Un attentat suicide, commis par un faux transfuge du groupe islamiste Al Chabaab, a causé la mort de deux soldats mardi devant le palais présidentiel à Mogadiscio. Le président Hassan Sheikh Mohamoud était, lui, en déplacement à l'étranger. Il s'agit de la première attaque de ce genre cette année dans la capitale somalienne, où la situation s'est améliorée depuis que les rebelles d'Al Chabaab ont été repoussés par les forces de l'Union africaine fin 2011. Al Chabaab a fait état pour sa part de la mort de sept soldats dans l'explosion et a affirmé que cet attentat marquait la première opération d'une nouvelle campagne destinée à renverser les "pantins pro-occidentaux" au pouvoir à Mogadiscio. "Les moudjahidine les frapperont, quelles que soient les précautions qu'ils pourront prendre", a dit le mouvement dans un communiqué. Le groupe islamiste veut imposer la loi islamique dans le pays et renverser le président élu en 2012 lors du premier scrutin organisé depuis la chute, en 1991, du dictateur Mohamed Siad Barré. Le kamikaze, Ali Abdi Hared, affirmait être un transfuge d'Al Chabaab et avait rejoint les forces de sécurité somaliennes le 14 janvier dernier, a précisé à Reuters le ministre de l'Information Abdullahi Ilmooge. Il avait un laissez-passer et une carte d'identité délivrée par la sécurité nationale. C'est lors d'un contrôle de routine que des soldats gardant la présidence ont découvert qu'il portait une veste d'explosifs. Il s'est alors fait exploser près d'un mur entre l'ambassade d'Ethiopie et la résidence du Premier ministre. Un attentat suicide, commis par un faux transfuge du groupe islamiste Al Chabaab, a causé la mort de deux soldats mardi devant le palais présidentiel à Mogadiscio. Le président Hassan Sheikh Mohamoud était, lui, en déplacement à l'étranger. Il s'agit de la première attaque de ce genre cette année dans la capitale somalienne, où la situation s'est améliorée depuis que les rebelles d'Al Chabaab ont été repoussés par les forces de l'Union africaine fin 2011. Al Chabaab a fait état pour sa part de la mort de sept soldats dans l'explosion et a affirmé que cet attentat marquait la première opération d'une nouvelle campagne destinée à renverser les "pantins pro-occidentaux" au pouvoir à Mogadiscio. "Les moudjahidine les frapperont, quelles que soient les précautions qu'ils pourront prendre", a dit le mouvement dans un communiqué. Le groupe islamiste veut imposer la loi islamique dans le pays et renverser le président élu en 2012 lors du premier scrutin organisé depuis la chute, en 1991, du dictateur Mohamed Siad Barré. Le kamikaze, Ali Abdi Hared, affirmait être un transfuge d'Al Chabaab et avait rejoint les forces de sécurité somaliennes le 14 janvier dernier, a précisé à Reuters le ministre de l'Information Abdullahi Ilmooge. Il avait un laissez-passer et une carte d'identité délivrée par la sécurité nationale. C'est lors d'un contrôle de routine que des soldats gardant la présidence ont découvert qu'il portait une veste d'explosifs. Il s'est alors fait exploser près d'un mur entre l'ambassade d'Ethiopie et la résidence du Premier ministre.