longs de l'Union africaine et de la communauté internationale, a pris les devants et fait ce que nous aurions dû faire depuis longtemps pour défendre un pays membre," a-t-il déclaré, faisant part de sa « profonde reconnaissance » au président français, François Hollande, pour sa "décision salutaire" d'envoyer l'armée française au Mali. C'est aussi un appel en faveur de la résolution des multiples crises citées qu'a lancé le secrétaire général des Nations Unies. Ban Ki-moon a déclaré s'engager personnellement à ce que l'organisation mondiale soit prête, une fois l'action de la MISMA terminée s'agissant de laÅ@restauration de l'intégrité territoriale du Mali, à mettre en œuvre des activités de consolidation de la paix, de restauration de l'Etat de droit et de stabilité dans l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, la situation au Mali s'était déjà retrouvée vendredi au menu d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA. Le CPS a alors décidé d'augmenter les effectifs de la force africaine au Mali et a pressé le Conseil de sécurité de l'ONU de fournir une aide logistique «temporaire» d'urgence pour accélérer son déploiement. L'UA a admis l'urgence de déployer sur le terrain des troupes qui n'arrivent qu'au compte-gouttes, après l'intervention en toute hâte de la France, mi-janvier, à la demande des autorités maliennes, face à l'avancée des islamistes vers Bamako. Le Conseil de sécurité de l'ONU avait autorisé en décembre le déploiement de la Force internationale de soutien au Mali (Misma), chargée d'aider la faible armée malienne à reconquérir la moitié nord du pays, sous contrôle de groupes islamistes depuis avril 2012. Le secrétaire général de l'ONU a aussi un appel en faveur de la résolution des multiples crises qui secouent la continent africain. Après avoir promis d'œuvrer à la recherche de financements pour la Mission des Nations Unies en Somalie (Amisom), le chef de l'ONU a exhorté les protagonistes de la crise centrafricaine à respecter les accords signés le 11 janvier à Libreville au Gabon entre le pouvoir de Bangui, la coalition rebelle Séléka et l'opposition démocratique, également appelés à promouvoir la gouvernance et la sécurité dans le pays. Pour la crise à l'Est de la République démocratique du Congo, Ban Ki-moon a aussi rassuré de l'engagement des Nations Unies pour la stabilisation de ce pays. « Le développement est indispensable pour la paix dans le monde et la paix est essentielle pour le développement », a-t-il souligné, se prononçant en faveur du développement de l'Afrique avec le concours des partenaires internationaux. Après le Bénin, le 20e sommet qui s'achèvera lundi par la désignation de l'Ethiopie à la présidence tournante annuelle de l'organisation panafricaine. Le 20e sommet ordinaire de l'Union africaine, auquel prend part, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s' est ouvert, hier, matin à Addis-Abeba au siège de l'organisation panafricaine en Ethiopie en présence d'une quarantaine de chefs d'Etat du continent et plusieurs invités spéciaux tels le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Les crises au Mali où le Nord du pays a été occupé par des groupes armés terroristes ou rebelles, en République démocratique du Congo (RDC) et en République centrafricaine (RCA), deux pays d'Afrique centrale en proie l'un et l'autre à de nouvelles rébellions. Ces conflits sont qualifiés de « nouvelles menaces à la paix et la sécurité en Afrique ». Le continent africain qui commémore cette année le 50e anniversaire de la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), ancêtre de l'UA a donc inscrit ces dossiers cruciaux du premier rendez-vous annuel de l'année 2013 placé officiellement sous le thème « panafricaine et renaissance africaine ». Cette réunion au sommet sera suivie, demain, toujours à Addis-Abeba, d' une conférence des donateurs pour le financement de la Mission internationale de soutien au mali (MISMA) en cours de déploiement sous la coordination de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'UA, les Nations Unies et d'autres partenaires. Des ressources estimées à 460 millions USD sont recherchées pour couvrir les besoins liés aux opérations de la MISMA et 300 millions USD autres pour la restructuration des forces de défense et de sécurité maliennes y compris la restauration de l' Etat sur l'ensemble du territoire de ce pays de l'Afrique, déstructuré depuis le coup d'Etat militaire du capitaine Amadou Sanogo contre le président Amadou Toumani Touré en février 2012. Ban Ki-moon : La paix est essentielle pour le développement Dans son intervention, le président sortant de l'Union africaine, le béninois Thomas Boni Yayi, a "salué" l'intervention française, regrettant que l'UA n'ait pas réagi plus tôt pour "défendre" l'un de ses membres. "Je tiens à saluer la France qui, face aux délais de réaction extrêmement longs de l'Union africaine et de la communauté internationale, a pris les devants et fait ce que nous aurions dû faire depuis longtemps pour défendre un pays membre," a-t-il déclaré, faisant part de sa « profonde reconnaissance » au président français, François Hollande, pour sa "décision salutaire" d'envoyer l'armée française au Mali. C'est aussi un appel en faveur de la résolution des multiples crises citées qu'a lancé le secrétaire général des Nations Unies. Ban Ki-moon a déclaré s'engager personnellement à ce que l'organisation mondiale soit prête, une fois l'action de la MISMA terminée s'agissant de laÅ@restauration de l'intégrité territoriale du Mali, à mettre en œuvre des activités de consolidation de la paix, de restauration de l'Etat de droit et de stabilité dans l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, la situation au Mali s'était déjà retrouvée vendredi au menu d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA. Le CPS a alors décidé d'augmenter les effectifs de la force africaine au Mali et a pressé le Conseil de sécurité de l'ONU de fournir une aide logistique «temporaire» d'urgence pour accélérer son déploiement. L'UA a admis l'urgence de déployer sur le terrain des troupes qui n'arrivent qu'au compte-gouttes, après l'intervention en toute hâte de la France, mi-janvier, à la demande des autorités maliennes, face à l'avancée des islamistes vers Bamako. Le Conseil de sécurité de l'ONU avait autorisé en décembre le déploiement de la Force internationale de soutien au Mali (Misma), chargée d'aider la faible armée malienne à reconquérir la moitié nord du pays, sous contrôle de groupes islamistes depuis avril 2012. Le secrétaire général de l'ONU a aussi un appel en faveur de la résolution des multiples crises qui secouent la continent africain. Après avoir promis d'œuvrer à la recherche de financements pour la Mission des Nations Unies en Somalie (Amisom), le chef de l'ONU a exhorté les protagonistes de la crise centrafricaine à respecter les accords signés le 11 janvier à Libreville au Gabon entre le pouvoir de Bangui, la coalition rebelle Séléka et l'opposition démocratique, également appelés à promouvoir la gouvernance et la sécurité dans le pays. Pour la crise à l'Est de la République démocratique du Congo, Ban Ki-moon a aussi rassuré de l'engagement des Nations Unies pour la stabilisation de ce pays. « Le développement est indispensable pour la paix dans le monde et la paix est essentielle pour le développement », a-t-il souligné, se prononçant en faveur du développement de l'Afrique avec le concours des partenaires internationaux. Après le Bénin, le 20e sommet qui s'achèvera lundi par la désignation de l'Ethiopie à la présidence tournante annuelle de l'organisation panafricaine.